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Dans cet article, Annie Lecompte-Chauvin s’intéresse à la diffusion des documents d’archives sous forme de facsimilés. Ces derniers contribuent selon elle, à démocratiser les archives. Les fac-similés d’archives, tout en rendant les documents plus accessibles, peuvent avoir le même pouvoir d’évocation que les documents originaux. Ils peuvent, à l’instar de ceux-ci, susciter des émotions diverses. Ils procurent le plaisir d’avoir entre les mains un document qui est en tout point semblable à l’original. Selon elle, le contact avec les originaux ne peut être qu’éphémère alors que les reproductions permettent une véritable appropriation d’un morceau de passé. L’auteur relate diverses expériences qu’elle a vécues en tant qu’archiviste et consommatrice de fac-similés d’archives. La reproduction ne remplacera jamais l’original, insiste-t-elle, mais elle permet de diffuser bon nombre de documents d’archives qui sont soit inaccessibles, soit à consultation limitée. De plus, elle souligne que l’utilisation des facsimilés contribue à la préservation des originaux.