TY - BLOG TI - Qu’est-ce que le Crowdsourcing en archivistique? AU - Côté, Audrey-Anne T2 - Convergence AAQ AB - Par Audrey-Anne Côté, étudiante à l’EBSI (Université de Montréal) L’archivistique a de nos jours besoin d’évoluer avec l’arrivée de toutes sortes de technologies et notamment l’essor du numérique. J’ai choisi le thème du crowdsourcing pour cette analyse, car ce n’est pas quelque chose que j’ai déjà abordé auparavant, donc ma curiosité a été piquée. Au moment où j’écris ces lignes, je ne suis absolument pas renseignée sur le sujet. Si je devais essayer de m’imaginer l’utilisation en archivistique de ce qui est traduit par production participative, j’aurais tendance à dire que c’est le fait de compter sur la participation de la communauté autour du réseau archivistique en question pour aider à élaborer une banque de données ou récolter des sources, par exemple. Mais trêve de spéculation et entrons dans le sujet. Ce texte sera divisé en deux temps, l’explication de ce qu’est le crowdsourcing en archivistique, et les apports que ce dernier représente, ou pourrait représenter, autrement dit quel est son intérêt. Commençons par une définition de Kate Theimer qui a été reprise dans plusieurs des sources que j’ai lues. Le crowdsourcing est donc : « Un organisme, un site ou une collection auxquels des personnes qui ne sont pas des professionnels des archives apportent leur connaissance ou ajoutent des contenus, généralement dans un contexte numérique en ligne. Il en résulte une meilleure compréhension des documents d’archives. » On se sert de la foule pour apporter une diversité à notre travail d’archiviste. Il s’agit donc d’offrir à un public, ciblé ou infini, la possibilité d’aider les archivistes dans un travail qui serait impossible à réaliser parce qu’il est trop imposant pour le milieu professionnel, il faut alors faire recours à monsieur madame tout le monde. « Il peut s’agir d’une contribution des usagers à la description des contenus (indexation collaborative, identification de photographies, etc.), voire d’une véritable co-construction patrimoniale, via un apport de contenus scientifiques ou de matériaux patrimoniaux par les usagers. » Nous reviendrons sur les nuances des types de travaux possibles, mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’il s’agit de tâches simples, dont il ne faut pas forcément des connaissances scientifiques au préalable. Et pour rendre la chose plus accessible encore, elle est souvent développée sous forme de micro-task ou micros-tâches : « En somme, le crowdsourcing consiste en d’importantes tâches complexes, qu’il s’agit de diviser en sous-tâches. Les sous-tâches ne nécessitant pas de savoirs ou de compétences particulières peuvent alors être prises en charge par des individus appartenant à la foule (crowd). DA - 2021/// PY - 2021 LA - fr-FR M3 - Blogue de l'Association des archivistes du Québec UR - https://archivistesqc.wordpress.com/2021/08/02/production_participative/ Y2 - 2022/03/28/19:06:47 KW - Accès à l’information KW - Archives participatives KW - Consultation KW - Crowdsourcing KW - Diffusion KW - Indexation ER -