@misc{european_university_institute_comment_2021, title = {Comment l'{Europe} représente-t-elle son passé ? {Une} enquête épistémique}, url = {https://www.eui.eu/news-hub?id=comment-l-europe-represente-t-elle-son-passe-une-enquete-epistemique&lang=fr}, abstract = {La boursière Vibeke Sørensen, Marie-Gabrielle Verbergt, examine comment les institutions européennes ont façonné l'historiographie européenne. Comment l'Europe représente-t-elle son passé ? Marie-Gabrielle Verbergt, doctorante en histoire à l'Université de Gand, s'est penchée sur cette question dans son projet de thèse Parrainer une culture historique européenne : les représentations du passé promues par l'Union européenne, 1970-aujourd'hui. Plus précisément, Marie-Gabrielle examine ce que le financement de l'UE pour des projets historiques dans le passé révèle sur la façon dont les gens ont pensé à la valeur de la recherche historique pour l'intégration européenne et la société en général, comment les décisions concernant les « bonnes » et les « mauvaises » recherches ont changé au fil du temps, et quels types de sujets et de thèmes historiques ont été promus davantage que d’autres. Pour éclairer ses recherches, cet été, elle a passé cinq semaines aux Archives historiques de l'Union européenne (AHUE) de l'IUE, soutenues par une bourse Vibeke Sørensen, l'une des bourses de recherche de troisième cycle que les AHUE offrent aux chercheurs en début de carrière. Les AHUE détiennent les archives de toutes les institutions de l'UE, telles que le Parlement européen et la Commission européenne, mais aussi de plusieurs organisations et mouvements européens. En lien avec l'histoire des financements européens de la recherche universitaire en histoire, Marie-Gabrielle s'est particulièrement intéressée aux archives de la Fondation européenne de la science (ESF), une organisation internationale non-gouvernementale qui soutient la recherche internationale et interdisciplinaire au niveau européen depuis 1974.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-19}, journal = {European University Institute}, author = {European University Institute}, year = {2021}, keywords = {Archives, Europe, Recherche}, } @phdthesis{piernas_histoire_2019, address = {France}, type = {Thèse de doctorat}, title = {Histoire d'entreprises et {Histoire} des techniques: dans les coulisses des {Archives} nationales du monde du travail}, shorttitle = {Histoire d'entreprises et {Histoire} des techniques}, url = {http://www.sudoc.abes.fr/cbs/xslt//DB=2.1/SET=4/TTL=31/SHW?FRST=35}, abstract = {Les missions d’un archiviste sont de collecter, classer, conserver et communiquer les archives. Pour cette dernière mission, la communication comprend la mise à disposition en salle de lecture des fonds au chercheur, qu’il faut orienter au mieux, mais elle signifie aussi que l’archiviste communique sur le contenu de ces documents. Elle aboutit à la«valorisation» des archives qui prend de multiples formes: expositions physiques ou virtuelles, interventions, publications,etc. Si cette chaîne archivistique est universelle, il convient d’étudier comment l’archiviste s’adapte aux fonds qu’ils conservent. À travers l’exemple de la valorisation des fonds d’entreprises aux Archives nationales du monde du travail de 2006 à 2018, il s’agit de montrer comment l’archiviste mobilise ses compétences antérieures et les met au service de son institution à l’occasion de différentes manifestations pour faire connaître les archives d’entreprises à la communauté scientifique comme au plus grand nombre. En somme, comment il contribue à l’historiographie sous différentes facettes et comment le contenu des archives d’entreprises participe aisément à celle-ci.}, language = {fr}, school = {Université de Haute-Alsace}, author = {Piernas, Agnès}, collaborator = {Laloux, Ludovic and École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes}, year = {2019}, keywords = {Archives, Archivistique, Archéologie, Fonds d'archives, Fonds documentaires, Histoire, Patrimoine, Valorisation}, } @book{philippe_poirrier_historiographie_2011, address = {Dijon, France}, title = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/historiographie.html}, abstract = {Introduction Le « moment archives » – nous empruntons cette qualification à la contribution de Vincent Duclert – témoigne d’une conjoncture historiographique marquée par une plus grande interrogation des historiens sur leur pratique[1]. Les liens intrinsèques qui unissent archivistique et historiographie ont toujours été reconnus. Toutefois ces rapports se sont construits le plus souvent autour d’une opposition schématique : d’un côté la collecte et l’inventaire, de l’autre l’analyse et la synthèse. Car force est de reconnaître qu’archivistique et écriture de l’histoire sont deux disciplines, et deux opérations distinctes ayant des objets propres. L’interrogation sur ces liens n’est pas neuve, elle a su trouver sa place dans les débats professionnels depuis de nombreuses années[2]. En revanche, la grande majorité des historiens se sont jusqu’à ce jour peu souciés d’en faire l’examen. Certains philosophes, notamment Michel de Certeau – la contribution de François Dosse le souligne avec force – et Paul Ricœur, ont été plus prolixes. Leurs réflexions épistémologiques ont su replacer la construction de l’écriture de l’histoire dans la continuité de l’opération archivistique, et illustrent de ce fait un rapprochement pour penser ces deux opérations en un monde commun, et non plus en contradiction. A l’aune de ces essais, l’histoire ne commencerait pas par la seule parole de l’interprétation, elle serait toujours médiatisée par la technique et dépendrait alors autant de l’archivistique de son époque, que du degré de technicité mis en œuvre pour la collecte des documents par l’historien. Depuis plusieurs années cependant, les historiens sont davantage sensibles à la question de la construction des fonds archivistiques, et considèrent comme essentiel d’en comprendre les logiques, et d’en saisir toutes les conséquences sur la « Fabrique de l’histoire »[3]. Le renouveau de l’érudition pour les périodes médiévales et modernes, le débat sur les « archives de Moscou » pour la période contemporaine, des échanges renouvelés entre archivistes et historiens ont largement contribué à ce nouvel intérêt que portent de nombreux chercheurs aux questions archivistiques. Cette livraison de Territoires contemporains propose, au travers d’exemples précis, d’objectiver une pratique, l’archivistique, et tenter de mesurer les implications sur la scientificité du discours historien et sur l’élaboration des méthodes historiques. « Penser épistémologiquement l’archivistique et la replacer dans son historicité, souligne Julie Lauvernier, ce n’est pas seulement considérer la mise en archive comme une condition d’existence du matériel historique, c’est l’appréhender comme un geste historiographique, et non simplement technique ». Bertrand Müller replace la relation entre « Historiographie et archivistique » dans le cadre des régimes documentaires qui se sont succédés depuis deux siècles : le régime archivistique, le régime de la documentation et enfin, depuis les années 1970, le régime issu de la numérisation et de la Toile. Les trois contributions suivantes, signées respectivement par Julie Lauvernier, Odile Parsis-Barubé et Christine Nougaret, analysent les logiques du régime archivistique, de 1750 à l’aube de la Troisième République : classer et inventorier ; respecter les fonds ; exiger une érudition consciencieuse. Un véritable code de la pratique archivistique se construit progressivement, et permet à la fois d’envisager une histoire des progrès de la civilisation et de contribuer à l’affirmation de l’histoire locale. Un siècle plus tard, la question des « archives de Moscou » témoigne à la fois des dangers d’une posture néo-positiviste, mais aussi des interrogations et débats que suscitent ces découvertes d’archives nouvelles. Les contributions de François-Xavier Nérard et de Jean Vigreux, consacrées respectivement aux archives de l’Etat soviétique de la période stalinienne et aux archives du PCF, soulignent combien le renouveau historiographique n’est pas réductible à cette révolution documentaire. Elles confirment que pour l’historien contemporanéiste, l’histoire des fonds mobilisés est également un impératif méthodologique. Dans sa postface, Françoise Hildesheimer revient notamment sur les innovations suscitées par la montée en puissance de l’Internet. Elle souligne combien cette « révolution numérique » nécessite un nouveau rapport à la mémoire et à sa conservation qui constitue, pour le monde de la conservation, un défi à la fois technologique et conceptuel. Le défi à relever est particulièrement vertigineux. Emmanuel Hoog rappelait, dans Mémoire année zéro (2009), qu’«à l’âge numérique, toute information produite est ipso facto une archive qui s’ignore, au sens où elle peut être non seulement stockée, mais surtout aisément identifiée et cataloguée ». Et d’ajouter « de plus en plus l’acte de créer et celui de conserver tendant ainsi à devenir indissociables. Par sa capacité à s’autoréférencer, Internet apporte une nouvelle dimension : tout contenu en ligne se voit automatiquement indexé dans les moteurs de recherche, faisant de la Toile la plus gigantesque base de données imaginables ». Cette livraison constitue les actes d’une journée d’études, organisée le 24 avril 2008 avec l’aide de Julie Lauvernier, dans le cadre des activités du thème « Cultures et sociétés » du Centre Georges Chevrier. Les contemporanéistes du CGC – initialement réunis dans le cadre de l’Institut d’histoire contemporaine (IHC) animé par Serge Wolikow – ont développé une réflexion pérenne sur les archives depuis le colloque de 1994 consacré aux archives de Moscou, à partir des archives des mouvements sociaux, du mouvement ouvrier, et des partis de gauche[4]. Depuis 2004, les membres du Centre Georges Chevrier sont étroitement associés au programme Archives des Sciences Humaines et Sociales (ARSHS), piloté par la MSH de Dijon sous la direction de Serge Wolikow. L’objectif est de développer une politique de conservation et de traitement des patrimoines scientifiques et culturels des Sciences humaines et sociales en France. Les archives de la recherche, des chercheurs et des établissements de recherche et d’enseignement sont aujourd’hui menacées faute de solution efficace de conservation. Ces archives constituent pourtant une documentation essentielle à trois égards : elles contiennent des données et une documentation irremplaçables pour la connaissance et la compréhension des sociétés modernes ; elles représentent des matériaux élaborés et accumulés par les chercheurs, essentiels à l’établissement de la scientificité des SHS ; elles offrent des gisements documentaires indispensables pour une histoire renouvelée et documentée des SHS. Les premiers résultats sont accessibles[5]. Ce réseau a notamment organisé en mars 2009, en partenariat avec l'Institut d'histoire du temps présent, une journée sur « Les historiens en leurs archives »[6]. En s’appuyant sur ces expériences acquises, le département d’histoire de l’université de Bourgogne a ouvert une formation professionnalisante dans le cadre d’un master 2 : « Archives des XXe et XXIe siècles européens : du papier au numérique ». Cette formation pluridisciplinaire, initiée par Serge Wolikow et Jean Vigreux, animée aujourd’hui par Serge Wolikow et Xavier Vigna, propose des contenus informatifs et une réflexion épistémologique, à des étudiants qui viennent pour la plupart d’histoire. Les cours, centrés en priorité sur la période très contemporaine, associent réflexions sur la production des archives, leurs usages à la fois scientifiques et patrimoniaux. Il ne s’agit pas seulement de faire de nos étudiants de bons archivistes, mais de les rendre capables de valoriser ces archives tant auprès des entreprises, des collectivités publiques que du monde de la recherche. L’objectif est de former des professionnels de la gestion d’archives papier et numériques : chargés de mission des collectivités territoriales appelés à traiter des archives numériques et en à assurer la conservation ; chargés de mission dans les entreprises appelés à gérer les archives anciennes, mais aussi à préparer la gestion des archives produites au cours de l’activité ; assistants techniques et ingénieurs d’étude des laboratoires de recherche pour les former au traitement spécifique des archives des savoirs.}, publisher = {Territoires contemporains}, editor = {Philippe Poirrier and Julie Lauvernier}, year = {2011}, }