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Actes de la journée de printemps de la section Archives économiques et d’entreprises (5 et 6 juin 2008) Le col­lo­que « Les archi­ves, patri­moine et richesse de l’entre­prise », orga­nisé les 5 et 6 juin 2008, se pro­po­sait d’abor­der un sujet méconnu qui touche très direc­te­ment à la démar­che stra­té­gi­que du monde économique et sou­lève des pro­blé­ma­ti­ques actuel­les. Les archi­ves d’entre­prise, objet de patri­moine et objet d’infor­ma­tion, sont deve­nues une préoc­cu­pa­tion des entre­pri­ses et des pro­fes­sion­nels du patri­moine. Documents écrits, archi­ves orales, films d’entre­pri­ses, ces archi­ves sont les témoins de l’his­toire indus­trielle et économique. Ce patri­moine col­lec­tif, public ou privé, doit être sau­ve­gardé et pro­tégé. Aucun fonds d’archi­ves ne se cons­ti­tue après l’action, et c’est du trai­te­ment ini­tial des dos­siers que dépend la plu­part du temps la qua­lité de la matière pre­mière dont les cher­cheurs peu­vent se saisir. Ce col­lo­que se vou­lait l’occa­sion d’un rap­pro­che­ment entre des logi­ques par­fois diver­gen­tes mais au ser­vice des­quel­les les archi­vis­tes consa­crent leur acti­vité. Le lieu de mémoire n’est pas l’autel dressé à un passé glo­ri­fié, il est, dans le cas des archi­ves, l’outil qui sert deux fois, d’abord comme arse­nal juri­di­que au ser­vice de la vie de l’entre­prise, puis comme miroir de la tra­jec­toire effec­tuée. En fai­sant inter­ve­nir repré­sen­tants de direc­tions d’entre­prise, cher­cheurs et archi­vis­tes, les orga­ni­sa­teurs de cette ren­contre sou­hai­taient affi­cher une convic­tion : celle que l’archi­vage cons­ti­tue une fonc­tion stra­té­gi­que. Les archi­ves, qui reflè­tent autant les métiers que les fonc­tions d’appui de l’entre­prise, en repré­sen­tent bien le patri­moine et la richesse, ces termes étant consi­dé­rés dans leur signi­fi­ca­tion économique. Les entre­pri­ses sont de plus en plus nom­breu­ses à en pren­dre cons­cience.