@article{gendron_les_2019, title = {Les archives manuscrites avouent ! {Papier} d'écriture en {Nouvelle}-{France} au {XVIIe} siècle : usages, usagers et catégories de documents}, volume = {48}, url = {https://archivistes.qc.ca/cora/article_un.php?article_id=651}, abstract = {En dépit de l'absence de production papetière en Nouvelle- France au XVIIe siècle, plusieurs sources révèlent le nombre important de documents produits sur place. Notre recherche doctorale a mis en évidence la provenance du papier d'écriture utilisé à cette époque, comme venant principalement des provinces françaises de l'Angoumois et de l'Auvergne. Notre recherche a aussi mis en évidence trois aspects interreliés au papier d'écriture, à savoir les usages auxquels il est destiné, les usagers qui le consomment ainsi que les diverses catégories de documents qui naissent de son utilisation. Ce papier d'écriture trouve ses usages dans la transcription de toute une série d'activités propres à la colonie naissante. Des usagers multiples -- compagnies, administrations ou individus -- soutenus par leur ambition personnelle ou le "bien d'autrui" sont engagés dans des activités diverses pour la construction d'une nouvelle colonie.@ Parmi l'ensemble des activités qui sous-tendent des liens étroits entre le monde atlantique français et le papier au XVIIe siècle, sept retiennent notre attention : la gestion administrative de la métropole et sa colonie nord-américaine ; l'utilisation sous-jacente du papier comme support aux efforts missionnaires ; les procédés utilisés par la classe marchande pour conduire ses affaires ; le nécessaire qui accompagne les explorateurs, les voyageurs et les militaires en déplacement et/ou en poste dans la colonie ; l'administration des communautés religieuses ; les actes notariés qui ponctuent la vie quotidienne ; et la correspondance entre individus. Notre article illustre les caractéristiques professionnelles des personnes engagées dans ces activités, leur rapport avec les usages du papier d'écriture et les catégories de documents ainsi produits. Nos exemples sont choisis à partir du corpus de documents d'archives manuscrites provenant de centres d'archives publics et privés ainsi que des documents manuscrits de la Collection Baby de l'Université de Montréal.}, number = {1}, journal = {Archives}, author = {Gendron, Céline}, year = {2019}, note = {Number: 1}, pages = {55--87}, } @book{gendron_papier_2018, address = {Québec (Québec)}, title = {Le papier voyageur. {Provenance}, circulation et utilisation en {Nouvelle}-{France} au {XVIIe} siècle}, abstract = {Sous l’Ancien Régime, l’administration coloniale, l’Église et le commerce ont produit une masse considérable de documents de toutes sortes : la Nouvelle-France n’y a pas fait exception. Puisque la colonie n’avait aucun moulin producteur de papier, il a bien fallu importer ce support nécessaire aux écritures. Trois questions découlent de ce constat : d’où provient le papier utilisé en si grande abondance ? Quelles sont les circonstances de l’importation du papier, les sources d’approvisionnement en papier et les voies empruntées pour son transport ? Qui sont les utilisateurs du papier et à quelles fins en font-ils usage ? L’étude des caractéristiques du papier d’écriture à partir de feuillets originaux du XVIIe siècle provenant des centres d’archives publics et privés au Québec et au Canada permet de déterminer la provenance de ce papier et, de là, les mouvements de sa circulation entre la France et la Nouvelle-France. L’étude positionne aussi les circuits d’approvisionnement qui ont facilité son arrivée dans la vallée du Saint-Laurent. Trois aspects interreliés au papier d’écriture sont également mis en évidence, à savoir les usages auxquels il est destiné, les usagers qui le consomment ainsi que les diverses catégories de documents qui naissent de son utilisation.}, publisher = {Presses de l'Université Laval}, author = {Gendron, Céline}, year = {2018}, }