@article{anctil_preserver_2009, title = {Préserver l’illisible : présences de {Sholem} {Shtern} dans la vie littéraire canadienne}, issn = {1923-6409}, shorttitle = {Préserver l’illisible}, abstract = {Le Canada a été tout au long du XXe siècle, une terre d’accueil pour un grand nombre d’immigrants venant des quatre coins du globe. Une fois installés au pays et regroupés en communautés culturelles, ces nouveaux arrivants ont souvent donné naissance, dans leur langue patrimoniale, à des courants littéraires ou artistiques importants qui reflétaient à la fois des préoccupations de survie identitaire et d’adaptation aux nouvelles circonstances canadiennes. Le cheminement des créateurs issus de ces communautés prend aujourd’hui une grande valeur du fait qu’il nous renseigne sur l’ouverture des Canadiens à la diversité. Or ce corpus disponible dans plusieurs langues, la plupart du temps non-officielles, ou via des médias artistiques peu usités, échappe la plupart du temps aux grandes institutions chargées de constituer et de préserver les archives canadiennes. Ce texte explore le cas de l’écrivain yiddish Sholem Shtern, immigré de Pologne en 1927 à l’âge de vingt ans et qui a publié au Canada plusieurs recueils de poésie et des essais en langue yiddish. Shtern a milité très fortement à Montréal et ailleurs en Amérique pour inscrire l’écriture yiddish dans la vie de sa communauté et pour promouvoir du même coup un certain idéal de justice sociale. Déposées à la Bibliothèque nationale du Canada (aujourd’hui Bibliothèque et Archives Canada) peu après sa mort en 1991, les archives personnelles de l’auteur soulèvent toutes sortes de questions relatives à la préservation de la mémoire immigrante et à la vie littéraire des communautés culturelles de langue non-officielles.}, journal = {Archivaria}, author = {Anctil, Pierre}, year = {2009}, pages = {63--85}, }