@phdthesis{probst_fanzines_2019, address = {Suisse}, type = {Mémoire de bachelor}, title = {Fanzines en bibliothèque: gestion et mise en valeur des fanzines d'artistes à la {Bibliothèque} d'{Art} et d'{Archéologie} des {Musées} d’{Art} et d’{Histoire} de la {Ville} de {Genève}}, shorttitle = {Fanzines en bibliothèque}, url = {http://doc.rero.ch/record/327922?ln=fr}, abstract = {Le présent travail fait un état des lieux des pratiques de collecte, de gestion et de mise à disposition des documents de type fanzine* dans les institutions de type bibliothèque. Par fanzine* on entend tout type d’ouvrage édité en dehors du circuit traditionnel de l’édition, à faible tirage, peu cher, produit par des éditeurs indépendants, des artistes ou des amateurs. Les fanzines ou microéditions sont issus de moyens de production industriels ou artisanaux (Do It Yourself*) tels que la sérigraphie*, la risographie*, l’offset* ou la photocopie. Les formats peuvent être très divers mais sont généralement modestes et agrafés ou reliés à la main. Leur mode de distribution est souvent aléatoire et plus fréquent dans les milieux underground*. Une première recherche transversale a permis de faire un parallèle entre les fanzines* et les livres d’artiste* et de démontrer l’intérêt et la valeur que ceux-ci peuvent avoir pour une bibliothèque patrimoniale telle que la Bibliothèque d’Art et d’Archéologie des Musées d’Art et d’Histoire de la Ville de Genève. De nombreuses institutions s’intéressent aux productions de type fanzine*, que ce soit aux Etats-Unis, dans le monde anglo-saxon, en France ou en Belgique. Il s’agit de fanzinothèques*, de bibliothèques publiques mais aussi de bibliothèques de recherche. La multiplicité des sources et la diversité des pratiques a rendu cette démarche quelque peu complexe. Cependant une recherche étendue dans le monde anglophone et francophone a permis de mettre en lumière les différentes cultures et pratiques liées au fanzine* dans le monde. En Suisse, on dénombre peu d’initiatives spécifiques dans ce sens. Une enquête auprès de six bibliothèques, deux médiathèques, une cinémathèque, deux fanzinothèques*, deux galeries, trois éditeurs et trois producteurs en Suisse, France et Belgique a permis d’observer les pratiques actuelles. Elle montre que les institutions ont un intérêt croissant pour la collecte, la préservation et la mise à disposition de ce type de document et que les enjeux liés au catalogage*, à la mise en valeur et à la cohérence des fonds sont primordiaux. Dans le cadre d’une institution patrimoniale, ces publications fragiles nécessitent un soin particulier pour l’équipement et la conservation mais aussi une attention pour la mise à disposition. Concernant la BAA, les recommandations retenues sont une formalisation de la politique d’acquisition, une pratique de description et de catalogage unifiée, une veille active sur les divers réseaux afin de repérer les acquisitions potentielles et une mise en valeur des fonds pour une meilleure information au public. Des stratégies comprenant expositions, communication en ligne, réflexion autour du mobilier, mise à disposition et planification d’événements sont préconisées. La mise en place d’un réseau de correspondants dans des institutions-soeurs permet également d’identifier les bonnes pratiques et de partager les savoirs}, language = {fr}, school = {Haute école de gestion de Genève}, author = {Probst, Stéphanie}, collaborator = {Dubosson, Françoise}, year = {2019}, }