@article{grailles__2020, title = {« {Plis} et déplis » : de l’art et des métho­des de la recher­che en archi­vis­ti­que}, issn = {0016-5522}, url = {https://www.archivistes.org/L-archivistique-objet-de-recherche-Explorations-en-France-et-a-l-international}, abstract = {Les métho­des mobi­li­sées par les cher­cheurs en archi­vis­ti­que – c’est-à-dire les démar­ches sui­vies pour objec­ti­ver des éléments utiles – doi­vent répon­dre à des cri­tè­res précis par­ta­gés par la com­mu­nauté scien­ti­fi­que et sont une garan­tie de la scien­ti­fi­cité de la démar­che. L’archi­vis­ti­que réu­ti­lise et adapte des appro­ches his­to­ri­ques. Elle par­tage également avec l’his­toire le recours à la cri­ti­que des docu­ments mais elle mobi­lise très lar­ge­ment tous les modes de recueil des don­nées des scien­ces socia­les, recou­rant à de nom­breux emprunts métho­do­lo­gi­ques, signe de son auto­no­mi­sa­tion : ana­lyse de la lit­té­ra­ture et des pra­ti­ques, enquê­tes par voie de ques­tion­naire ou d’entre­tien, études de cas, recher­che-action, obser­va­tion par­ti­ci­pante ou non, ana­lyse de contenu, de sys­tè­mes (étudiés ici à tra­vers cent soixante-qua­torze pro­jets de recher­che de master). Pour autant, il existe des ori­gi­na­li­tés. Le cher­cheur en archi­vis­ti­que est sou­vent aussi archi­viste, ce qui pose la ques­tion du désin­té­res­se­ment. Il doit inter­ro­ger des savoirs cons­truits par le ter­rain. Il est aussi confronté à des dif­fi­cultés par­ti­cu­liè­res : l’accès aux archi­ves des archi­ves est dif­fi­cile, par­fois impos­si­ble, comme en témoi­gne la car­to­gra­phie des mises en ligne. Il faut alors élaborer des stra­té­gies de contour­ne­ment. Les métho­des sont un garde-fou qui encou­rage la mise en doute, la cri­ti­que et le débat indis­pen­sa­ble à la recher­che.}, number = {257}, journal = {La Gazette des archives}, author = {Grailles, Bénédicte}, year = {2020}, note = {Number: 257}, }