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Un quart de siècle après le pre­mier congrès consa­cré par les Archives de France aux Archives com­mu­na­les, la sec­tion des archi­vis­tes com­mu­naux et inter­com­mu­naux de l’Association des archi­vis­tes fran­çais a sou­haité faire le point sur l’évolution et les pers­pec­ti­ves de la fonc­tion archi­ves au sein des com­mu­nes et de leurs grou­pe­ments. Le bou­le­ver­se­ment de notre pay­sage ins­ti­tu­tion­nel et pro­fes­sion­nel a été consi­dé­ra­ble : décen­tra­li­sa­tion, for­ma­tions pro­fes­sion­nel­les, inter­com­mu­na­lité, infor­ma­ti­que, inter­net ou encore valo­ri­sa­tion cultu­relle. Au cours de ces trois jours à Nancy, ont été abor­dées les muta­tions de notre métier telles que la part prise par la valo­ri­sa­tion cultu­relle, la nature de la fonc­tion d’archi­viste-docu­men­ta­liste ou l’appa­ri­tion de l’archi­viste numé­ri­que. Nous avons étudié l’évolution de nos usa­gers : des salles de lec­ture déser­tées, des salles de lec­ture dont la fré­quen­ta­tion s’accroît en se recom­po­sant, un public des expo­si­tions et du ser­vice éducatif qui devient par­fois majo­ri­taire, un nou­veau public vir­tuel, ainsi que l’inte­rac­tion accrue avec notre admi­nis­tra­tion qui, avec la déma­té­ria­li­sa­tion, a davan­tage encore besoin de nous. Enfin, les débats rela­tifs à l’inter­com­mu­na­lité dont nous n’avons pas fini de voir les effets, aux actions condui­tes dans les quar­tiers et à la visi­bi­lité qu’ont pu nous confé­rer les nom­breux bâti­ments d’archi­ves édifiés récem­ment, nous ont permis de trai­ter de nos rap­ports avec un ter­ri­toire devenu com­plexe et à géo­mé­trie varia­ble.