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Les études de genre n’ont pas toujours bonne presse. Si de nombreuses revues y consacrent des dossiers et que les quotidiens reviennent plus ou moins régulièrement sur le sujet, au gré de l’actualité politique, la thématique ne suscita guèrel’enthousiasme du comité de rédaction d’arbidolorsque l’un de ses membres proposa de la traiter, il y a plus de deux ans. Les professionnelles du domaine del’information et de la documentation auprès desquelles nous avions tâté le terrainà l’époque avaient des avis pour le moins partagés sur la question. Dérangeant?Trop polémique? Ne vaton pas souffler sur les braises et attiser la guerre dessexes, a fortiori dans une institution où la paix sociale et la sérénité est de rigueur?