Type de ressource

Les Archives de l’Afrique Équatoriale Française

Type de ressource
Auteur/contributeur
Titre
Les Archives de l’Afrique Équatoriale Française
Résumé
Contrairement à celui du bloc occidental français, le patrimoine archivistique de l’Afrique équatoriale française a connu la «césure» avec le rapatriement des archives dites de souveraineté vers la métropole. A cela s’ajoute le retard chronologique accusé par l’A.E.F. par rapport à l’A.O.F. dans la mise en œuvre des structures institutionnelles, qui a eu pour conséquence également la mise en œuvre tardive des services d’archives. C’est à la fin de la deuxième guerre mondiale en 1945 que les archives du gouvernement général de l’A.E.F. commencent à s’organiser. Une décennie après l’accession du Congo à la souveraineté en 1960, fut créée en 1971 la Direction Générale des services de bibliothèques et d’archives (DGBSA), qui après moult restructurations a été érigée en Centre national d’archives et de documentation avec pour mission de collecter, conserver et communiquer les documents d’archives d’intérêt historique et patrimonial au public. La Direction Générale des services de bibliothèques et d’archives ne deviendra opérationnelle qu’en 1974 après la récupération des fonds de l’A.E.F. restés sous la tutelle de l’Institut des Etudes Centrafricaines. Mais quatre décennies après sa création, le centre national des archives et de documentation demeure confronté à de nombreux problèmes qui rendent difficile l’accomplissement de ses missions traditionnelles. Parmi ces problèmes, il y a le manque de formation des agents, la carence du matériel de travail, des locaux inadéquats, le déficit du cadre légal et réglementaire.
Publication
Comma
Volume
2015
Numéro
1
Pages
63-72
Date
2016
DOI
doi:10.3828/comma.2015.1.8
Référence
OWABIRA, Brice Isinove. Les Archives de l’Afrique Équatoriale Française. Comma [en ligne]. 2016, Vol. 2015, no 1, p. 63‑72. DOI doi:10.3828/comma.2015.1.8
Période