@article{devevey_vrai_2020, title = {Vrai, faux et usages de faux}, volume = {879-880}, issn = {9782707346483}, doi = {10.3917/criti.879.0670}, abstract = {Collecter, prélever, monter des fragments documentaires pour élaborer une œuvre plastique, cinématographique ou littéraire n’est pas une démarche sans précédent : elle a, bien au contraire, toute une histoire, dont plusieurs moments clés, de Reznikoff à Perec, sont rappelés dans ce numéro. Mais cette pratique, dans le monde littéraire et artistique d’aujourd’hui, a pris une ampleur et un sens nouveaux. Il y a dans la création contemporaine ce qu’on a pu appeler une « révolution documentale ». Les fragments rassemblés peuvent être issus d’archives institutionnalisées ou personnelles. Ils peuvent avoir été glanés dans l’histoire ou dans la rue. Le terme « montage » est le plus fréquemment employé, avec « bricolage », pour désigner l’opération qui congédie la notion d’inspiration au profit d’une conception de la création artistique comme « production », « témoignage », « reportage », « enregistrement », et qui signale un déplacement de la figure de l’auteur vers celle du « collecteur ». C’est cette effervescence très actuelle autour de l’archive et du document que décrivent, commentent et analysent les écrivains, philosophes, critiques, essayistes et traducteurs, historiens et historiens de l’art, réunis ici par Muriel Pic.}, language = {FR}, number = {8-9}, journal = {Critique}, author = {Devevey, Éléonore}, year = {2020}, note = {Number: 8-9 Place: Paris Publisher: Éditions de Minuit}, pages = {670--682}, } @article{genest_souffle_2020, title = {Un souffle numérique pour les inventaires}, issn = {0714-9476, 1923-2543}, url = {https://www.erudit.org/fr/revues/continuite/2020-n166-continuite05520/94168ac/}, abstract = {Les inventaires sont un pilier essentiel de la préservation du patrimoine bâti pour les générations futures. Leurs objectifs sont de répertorier et de documenter l’ensemble des bâtiments qui présentent un intérêt patrimonial sur un territoire donné. Ils peuvent donc inclure à la fois les bâtiments classés et cités, mais également ceux qui ne disposent d’aucune protection juridique. Ils permettent aux élus, au personnel municipal ainsi qu’aux citoyens de prendre conscience de la valeur patrimoniale et de la richesse de leur milieu de vie. Hélas, les difficultés persistantes dans la gestion du patrimoine immobilier au Québec laissent croire que cet outil pourrait être utilisé plus efficacement, par exemple pour identifier les bâtiments à préserver et anticiper les menaces. Des solutions numériques pourraient-elles être envisagées ?}, language = {fr}, number = {166}, urldate = {2022-04-15}, journal = {Continuité}, author = {Genest, Renée and Lavoie, Frédérique and Jacques, Stephanie}, year = {2020}, note = {Publisher: Éditions Continuité}, keywords = {Architecture, Inventaire, Numérique, Patrimoine}, pages = {48--50}, } @book{cohen-solal_etranger_2021, address = {Paris}, title = {Un étranger nommé {Picasso}: dossier de police n° 74.664}, isbn = {978-2-213-71144-7}, shorttitle = {Un étranger nommé {Picasso}}, abstract = {Pourquoi le 18 juin 1901 Picasso est-il "signalé comme anarchiste" à la Préfecture de police, quinze jours avant sa première exposition parisienne? Pourquoi le 1er décembre 1914 près de sept cents peintures, dessins et autres œuvres de sa période cubiste sont-ils séquestrés par le gouvernement français pour une période qui dure près de dix ans? D'où vient l'absence presque totale de ses tableaux dans les collections publiques du pays jusqu'en 1947? Comment expliquer, enfin, que Picasso ne soit jamais devenu citoyen français? Si l'œuvre de l'artiste a suscité expositions, ouvrages et commentaires en progression exponentielle à la hauteur de son immense talent, la situation de Picasso "étranger" en France a paradoxalement été négligée. C'est cet angle inédit qui constitue l'objet de ce livre. Pour l'éclairer, il faut exhumer des strates de documents ensevelis, retrouver des fonds d'archives inexploités, en rouvrir, un à un, tous les cartons, déplier chacune des enveloppes, déchiffrer les différentes écritures manuscrites. Alors tout s'organise autrement et le statut de l'artiste se révèle beaucoup plus complexe qu'on ne l'imaginait. Un étranger nommé Picasso nous entraîne dans une enquête stupéfiante sur les pas de l'artiste surdoué, naviguant en grand stratège dans une France travaillée par ses propres tensions. On le voit imposer au monde son œuvre magistrale, construire ses propres réseaux et devenir un puissant vecteur de modernisation du pays. Un modèle à contempler et peut-être à suivre.}, language = {Français}, publisher = {Fayard}, author = {Cohen-Solal, Annie}, year = {2021}, note = {Section: 728 pages, 12 pages de planches non numérotées : illustrations (certaines en couleur), fac-similés, portraits ; 24 cm}, keywords = {20e siècle, Archives privées, Archives publiques, Art, Fonds, France, Recherche}, } @book{dominguez_spectacles_2021, address = {Rome}, series = {Collection de l'École française de {Rome}, 0223-5099}, title = {Spectacles et performances artistique à {Rome} (1644-1740) une analyse historique à partir des archives familiales de l'aristocratie}, isbn = {978-2-7283-1489-8 978-2-7283-1490-4}, shorttitle = {Spectacles et performances artistique à {Rome} (1644-1740) une analyse historique à partir des archives familiales de l'aristocratie = {Spettacoli} e "performance" artistiche a {Roma} (1644-1740)}, url = {https://books.openedition.org/efr/16344}, abstract = {À partir de l'étude des archives d'une douzaine de familles romaines, les historiens parviennent à une meilleure connaissance de l'histoire matérielle, sociale, économique et politique des arts du spectacle en contexte aristocratique à Rome entre 1644 et 1740.}, language = {Français}, number = {585}, urldate = {2022-04-16}, publisher = {École française de Rome}, editor = {Dominguez, José Maria and Oriol, Élodie and Goulet, Anne-Madeleine}, year = {2021}, keywords = {17e siècle, 18e siècle, Archives privées, Art, Italie}, } @article{bullot_puissance_2020, title = {Puissance et usage du document}, volume = {879-880}, issn = {9782707346483}, url = {https://www.cairn.info/revue-critique-2020-8-9-page-695.htm}, doi = {10.3917/criti.879.0695}, abstract = {Collecter, prélever, monter des fragments documentaires pour élaborer une œuvre plastique, cinématographique ou littéraire n’est pas une démarche sans précédent : elle a, bien au contraire, toute une histoire, dont plusieurs moments clés, de Reznikoff à Perec, sont rappelés dans ce numéro. Mais cette pratique, dans le monde littéraire et artistique d’aujourd’hui, a pris une ampleur et un sens nouveaux. Il y a dans la création contemporaine ce qu’on a pu appeler une « révolution documentale ». Les fragments rassemblés peuvent être issus d’archives institutionnalisées ou personnelles. Ils peuvent avoir été glanés dans l’histoire ou dans la rue. Le terme « montage » est le plus fréquemment employé, avec « bricolage », pour désigner l’opération qui congédie la notion d’inspiration au profit d’une conception de la création artistique comme « production », « témoignage », « reportage », « enregistrement », et qui signale un déplacement de la figure de l’auteur vers celle du « collecteur ». C’est cette effervescence très actuelle autour de l’archive et du document que décrivent, commentent et analysent les écrivains, philosophes, critiques, essayistes et traducteurs, historiens et historiens de l’art, réunis ici par Muriel Pic.}, language = {FR}, number = {8-9}, journal = {Critique}, author = {Bullot, Érik}, year = {2020}, note = {Place: Paris Publisher: Éditions de Minuit}, keywords = {Document}, pages = {695--705}, } @article{besson_preservation_2020, title = {Préservation audiovisuelle et histoire culturelle du cinéma : quels dialogues sont possibles ?}, volume = {49}, issn = {0044-9423}, url = {https://id.erudit.org/iderudit/1075707ar}, doi = {10.7202/1075707ar}, abstract = {L’hypothèse explorée dans cet article est que, depuis une dizaine d’années, les historien(ne)s francophones travaillant sur les images animées ont changé leur rapport aux archives. Ils seraient passés d’un rapport à un objet (les archives du cinéma) à un rapport à un ensemble de pratiques (les recherches portant sur les archives du cinéma). Dit autrement, nous nous penchons sur le passage, dans la recherche, d’un questionnement centré sur les rapports des historien(ne)s qui étudient le cinéma avec les archives à un questionnement centré sur les rapports qu’entretiennent les historien(ne)s qui étudient le cinéma avec les chercheurs qui étudient les archives.}, language = {FR}, number = {1-2}, urldate = {2021-01-02}, journal = {Archives}, author = {Besson, Rémy}, year = {2020}, note = {Number: 1-2 Publisher: Association des archivistes du Québec (AAQ)}, keywords = {Archives audiovisuelles, Cinéma, Histoire, Préservation, Préservation des archives}, pages = {85--102}, } @phdthesis{arrata_metamorphose_2019, address = {Angers, France}, type = {Mémoire de {Master}}, title = {Métamorphose artistique du document d’archives, une destruction esthétique ? : archives trouvées et réutilisées à des fins artistiques}, url = {http://dune.univ-angers.fr/fichiers/18007954/2019HMAR10445/fichier/10445F.pdf}, abstract = {A partir du milieu du XXe siècle, les artistes dits « contemporains » sont à la recherche de nouveaux matériaux, d’autres modes de production, de techniques innovantes. Ils cherchent à s’éloigner du support « classique », vide, neutre. Le support ne se résume plus à une simple toile blanche que l’on utilise par commodité, il devient œuvre, matière à réfléchir. Se développe alors un inédit rapport entre archives et artistes : ces deux mondes qui paraissaient peu enclins à tisser des liens entre eux s’influencent mutuellement. L’usage que l’on fait des archives ne se limite alors plus à celui purement historique ou administratif mais se diversifie au profit d’activités créatives, artistiques. Le document d’archives continue d’évoluer à travers le geste de l’artiste. Il devient entre ses mains un matériau de création, un support ou matière même de l’œuvre. Mais, tout peut-il être support à l’art ? Elles deviennent un matériau de création, un support ou matière même de l’œuvre. De plus en plus d’artistes, et cela depuis la fin des années 1980, utilisent des documents d’archives comme matériau de création, que ce soit des reproductions ou des originaux. Ces deux entités, art et archives, dont la fusion semble bien incongrue au premier abord, s’entrecroisent dans le processus de création de certains artistes et deviennent également matière à réfléchir en archivistique. L’étude proposée repose sur trois artistes, tous utilisant des archives authentiques dans leurs créations pour diverses raisons et de différentes façons. Il s’agit de montrer par quels moyens et dans quel but les artistes utilisent ou détournent des documents d’archives originaux dans leur œuvre, quitte à les modifier voire les détruire.}, language = {fr}, school = {Université Angers}, author = {Arrata, Oriane}, collaborator = {Marcilloux, Patrice}, year = {2019}, note = {Place: Angers Publisher: Université Angers}, keywords = {Archives, Art, Destruction}, } @article{barbiche_les_2009, title = {Les sources de l’histoire du patrimoine cultuel dans la seconde moitié du {XXe} siècle au {Centre} national des archives de l’Église de {France}}, copyright = {In Situ Revues des patrimoines est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.}, issn = {1630-7305}, url = {http://journals.openedition.org/insitu/4357}, doi = {10.4000/insitu.4357}, abstract = {Fondé en 1973, installé à Issy-les-Moulineaux, le Centre national des archives de l'Église de France, service de la Conférence des évêques de France, est l'équivalent des Archives nationales pour l'État. Ses fonds datent majoritairement de la seconde moitié du XXe siècle, à quelques exceptions près. Dépôt central des archives de la Conférence épiscopale, le CNAEF reçoit ses archives et celles des comités qui en dépendent, mais aussi des dons divers (archives de mouvements ou de personnalités).Les documents touchant à l'histoire de l'art se trouvent plus particulièrement dans la section CO, répartis essentiellement dans les fonds du Comité national des constructions d'églises, le Comité national d'art sacré et le Centre national de pastorale liturgique. Ces fonds ne sont pas classés mais des répertoires sommaires sont consultables sur place, sachant que les délais de communication des documents varient entre 50 et 70 ans.}, language = {fr}, number = {11}, urldate = {2019-10-30}, journal = {In Situ. Revue des patrimoines}, author = {Barbiche, Bernard}, month = jul, year = {2009}, } @misc{institut_memoires_de_ledition_contemporaine_les_2022, type = {Institut {Mémoires} de l’édition contemporaine}, title = {Les {Papiers} de l'{Imec}, portrait en archives d'une oeuvre ou la traversée d'une thématique}, url = {https://www.imec-archives.com/qui-sommes-nous/communiques-de-presse/les-papiers-damisch}, abstract = {Les Papiers de l'Imec proposent le portrait en archives d'une oeuvre ou la traversée d'une thématique, en invitant écrivains, philosophes, historiens ou artistes à remettre en jeu le mouvement d’une pensée grâce à l’archive et au-delà d’elle-même. Chacun de nos invités commente une archive et en révèle des aspérités nouvelles.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-28}, journal = {IMEC}, author = {Institut mémoires de l'édition contemporaine}, year = {2022}, keywords = {Archives, Mémoire}, } @article{zenetti_lambeaux_2020, title = {Lambeaux d’archives : pour une histoire des reliquats}, volume = {879-880}, issn = {9782707346483}, doi = {10.3917/criti.879.0683}, abstract = {Collecter, prélever, monter des fragments documentaires pour élaborer une œuvre plastique, cinématographique ou littéraire n’est pas une démarche sans précédent : elle a, bien au contraire, toute une histoire, dont plusieurs moments clés, de Reznikoff à Perec, sont rappelés dans ce numéro. Mais cette pratique, dans le monde littéraire et artistique d’aujourd’hui, a pris une ampleur et un sens nouveaux. Il y a dans la création contemporaine ce qu’on a pu appeler une « révolution documentale ». Les fragments rassemblés peuvent être issus d’archives institutionnalisées ou personnelles. Ils peuvent avoir été glanés dans l’histoire ou dans la rue. Le terme « montage » est le plus fréquemment employé, avec « bricolage », pour désigner l’opération qui congédie la notion d’inspiration au profit d’une conception de la création artistique comme « production », « témoignage », « reportage », « enregistrement », et qui signale un déplacement de la figure de l’auteur vers celle du « collecteur ». C’est cette effervescence très actuelle autour de l’archive et du document que décrivent, commentent et analysent les écrivains, philosophes, critiques, essayistes et traducteurs, historiens et historiens de l’art, réunis ici par Muriel Pic.}, language = {FR}, number = {8-9}, journal = {Critique}, author = {Zenetti, Marie-Jeanne}, year = {2020}, note = {Number: 8-9 Place: Paris Publisher: Éditions de Minuit}, pages = {683--694}, } @book{joinnault_photographie_2021, address = {Villeneuve d'Ascq (Nord)}, series = {Arts du spectacle. {Images} et sons}, title = {La photographie au théâtre: {XIXe}-{XXIe} siècles}, isbn = {978-2-7574-3321-8 978-2-7574-3285-3}, shorttitle = {La photographie au théâtre}, abstract = {La Photographie au théâtre montre que les esthétiques et les imaginaires théâtraux ne cessent, depuis près de cent cinquante ans, d'être profondément travaillés par la photographie, avec ses techniques, ses appareils, ses processus de production, ses images, leurs usages et leurs circulations. Au fil de réflexions théoriques, d'analyses d'archives du dix-neuvième et de la première moitié du vingtième siècle, d'études de pratiques des années 1960 à nos jours, de récits d'expériences de recherche-création et de témoignages d'artistes, le couple théâtre-photographie apparaît comme un objet exemplaire aussi bien pour interroger les interactions entre nouveaux et anciens médias que pour revisiter l'histoire du théâtre moderne et contemporain.}, language = {Français}, publisher = {Presses universitaires du Septentrion}, author = {César, Aline and Chénetier, Marion and Courier de Mèré, Camille}, editor = {Joinnault, Brigitte}, year = {2021}, keywords = {Archives, Photographie, Recherche, Théâtre}, } @article{demanze__2020, title = {« {L}’œil est une plaque photographique ». {Résistance} mélancolique de l’archive chez {Hélène} {Gaudy}}, volume = {879-880}, issn = {9782707346483}, shorttitle = {« {L}’œil est une plaque photographique »}, doi = {10.3917/criti.879.0706}, abstract = {Collecter, prélever, monter des fragments documentaires pour élaborer une œuvre plastique, cinématographique ou littéraire n’est pas une démarche sans précédent : elle a, bien au contraire, toute une histoire, dont plusieurs moments clés, de Reznikoff à Perec, sont rappelés dans ce numéro. Mais cette pratique, dans le monde littéraire et artistique d’aujourd’hui, a pris une ampleur et un sens nouveaux. Il y a dans la création contemporaine ce qu’on a pu appeler une « révolution documentale ». Les fragments rassemblés peuvent être issus d’archives institutionnalisées ou personnelles. Ils peuvent avoir été glanés dans l’histoire ou dans la rue. Le terme « montage » est le plus fréquemment employé, avec « bricolage », pour désigner l’opération qui congédie la notion d’inspiration au profit d’une conception de la création artistique comme « production », « témoignage », « reportage », « enregistrement », et qui signale un déplacement de la figure de l’auteur vers celle du « collecteur ». C’est cette effervescence très actuelle autour de l’archive et du document que décrivent, commentent et analysent les écrivains, philosophes, critiques, essayistes et traducteurs, historiens et historiens de l’art, réunis ici par Muriel Pic.}, language = {FR}, number = {8-9}, journal = {Critique}, author = {Demanze, Laurent}, year = {2020}, note = {Number: 8-9 Place: Paris Publisher: Éditions de Minuit}, pages = {706--717}, } @article{barada_usage_2018, title = {L'usage des archives dans {Les} {Aventuriers} de l'art moderne : la nostalgie du décor}, volume = {7}, url = {http://synoptique.hybrid.concordia.ca/index.php/main/article/view/212}, number = {1}, journal = {Synoptique: an Online Journal of Film and Moving Image Studies}, author = {Barada, Nina}, year = {2018}, } @misc{chiasson_etude_2021, type = {Blogue de l'{Association} des archivistes du {Québec}}, title = {Étude de l’objet archivistique à travers l’esthétique de l’art}, url = {https://archivistesqc.wordpress.com/2021/10/11/esthetique/}, abstract = {Par Caroline Chiasson, étudiante à l’EBSI Si elle revendique avec raison le statut de document authentique (tout a été mis en place pour préserver le contexte original), l’archive est souvent utilisée dans un environnement narratif qui mélange fiction et réalité. Dans le domaine des arts, les archives ont su s’imposer à la fois en tant que création unique et matériau d’art. En effet, de nombreux artistes se sont approprié les archives en usant de diverses techniques. À la fois utilisé pour sa valeur esthétique ou de témoignage, l’utilisation de l’archive est un geste réfléchi. Pour certains artistes, penser les archives en revient à se situer dans un espace de transition entre le passé et le futur, le réel et la fiction et l’objectivité et la subjectivité. Pour mieux comprendre le rapport qu’entretiennent les archives avec les arts, nous analyserons ci-dessous l’œuvre Time Capsules d’Andy Warhol, pour ensuite nous attarder sur une analyse de la représentation des archives dans l’esthétique de la peinture de Jacques-Louis David.}, language = {fr-FR}, urldate = {2022-03-28}, journal = {Convergence AAQ}, author = {Chiasson, Caroline}, year = {2021}, keywords = {Archives, Art, Authenticité, Collection, Musée, Recherche}, } @phdthesis{winand_entre_2021, address = {Montréal}, type = {Thèse de doctorat}, title = {Entre archives et archive : l’espace inarchivé et inarchivable du cinéma de réemploi}, shorttitle = {Entre archives et archive}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/26403}, abstract = {Entre les archives, telles que définies par l’archivistique, et l’archive comme concept, tel qu’utilisé en dehors de la discipline, il existe un écart sémantique, conceptuel et théorique. D’un côté, les archives représentent des rassemblements documentaires issus des activités d’une personne ou d’un organisme ; de l’autre, il est question d’un outil conceptuel permettant d’exprimer une variété d’idées liées à l’histoire ou à la mémoire. Toutefois, cet intervalle entre archives et archive est particulièrement fertile. C’est dans cet espace que les utilisateurs non traditionnels des archives, comme les cinéastes de réemploi (dont les œuvres sont constituées d’images en mouvement préexistantes), trouvent leur inspiration. À travers leurs mises en récit, ces derniers montrent ce qui n’est pas visible dans les archives. De la décomposition des matières filmiques, aux dynamiques de pouvoir derrière le geste d’archivage et leurs récits tacites, en passant par les émotions et l’affect véhiculés par les documents, les œuvres nous confrontent à une double dimension inarchivée (ce qui n’est pas archivé) et inarchivable (ce qui ne peut pas être archivé), qui est constitutive de ce que sont les archives et de comment elles se construisent. En étudiant les archives qui constituent les œuvres de réemploi à partir de leur exploitation, c’est-à-dire leurs diverses utilisations et l’ensemble de leurs utilisations potentielles, il est possible de catégoriser ce qui se trouve dans l’inarchivé et l’inarchivable. Ainsi, trois principales modalités émergent des analyses : l’absence, qui relève de la lacune, du fragment et de l’incomplétude ; l’interdit qui se manifeste dans les archives comme traces matérielles ; et l’invisible qui participe de ce qui ne se montre pas. Ces trois catégories relèvent d’un impensé archivistique, c’est-à-dire d’un état de la discipline qui reflète l’inconcevabilité ou l’omission, volontaire ou non, de certains de ses aspects théoriques ou pratiques. C’est en investissant l’impensé, en étudiant l’archivistique à partir des pratiques en marges, qu’il est possible renouveler les discours sur la discipline. Between archives, as defined by archival science, and the archive as a concept used outside of the discipline, there is a semantic, conceptual and theoretical gap. On one side archives represent the documentary by-product of human activity retained for their long-term value. On the other the archive has become a conceptual and critical tool to address a variety of ideas linked to memory and history. However, this interval between archives and archive is particularly fertile. In this space, nontraditional archives users, such as found footage filmmakers (whose works consist in reusing pre-existing footage) find inspiration. Through the narratives of their work, they show what is not always visible in archives. From the decomposition of film stock to the power dynamics behind archiving and its tacit narratives, through emotions and affect conveyed by records, the artworks confront us with a double unarchived and unarchivable dimension (what is not archived and what cannot be archived), constituent of how archives are created. Studying the archives that are part of found footage works through their usage (exploitation), namely their uses and potentials uses, it is possible to categorize the composition of the unarchived and the unarchivable. Three main divisions emerge from this analysis: the absence, linked to gaps, fragments and incompleteness; the forbidden that manifests in archives as material traces; the invisible that takes part in what is not shown. These three categories have to do with an unconceived (impensé): a state of the archival field reflecting the intentional or unintentional inconceivability or omission of some of its theoretical or practical aspects. In investing in the unconceived, in other words studying archival science from practices on the margins, it is possible to renew ideas and discourses inside the discipline.}, language = {fr-CA}, urldate = {2022-04-08}, school = {Université de Montréal}, author = {Winand, Annaëlle}, year = {2021}, note = {Accepted: 2022-04-04T14:40:29Z}, } @article{pauval_du_2020, title = {Du goût de l’archive au « goût de la guerre ». {Alexander} {Kluge} et {Jean}-{Yves} {Jouannais}}, volume = {879-880}, issn = {9782707346483}, shorttitle = {Du goût de l’archive au « goût de la guerre »}, doi = {10.3917/criti.879.0731}, abstract = {Collecter, prélever, monter des fragments documentaires pour élaborer une œuvre plastique, cinématographique ou littéraire n’est pas une démarche sans précédent : elle a, bien au contraire, toute une histoire, dont plusieurs moments clés, de Reznikoff à Perec, sont rappelés dans ce numéro. Mais cette pratique, dans le monde littéraire et artistique d’aujourd’hui, a pris une ampleur et un sens nouveaux. Il y a dans la création contemporaine ce qu’on a pu appeler une « révolution documentale ». Les fragments rassemblés peuvent être issus d’archives institutionnalisées ou personnelles. Ils peuvent avoir été glanés dans l’histoire ou dans la rue. Le terme « montage » est le plus fréquemment employé, avec « bricolage », pour désigner l’opération qui congédie la notion d’inspiration au profit d’une conception de la création artistique comme « production », « témoignage », « reportage », « enregistrement », et qui signale un déplacement de la figure de l’auteur vers celle du « collecteur ». C’est cette effervescence très actuelle autour de l’archive et du document que décrivent, commentent et analysent les écrivains, philosophes, critiques, essayistes et traducteurs, historiens et historiens de l’art, réunis ici par Muriel Pic.}, language = {FR}, number = {8-9}, journal = {Critique}, author = {Pauval, Vincent}, year = {2020}, note = {Place: Paris Publisher: Éditions de Minuit}, pages = {731--743}, } @incollection{gill_bobine_2020, address = {Pierrefitte-sur-Seine}, series = {Actes}, title = {De la bobine au fichier numérique, une archéologie des archives audiovisuelles et sonores du {Théâtre} national de {Chaillot}}, isbn = {979-10-365-5837-5}, url = {http://books.openedition.org/pan/2305}, abstract = {En 2016 et 2017, le théâtre national de Chaillot versait aux Archives nationales plus de 1800 supports audiovisuels et 375 supports sonores, analogiques et numériques, ainsi qu'une série de fichiers numériques, représentant environ 450 spectacles. Un fonds imposant, fruit de quatre décennies de captations et d'archivage de pièces, concerts, chorégraphies et d'événements annexes, ainsi que de copies de captations reçues d'autres institutions, une mémoire de l'activité de Chaillot constituée par le théâtre lui-même. Pour l'archiviste, départager les originaux des copies, l'analogique du numérique, les répétitions des tournées, les incrustations multimédia des bruitages, relève d'un véritable travail d'archéologue des temps modernes. Au-delà du témoignage de l'adaptation constante du théâtre aux évolutions techniques, ce large corpus de supports interroge la pertinence même de la conservation : une copie de mauvaise qualité pourra se révéler être l'unique survivante d'un original perdu ou détérioré. Par leur complexité et leur richesse, ces archives audiovisuelles et sonores constituent un ensemble unique, inédit aux Archives nationales.}, urldate = {2022-04-14}, booktitle = {Chaillot, lieu de tous les arts}, publisher = {Publications des Archives nationales}, author = {Gill, Sandrine}, month = apr, year = {2020}, note = {Code: Chaillot, lieu de tous les arts}, keywords = {Analogique, Archives nationales, Art, Numérisation, Patrimoine culturel}, } @book{lubac_archives_2021, address = {Saint-Denis (Université Paris VIII - 2, rue de la Liberté 93 526)}, series = {Esthétiques hors cadre}, title = {Archives rêvées, mémoires de peintres}, isbn = {978-2-37924-016-4}, url = {https://umontreal.on.worldcat.org/search/detail/1249269793?queryString=so%3A%28document%2A%29%20OU%20kw%3A%28archiv%2A%29&databaseList=283%2C638&origPageViewName=pages%2Fadvanced-search-page&clusterResults=true&expandSearch=false&translateSearch=false&queryTranslationLanguage=&lang=fr&scope=wz%3A11098&language=Fre&changedFacet=language&groupVariantRecords=false&year=2021..2021&page=6}, abstract = {Qu'est-ce qu'une archive rêvée ? Comment la mémoire et l'archive convoquent-elles le passé, le présent et le futur dans la peinture contemporaine ? Quelles sont les formes et les fonctions de la mémoire et de l'archive dans les processus créateurs des peintres contemporains ? Ce livre réunit vingt six artistes et quatorze chercheurs autour de ce paradoxe de l'archive et de la fiction. Les œuvres choisies par chaque artiste, fragments extraits de leur atelier, rarement exposés, viennent dialoguer avec des écrits d'artistes, d'historiens de l'art et de chercheurs, développant la réflexion sur les relations entre pratiques picturales contemporaines, actes mémoriels, traces et temporalités, passé, présent et futur.}, language = {Français}, publisher = {Presses universitaires de Vincennes}, author = {Lubac, Céline and Bonnet, Éric and Lubac, Marcel}, year = {2021}, keywords = {Archives, Art, Mémoire}, } @article{coeure_archives_2014, title = {Archives. {Avant}-propos}, copyright = {Tous droits réservés}, issn = {1967-7499}, url = {http://journals.openedition.org/elh/454}, abstract = {Dans Le Partage des eaux, Alejo Carpentier imagine au plus loin de l’Amazonie une ville nouvelle, Santa Monica de los Venados, fondée par un étrange personnage, l’Adelantado. Celui-ci, avant de donner à Santa Monica des monuments, enfouit sous le sol de sa maison de Gouverneur le procès-verbal de la naissance de la ville, puis consigne ses archives dans les seuls registres disponibles : une petite réserve de cahier(s) de… appartenant à… – union des origines de la cité à l’enfance de l’écritur...}, language = {fr}, number = {13-14}, urldate = {2019-10-30}, journal = {Écrire l'histoire. Histoire, Littérature, Esthétique}, author = {Cœuré, Sophie and Millet, Claude}, month = oct, year = {2014}, pages = {11--19}, } @book{nardin_archives_2017, address = {Paris}, title = {Archives au présent}, url = {http://www.puv-editions.fr/recherche-simple/archives-au-present-9782842927431-archives-au-present-661.html}, abstract = {La fièvre archivistique qui s’empare des arts contemporains interroge les acteurs et les observateurs de ces pratiques. L’ « archive » est-elle en passe de devenir un nouveau genre artistique ? La fièvre archivistique qui s’est emparée des arts contemporains depuis les années 1990 est un phénomène sans précédent. Au point que l’« archive » est en passe de devenir un nouveau genre artistique, qui traverse tous les mediums. Ce livre collectif confronte les points de vue des historiens d’art, des spécialistes d’esthétique et des artistes. Il rassemble des essais, des analyses et des propositions visuelles qui montrent l’actualité et l’hétérogénéité du débat actuel autour des pratiques contemporaines de l’archive, en photographie, en cinéma et en arts plastiques.}, publisher = {Presses Universitaires de Vincennes}, author = {Nardin, Patrick and Perret, Catherine and Phay, Soko and Seiderer, Anna}, year = {2017}, } @book{frodon_amos_2021, address = {Paris}, series = {Hors collection}, title = {Amos {Gitai} et l’enjeu des archives}, isbn = {978-2-7226-0579-4}, url = {http://books.openedition.org/cdf/11908}, abstract = {Pour qu’il y ait archive, il faut un acte volontaire, dynamique, réfléchi. C’est ce qu’a réalisé Amos Gitai, de façon exemplaire, à partir des éléments de documentation et de création qui jalonnent les cinquante ans de son parcours de cinéaste, d’artiste, de chercheur et de citoyen engagé. Les textes qui composent ce livre sont issus du colloque organisé en clôture de la chaire annuelle de création artistique occupée par Amos Gitai au Collège de France en 2018-2019. Ils montrent comment l’auteur de Kippour a utilisé les archives existantes pour se faire chroniqueur et commentateur de son pays et de son temps avec les moyens du cinéma. Ils explicitent les stratégies mobilisées par le cinéaste pour constituer des corpus féconds, et faire que ses récits, fictions ou documentaires continuent de contribuer à l’histoire et à la réflexion. Signés de personnalités éminentes dans le domaine des arts (cinéma, littérature, théâtre, musique, architecture), de la recherche et de l’archive, ces textes éclairent, au-delà du cas singulier et remarquable d’Amos Gitai, les ressources d’une pensée de l’archive élaborée par un créateur et partagée avec de nombreuses institutions à travers le monde.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-20}, publisher = {Collège de France}, editor = {Frodon, Jean-Michel}, year = {2021}, note = {Code: Amos Gitai et l’enjeu des archives Publication Title: Amos Gitai et l’enjeu des archives Reporter: Amos Gitai et l’enjeu des archives Series Title: Hors collection}, keywords = {Architecture, Archives, Art, Cinéma, Histoire, Littérature grise, Musique, Théâtre}, } @book{saint-raymond_a_2021, address = {Paris}, series = {Bibliothèque de l'économiste, 2108-9868}, title = {À la conquête du marché de l'art: le {Pari}(s) des enchères (1830-1939)}, isbn = {978-2-406-10817-7 978-2-406-10818-4}, shorttitle = {À la conquête du marché de l'art}, url = {http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb468072405}, abstract = {Comment expliquer le succès - ou l'échec - de tel ou tel artiste, ou de tel ou tel objet ? En poussant la porte des ventes aux enchères publiques à Paris, cet ouvrage explore les rouages du marché de l'art pendant plus d'un siècle, entre 1830 et 1939. Il s'appuie, pour cela, sur le dépouillement exhaustif de plus de 2 000 catalogues de vente, associés à leurs procès-verbaux. Ces archives abondantes permettent alors d'identifier les vendeurs, les acheteurs et les prix d'adjudication pour des segments aussi divers que les tableaux, les dessins, les sculptures - aussi bien anciens que modernes - , les arts asiatiques, les objets désignés comme « orientaux », les antiquités, les objets dits « primitifs » ou encore les bonsaïs.}, language = {Français}, number = {36}, urldate = {2022-04-16}, publisher = {Classiques Garnier}, author = {Saint-Raymond, Léa}, year = {2021}, note = {Section: 1 vol. (844 p.) : ill. en coul. ; 22 cm.}, keywords = {19e siècle, 20e siècle, Archives, Art, France, Recherche, Économie}, }