@phdthesis{jollivet_archives_2020, title = {Archives, archivistique et logiques d’usage dans les territoires issus de la colonie de {Madagascar} de 1946 à nos jours}, url = {https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-02484726}, abstract = {Entre 1960 et 1975, à la faveur du processus de décolonisation, deux pays indépendants et un territoire resté français succèdent à l’ancienne colonie de Madagascar. La question de l’évolution des systèmes archivistiques dans cette zone, de leur éventuelle diversification et de leur actuel degré de maturité, est posée dans ce contexte. À Madagascar, aux Comores comme à Mayotte, de louables intentions en faveur des archives peinent à se concrétiser, notamment faute de crédits et de stabilité politique. Les appareils archivistiques échouent à préserver toutes les archives et la collecte porte principalement sur le central au détriment du local. Un public existe mais il demeure majoritairement composé de personnels administratifs et de particuliers dont le besoin documentaire se borne souvent à la consultation du Journal officiel. La réussite d’autres types de recherches se heurte à l’éparpillement des fonds et au manque d’outils de recherche. L’observation des logiques d’usage confirme la surreprésentation des usages administratifs, la faiblesse de la sollicitation généalogique et l’existence de stratégies de contournements des organismes de conservation officiels. À côté d’eux ou hors d’eux, des initiatives privées de sauvegarde et valorisation des archives existent. Elles prouvent l’intérêt qu’y porte une partie de la population, y compris expatriée. Au-delà de ces traits communs, trois destins archivistiques se distinguent : un système malgache encore en construction reposant sur des Archives nationales déjà fortes ; une normalisation progressive à Mayotte sur un modèle départemental ; la faillite du modèle comorien qui bloque tout développement archivistique.}, school = {Université d'Angers}, author = {Jollivet, Charly}, year = {2020}, } @phdthesis{debleds_vie_2013, address = {Angers, France}, type = {Master {Histoire}, {Document}}, title = {La vie de services d'archives pendant l'{Occupation} : le cas du service d'archives municipales de {Lorient}}, url = {http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20125405/20132MHD1708/fichier/1708F.pdf}, abstract = {Les services d’archives pendant la Seconde Guerre mondiale ont été bouleversés par la présence de l’Occupant. Les nazis ont utilisé les archives pour justifier leurs idéologies et faire fonctionner leur état totalitaire. Arrivés en France, ils font de même avec les services des Archives nationales et diplomatiques qu’ils spolient sous des prétextes historiques. À la Libération, les Alliés s’aperçoivent des spoliations nazies et tentent des restitutions d’archives. De plus, une place est réservée aux archives dans les dommages de guerre. À l’instar des services parisiens, le service d’archives municipales de Lorient a eu lui aussi à faire face aux Allemands. Pour contextualiser les évènements ayant lieu pendant l’Occupation, la vie du service avant et après guerre est développée. Ainsi, on peut dresser un bilan d’un service d’archives communales pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui ouvre la connaissance à toute la France et non plus à Paris seul en ce qui concerne les services d’archives.}, school = {Université Angers}, author = {Debleds, Jeanne}, collaborator = {Grailles, Bénédicte}, year = {2013}, note = {Sous la direction de Bénédicte Grailles}, } @book{andus_lhotellier_les_2012, address = {Coeuvres-et-Valsery}, series = {Pas à pas}, title = {Les {Archives} internationales de la danse: un projet inachevé, 1931-1952}, isbn = {978-2-84505-130-0}, abstract = {Fondées en souvenir des Ballets suédois et de Jean Börlin, par Rolf de Maré le 16 juin 1931 à Paris, et dirigées par Pierre Tugal, les Archives Internationales de la Danse (A.I.D.) se donnèrent pour objectif de centraliser tous les documents ayant trait à la danse dans tous les pays du monde, de constituer un musée de la danse, une bibliothèque, un office de documentation et de renseignements, un service d’archives, un département sociologique et ethnographique, une salle de conférences et de démonstrations ainsi qu’une salle d’expositions. L’objet de cet ouvrage est de reconstituer l’histoire de la Fondation et de proposer une analyse de ses principaux chantiers : les différents concours entre 1932 et 1947, le projet muséal ainsi que la conception du projet scientifique, en prenant, comme point de départ méthodologique, une enquête auprès des témoins de l’époque – les artistes chorégraphiques. Le retour sur les différents concours qu’organiseront sur quinze ans les A.I.D. permet de montrer comment s’est imposée, auprès d’un public que les A.I.D. entendent fédérer, la figure de Kurt Jooss au dépend de celle de Jean Börlin, dont la fondation entendait précisément entretenir le souvenir. L’analyse du projet scientifique porté par les A.I.D. fait l’objet de la troisième partie de cet ouvrage, dans laquelle est abordée la notion du terrain que constitue le voyage exploratoire aux Indes néerlandaises en 1938. Apparaissent alors nettement les limites de leur méthodologie scientifique, réponse de la fondation à ce qui est perçu comme l’absence d’un corpus intellectuel propre à la danse. L’auteure : danseuse de formation, Sanja Andus L’Hotellier est historienne de la danse. Docteure de l’Université Paris VIII-Vincennes Saint-Denis, elle a collaboré à différentes missions de recherche notamment auprès du Musée de la danse de Stockholm, du Mas de la danse, de l’IMEC et du Centre National de la Danse. Elle est actuellement chercheuse invitée au Département d’Histoire de Columbia University de New York. Ce livre propose, révisé pour la présente publication, un historique des A.I.D. dont l’auteure a présenté une thèse. Il comporte des documents icnographiques noir et blanc, et l’ensemble des Entretiens avec des artistes – danseurs et danseuses, chorégraphes – ayant participé à cette Fondation: Françoise Adret, Birgit Boman, Ivo Cramér, Geneviève Demachy-Berthéas, Dominique Dupuy, Françoise Dupuy, Bengt Häger, Maryelle Krempff, Pino Mlakar, Janine Solane, Maria Strömberg, Sonja Sundberg.}, publisher = {Ressouvenances}, author = {Andus L'Hotellier, Sanja}, year = {2012}, } @phdthesis{andus_lhotellier_les_2009, address = {Paris}, title = {Les {Archives} {Internationales} de la {Danse} (1931-1952), un projet inachevé}, abstract = {Fondation créée à Paris le 16 juin 1931 par Rolf de Maré et dirigée par Pierre Tugal en souvenir des Ballets suédois et de Jean Börlin, les Archives Internationales de la Danse (A. I. D. ) se donnèrent pour objectif de centraliser tous les documents ayant trait à la danse dans tous les pays du monde, de constituer un musée de la danse, une bibliothèque, un office de documentation et de renseignements, un service d'archives, un département sociologique et ethnographique, une salle de conférences et de démonstrations ainsi qu'une salle d'expositions. L'objet de cette thèse est de reconstituer l'histoire de la fondation et de proposer une analyse de ses principaux chantiers : les différents concours entre 1932-1947, le projet muséal ainsi que la conception du projet scientifique en prenant comme point de départ méthodologique, une enquête auprès des témoins de l'époque - les artistes chorégraphiques. Le retour sur les différents concours qu'organiseront sur quinze ans les A. I. D. permet de montrer comment s'est imposée, auprès d'un public que les A. I. D. entendent fédérer, la figure de Kurt Jooss au dépend de celle de Jean Börlin dont la fondation entendait précisément entretenir le souvenir. L'analyse du projet scientifique porté par les A. I. D. fait l'objet de la troisième partie de cette thèse dans laquelle nous aborderons la notion du "terrain" que constitue le voyage exploratoire aux Indes néerlandaises en 1938. Nous tenterons de démontrer les limites de leur méthodologie scientifique, une réponse partielle de la fondation à ce qui est perçu comme l'absence d’un corpus intellectuel propre à la danse.}, school = {Paris 8}, author = {Andus L'Hotellier, Sanja}, year = {2009}, }