@article{alonzo_quelles_2020, title = {Quelles archi­ves numé­ri­ques pour les his­to­riens d’entre­prise ?}, volume = {4}, shorttitle = {Les archives et l'histoire d'entreprise}, url = {https://www.archivistes.org/Les-archives-et-l-histoire-d-entreprise-questions-actuelles}, abstract = {La confé­rence de clô­ture du congrès inter­na­tio­nal d’his­toire des entre­pri­ses a fait émerger le thème de la maî­trise de l’envi­ron­ne­ment de pro­duc­tion docu­men­taire dans le contexte de déma­té­ria­li­sa­tion pour les cher­cheurs anciens comme nou­veaux. Dans ce débat, nous ne sou­hai­tons pas nous attar­der sur le côté tech­ni­que et les outils mais bien sûr la cons­ti­tu­tion des gise­ments de don­nées, la col­lecte et l’accès à ces don­nées. Nous avons sou­haité nous empa­rer de cette ques­tion à tra­vers trois exem­ples de grou­pes indus­triels fran­çais de niveau inter­na­tio­nal avec une triple matu­rité : tran­si­tion numé­ri­que, pra­ti­que archi­ves et pra­ti­que des cher­cheurs. Nous avons fait dia­lo­guer trois pro­fes­sion­nels expé­ri­men­tés qui ont bien voulu par­ta­ger leurs cons­tats. Ils bros­se­ront leur par­cours et leur contexte. Ils abor­dent ensuite la ques­tion de la pro­duc­tion et du rôle de l’archi­viste, qui est posi­tionné beau­coup plus for­te­ment en amont, au stade même de la pro­duc­tion ; celle-ci devient à la fois mas­sive, poten­tiel­le­ment exhaus­tive (pres­que à la folie) à des niveaux par­fois ini­ma­gi­na­bles, beau­coup plus riche, sous des for­mats com­plexes à gérer, avec une notion de dos­sier très mal­me­née, tota­le­ment éclatée dans cer­tains cas. Cela met l’archi­viste dans la situa­tion de devoir recons­ti­tuer des dos­siers et pose des ques­tions déon­to­lo­gi­ques. Le légis­la­teur a prévu des garde-fous (RGPD) qu’il convient de maî­tri­ser et de bien inter­pré­ter pour ne pas se retrou­ver avec un appau­vris­se­ment de cer­tains ensem­bles. Nous avons sou­haité également nous mettre à la place du cher­cheur dont le par­cours est rendu plus com­plexe tandis que l’archi­viste est ren­forcé dans son rôle d’inter­mé­diaire essen­tiel. Fréquemment déjà dans les entre­pri­ses, y com­pris pour les archi­ves « papier », les ins­tru­ments de recher­che ne sont pas mis à la dis­po­si­tion directe des cher­cheurs, car ils peu­vent conte­nir des infor­ma­tions confi­den­tiel­les ou s’insè­rent dans un sys­tème global d’infor­ma­tion à l’accès res­treint. Les comi­tés d’his­toire peu­vent jouer un rôle aux côtés de l’archi­viste en étant autant de faci­li­ta­teurs pour com­pren­dre la cons­truc­tion des gise­ments de sour­ces.}, number = {260}, urldate = {2022-04-08}, journal = {Association des archivistes français}, author = {Alonzo, Anne and Holgado, Sandra and Scaglione, Marc}, year = {2020}, keywords = {Archives d'entreprise, Archives institutionnelles, Archives numériques, Histoire, Instrument de recherche}, } @article{anheim_science_2019, title = {Science des archives, science de l’histoire}, volume = {74e année}, issn = {978271322800}, url = {https://www.cairn.info/revue-annales-2019-3-4-page-505.htm}, doi = {10.1017/ahss.2020.56}, abstract = {« Mais qu’est-ce donc que l’histoire ? Je vais vous le dire… Vous recueillez les faits. Pour cela vous allez dans les Archives. Ces greniers à faits. » Lorsque Lucien Febvre veut attaquer les historiens traditionnels dont il critique le positivisme, il choisit les archives – l’institution autant que les séries –, qui deviennent caractéristiques du déni de l’opération historiographique et de la naturalisation des données historiques. L’histoire qui intéresse Febvre, et avec lui les Annales, est différente : « L’histoire est choix. Arbitraire, non. Préconçu, oui. » De cette position découle une exigence : faire de l’histoire-problème consiste peut-être avant tout à réfléchir au processus continu qui va de la production de documents écrits à leur transformation en archives, puis en « sources » pour la recherche historique. Si, dès les années 1930, l’histoire sociale a tenté, avec plus ou moins de succès, de s’affranchir de l’illusoire transparence des archives en utilisant une grille de lecture sociologique ou des outils quantitatifs et sériels, il a fallu attendre le tournant des années 1970 pour que l’évidence des archives soit globalement remise en cause au sein de la discipline historique. Les propositions de Michel Foucault, de Hayden White et de Michel de Certeau, ainsi que la réflexion sur les protocoles d’enquête en anthropologie et en sociologie, ont alors suscité de nouvelles approches.}, language = {FR}, number = {3-4}, journal = {Annales. Histoire, Sciences Sociales}, author = {Anheim, Étienne}, year = {2019}, note = {Place: Paris Publisher: Éditions de l'EHESS}, pages = {505--520}, } @book{archives_departementales_du_calvados_les_2019, edition = {Archives départementales du Calvados}, title = {Les archives du {Calvados}. 10 siècles d’histoire quotidienne des {Calvadosiens}}, isbn = {978-2-86014-117-8}, url = {https://francearchives.fr/fr/article/249487289}, abstract = {À l’occasion des travaux de rénovation de leurs espaces publics réalisés en 2018-2019, ce petit ouvrage retrace l’histoire des Archives du Calvados qui préservent aujourd’hui la mémoire de dix siècles d’histoire, depuis les premières chartes de Guillaume le Conquérant au XIe siècle jusqu’aux archives du XXIe siècle. Si les Archives départementale tirent leurs racines d’institutions qui, sous l’Ancien Régime, avaient déjà eu pour préoccupation de conserver la trace de leur action, elles sont aussi une invention de la République française, nées d’une exigence démocratique nouvelle, et d’une réflexion sur l’histoire nationale et sur le patrimoine mis à la disposition de tous, lorsque la loi du 5 brumaire an V (1796) instaure au chef-lieu de chaque département un dépôt chargé de recueillir les archives publiques. Il s’agit alors essentiellement des archives nationalisées par la Révolution : archives des institutions d’Ancien Régime supprimées, dont l’Intendance de Caen ou les justices d’Ancien Régime ; archives des établissements religieux, dont l’Abbaye aux Hommes et l’Abbaye aux Dames de Caen. Elles ont su récemment se réinventer avec la décentralisation administrative, et dans une société avide à la fois de transparence et de protection de la vie privée.}, language = {fr}, urldate = {2021-04-07}, author = {{Archives départementales du Calvados}}, year = {2019}, } @article{baude_fonction_2021, title = {La fonction documentaire dans un État « moderne ». {Une} longue marche vers l’interministérialité}, volume = {1}, shorttitle = {La fonction documentaire dans un État « moderne »}, url = {https://www.cairn.info/revue-i2d-information-donnees-et-documents-2021-1-page-116.htm}, doi = {10.3917/i2d.211.0116}, abstract = {Cet article a pour objet de mettre en lumière les conditions du développement des préoccupations documentaires de l’administration après-guerre, en se focalisant sur deux acteurs majeurs de cette évolution : la Commission de coordination de la documentation administrative (CCDA) et l’Association professionnelle des documentalistes (ADBS). Il tente d’éclairer les logiques de coordination interministérielle et de mutualisation mises en œuvre par les pouvoirs publics pour développer la technicité de la fonction documentaire dans les services et qui rendront possible ultérieurement la mise en place d’un statut interministériel des documentalistes.Il fait suite à l’article de Catherine Baude détaillant les actions menées pendant plus de quarante ans par l’ADBS pour améliorer le statut des personnels de documentation dans la Fonction publique d’État. S’appuyant sur ce premier récit de l’action d’une association professionnelle, les auteures ont cherché à retracer, sur un temps long, l’émergence et l’évolution de la fonction documentaire dans l’administration.}, language = {FR}, number = {1}, journal = {I2D - Information, données \& documents}, author = {Baude, Catherine and Krumnow, Marie Pascale}, year = {2021}, note = {Place: Paris Publisher: A.D.B.S.}, keywords = {Administration, Associations professionnelles, Documentaliste, France, Histoire, Politique}, pages = {116--154}, } @misc{bibliotheque_et_archives_nationales_du_quebec_allocution_2021, title = {Allocution d'{Hélène} {Laverdure} au 50e {Congrès} de l'{Association} des archivistes du {Québec}}, url = {https://www.youtube.com/watch?v=t433NxxR2ks}, abstract = {« Le devoir de mémoire et le droit de savoir : pragmatisme et continuité » Depuis la création des Archives nationales du Québec en 1920, 11 conservateurs et conservatrices se sont succédé. À la lumière de sa propre expérience et de la réalité d’aujourd’hui, Hélène Laverdure jette un regard rétrospectif sur le chemin parcouru depuis 100 ans. Elle évoque le rôle déterminant qu’ont joué ses prédécesseurs à la tête de cette grande institution nationale et le précieux héritage qu’ils ont légué à la société québécoise. Elle démontre aussi que l’histoire des Archives nationales s’est déroulée en parallèle au développement de la profession et à la constitution d’un écosystème archivistique québécois riche et dynamique résolument tourné vers l’avenir.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-21}, collaborator = {{Bibliothèque et Archives nationales du Québec}}, year = {2021}, keywords = {Archives nationales, Histoire, Québec}, } @article{boisvert_passe_2021, chapter = {Chroniques}, title = {Le passé ne sera plus jamais le même}, url = {https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2021-05-30/le-passe-ne-sera-plus-jamais-le-meme.php}, abstract = {Les Archives nationales du Québec ont 100 ans. Et les nouvelles recherches qui s’y font avec l’aide de l’informatique sont en train de faire relire et de récrire notre histoire nationale. Visite de l’édifice montréalais avec notre chroniqueur.}, language = {fr-CA}, urldate = {2022-04-21}, journal = {La Presse}, author = {Boisvert, Yves}, year = {2021}, keywords = {Archives nationales, Informatique, Québec, Recherche}, } @misc{bonnot_nos_2020, type = {Entre-{Temps} , {Revue} numérique d'histoire actuelle}, title = {Nos archives : un vagabondage archivistique}, url = {https://entre-temps.net/nos-archives-un-vagabondage-archivistique/}, abstract = {Pour la série "Nos archives" qu'Entre-Temps propose cette année, des historiennes et des historiens exhument un fragment de leur propre fonds d’archives pour en faire brièvement le récit. Ainsi se dessinera une série d’auto-portraits et puis, au fur et à mesure des contributions, se constituera un fonds d’archives collectif, celui de l'écriture d'une autre histoire : celle des historiennes et des historiens, celle qu’elles et ils ont vécu et avec laquelle, consciemment ou inconsciemment, ils écrivent celle des femmes et des hommes qui les ont précédé.e.s. Entre-Temps est une revue d’histoire actuelle, collective et entièrement gratuite, attachée à la chaire de Patrick Boucheron, au Collège de France.}, language = {fr-FR}, urldate = {2022-04-14}, journal = {Entre-Temps}, author = {Bonnot, Gaétan}, year = {2020}, keywords = {Archives privées}, } @misc{bourdic_indexer_2021, type = {Billet}, title = {Indexer le {Fichier} central de la {Sûreté} nationale (1)}, url = {https://labarchiv.hypotheses.org/1619}, abstract = {Le Fichier central de la Sûreté nationale, l’un des « fonds de Moscou », saisi par les Allemands en 1940, puis par l’Armée rouge avant d’être restitué entre 1994 et 2001, est l’un des fonds emblématiques des Archives nationales. Il est constitué de plus de 600 000 dossiers nominatifs de police couvrant les années 1880 à 1940, et qui concernent aussi bien la surveillance politique, le contrôle des étrangers, que les demandes de passeports et cartes d’identité, les interdits de séjour ou encore la police des jeux. Le principal outil d’accès est une série de 182 répertoires semi-alphabétiques (sur les trois premières lettres du nom) établie par les archivistes soviétiques et joints aux fonds restitués. D’abord microfilmés, ces registres sont numérisés et mis en ligne depuis 2013 sur le portail documentaire des Archives nationales. Ces répertoires listent les dossiers par ordre numérique, avec indication des noms, prénoms et dates extrêmes des pièces.}, language = {fr-FR}, urldate = {2022-04-27}, journal = {Archives nationales, carnet de recherche}, author = {Bourdic, Maiwenn}, year = {2021}, keywords = {Archives nationales, Format, Indexation, Logiciel, Manuscrit}, } @article{bourgin_miettes_1937, title = {Miettes d'histoire}, issn = {0016-5522}, url = {https://www.persee.fr/doc/gazar_0016-5522_1937_num_14_1_1193}, number = {14}, journal = {Gazette des archives}, author = {Bourgin, Georges}, year = {1937}, pages = {183--184}, } @article{braibant_les_1951, title = {Les {Archives} de {France}. {Hier}, aujourd'hui, demain}, issn = {0016-5522}, url = {https://www.persee.fr/doc/gazar_0016-5522_1951_num_9_1_1341}, number = {9}, journal = {Gazette des archives}, author = {Braibant, Charles}, year = {1951}, pages = {2--18}, } @article{cavignac_les_1967, title = {Les {Hôtels} des {Monnaies} et leurs archives}, issn = {0016-5522}, url = {https://www.persee.fr/doc/gazar_0016-5522_1967_num_58_1_1973}, number = {58}, journal = {Gazette des archives}, author = {Cavignac, Jean}, year = {1967}, pages = {157--162}, } @article{david_regard_2020, title = {Regard sur 100 ans d’histoire. {Les} {Archives} nationales de 1920 à 2020}, issn = {2560-788X}, url = {https://www.banq.qc.ca/a_propos_banq/publications/a_rayons_ouverts/index.html}, abstract = {François David, adjoint de la conservatrice et directrice générale des Archives nationales, BAnQ Vieux-Montréal, et Christian Drolet, archiviste-coordonnateur, BAnQ Québec. Profitant d’une conjoncture politique et économique favorable, le Québec met sur pied au cours des années 1920-1930 ses premières véritables institutions culturelles. Sous l’impulsion d’Athanase David, secrétaire de la province de Québec, sont adoptées une série de lois favorisant le développement culturel. C’est à lui que nous devons notamment la fondation d’institutions majeures telles que le Musée national des beaux-arts du Québec, les écoles des beaux-arts de Québec et de Montréal ainsi que la création des Archives de la province de Québec1.}, language = {fr}, number = {105}, urldate = {2021-03-28}, journal = {À rayons ouverts - Chroniques de BAnQ}, author = {David, François and Drolet, Christian}, editor = {{Bibliothèque et Archives nationales du Québec}}, year = {2020}, pages = {12--15}, } @article{duclert_les_2001, title = {Les historiens et la crise des archives}, volume = {48-4bis}, issn = {2701131057}, url = {https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2001-5-page-16.htm}, doi = {10.3917/rhmc.485.0016}, abstract = {Lorsqu’en septembre 1999, la revue Genèses a décidé de publier l’intégralité du rapport de Philippe Bélaval sur la situation présente et les perspectives d’avenir des Archives nationales, nous avons choisi, dans l’introduction précédant le document, d’indiquer l’état des relations entre « les historiens et les archives ». À l’époque, la crise des archives en France était très sérieuse, mais la nomination de Philippe Bélaval, et les projets qui étaient les siens, comme la volonté de réforme du gouvernement, permettaient d’envisager une sortie de crise. Celle-ci aurait fondé une modernisation des institutions publiques en charge des archives, une redéfinition de la loi du 3 janvier 1979, une transformation des pratiques archivistiques, et l’invention de nouvelles relations entre conservateurs, chercheurs et usagers non scientifiques. Les liens que le nouveau directeur avait désiré nouer avec les historiens plaçaient ces derniers dans un rapport inédit avec les archives, puisqu’ils devenaient associés à un projet ambitieux de refondation d’un instrument essentiel de la recherche en histoire et en sciences sociales. Aussi le départ de Philippe Bélaval de la direction des Archives de France, annoncé le 20 décembre 2000, signifia-t-il la profondeur de la crise puisque l’homme qui s’était donné les moyens intellectuels de réussir choisissait de rejoindre son corps d’origine, le Conseil d’État.}, language = {FR}, number = {5}, journal = {Revue d’histoire moderne \& contemporaine}, author = {Duclert, Vincent}, year = {2001}, note = {Place: Paris Publisher: Belin}, keywords = {Archives, France, Histoire}, pages = {16--43}, } @book{henryot_historien_2013, address = {Louvain-la-Neuve}, title = {L'historien face au manuscrit du parchemin à la bibliothèque numérique}, isbn = {978-2-87558-194-5 978-2-87558-194-5}, url = {http://books.openedition.org/pucl/1234}, publisher = {Presses universitaires de Louvain}, editor = {Henryot, Fabienne}, year = {2013}, } @incollection{muller_larchive_2011, address = {Dijon, France}, title = {De l’archive au document : {Remarques} sur l’évolution des régimes documentaires entre le {XIXe} et le {XXIe} siècle}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/B_Muller.html}, abstract = {Ce titre qui indique une transition entre deux états peut paraître paradoxal tant les deux notions qu’il relie paraissent étroitement et presque naturellement associées. L’archive se définit comme un ensemble de documents, et le document comme un support associé à un contenu qui rend possible sa conservation et par conséquent potentiellement son archivage. Pourtant l’évidence du lien n’est pas si ancienne, c’est le XIXe siècle qui les associa, comme il associa dans une relation nouvelle l’archive et l’histoire [1] . Cette relation s’est développée ensuite sur une division du travail entre l’historien et l’archiviste qui se met en place dans une configuration nouvelle de l’Etat nation, des pratiques du pouvoir, en particulier de la gestion administrative ainsi que de nouvelles modalités de l’écrit et du classement [2] . Une répartition des tâches attribue à l’un la gestion de la conservation des traces matérielles de l’administration publique, à l’autre le devoir de transformer ce matériau en mémoire nationale. Gardien du temps et du temple, l’archiviste partageait ainsi avec l’historien la gestion du passé et sa transmission [3] . Aujourd’hui cette relation qui ne fut pas toujours tranquille paraît plus problématique, moins évidente. Il y a bien sûr le débat important et grave de l’accès aux archives, en France au moins, ou le contrôle des traces du passé ne cesse d’exciter les susceptibilités d’un pouvoir peu sûr de son avenir comme de son passé. Mais il y a aussi d’autres bouleversements qui remettent en cause cette relation, et qui affectent la conception de l’archive dans les sociétés actuelles. La numérisation documentaire confronte l’archive à des transformations non seulement matérielles, mais aussi conceptuelles, de grande ampleur}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Müller, Bertrand}, editor = {Philippe Poirrier and Julie Lauvernier}, year = {2011}, } @article{muller_histoire_2019, title = {Histoire, archives et politique en {Mitteleuropa} (1800-1850)}, volume = {74}, issn = {0395-2649}, url = {https://www.cairn.info/revue-annales-2019-3-page-623.htm}, abstract = {L’étude des documents et des dossiers des archives d’État à des fins historiques est une procédure familière et courante qui nous permet aujourd’hui de connaître le passé. Néanmoins, les archives de l’État n’ont pas toujours servi à la recherche historique. Le présent article examine tout d’abord la fonction des archives pour l’État et pour la société au xixe siècle en termes de politique gouvernementale. Puis il se demande comment, avant que les archives ne deviennent un instrument de gouvernement et de politique sociale, leurs fonds ont pu être rendus accessibles aux historiens durant la première moitié du xixe siècle. Si les réformes politiques du début du xixe siècle n’ont pas réussi à ancrer institutionnellement l’utilisation historique des archives, la tradition moderne de supplication de l’administration de l’État offrait un moyen conventionnel de concilier l’« exploitation scientifique », politiquement intéressante, du trésor des archives avec le souci du gouvernement de préserver l’intégrité de sa propre sphère obscure et l’impératif du secret. Au cours de diverses actions et communications, une « ouverture des archives » contrôlée administrativement a eu lieu. Surtout – c’est donc la thèse centrale de l’article –, en recourant aux anciennes archives, les historiens ont non seulement acquis des documents et des dossiers, mais aussi un concept juridique spécifique de la vérité fondamentalement attaché aux documents d’archives et qui, par le biais de la preuve juridique, a donné au récit historique un nouveau statut épistémique de la vérité.}, language = {fr}, number = {3}, urldate = {2022-04-14}, journal = {Annales. Histoire, Sciences Sociales}, author = {Müller, Philipp}, year = {2019}, note = {Bibliographie\_available: 0 Cairndomain: www.cairn.info Cite Par\_available: 0 Publisher: Éditions de l'EHESS}, keywords = {19e siècle, Archives nationales, Europe, Histoire}, pages = {623--656}, } @article{perotin_dumon_histoire_1978, title = {L'histoire de l'{Amérique} latine et la collaboration archivistique internationale}, issn = {0016-5522}, url = {https://www.persee.fr/doc/gazar_0016-5522_1978_num_102_1_2636}, number = {102}, journal = {Gazette des archives}, author = {Pérotin Dumon, Anne}, year = {1978}, pages = {188--191}, } @misc{prodhomme_cfait_2021, title = {Ça fait 6000 ans qu’on archive pour se souvenir ou garder des preuves}, url = {https://www.francebleu.fr/emissions/n-arrete-pas-l-histoire/ca-fait-6000-ans-qu-archive-pour-se-souvenir-ou-garder-des-preuves}, abstract = {Jérôme nous parle des archives aujourd’hui. Municipales, départementales ou même nationales, elles sont bien connues de celles et ceux d’entre vous qui pratiquent la généalogie.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-21}, journal = {France Bleu}, author = {Prod'homme, Jérôme}, year = {2021}, keywords = {Archivage, Histoire}, } @book{ruggiu_du_2021, title = {Du papier à l’archive, du privé au public: {France} et îles {Britanniques}, deux mémoires}, shorttitle = {Du papier à l’archive, du privé au public}, url = {https://static2.cyberlibris.com/books_upload/136pix/9791035104252.png}, abstract = {Que disent les archives sur ceux qui les constituent ? Dès le xiie siècle, le roi anglais, sûr de sa force, se préoccupe de gestion et le roi français, quant à lui mal assuré, s’inquiète de ses droits et de ses territoires. Et si la Révolution française crée les archives départementales, il faut attendre le xixe siècle pour que l’Angleterre s’intéresse à ses archives locales. Les archives, laboratoire où se construisent les mémoires nationales, témoignent des différences structurelles entre deux États, deux sociétés, deux cultures. Mais se pose invariablement le problème de la frontière, toujours fluctuante, entre prive et public : qu’est-ce qu’un document privé, qu’est-ce qu’un document public ? La réponse diffère selon que l’on se réfère au politique ou au juridique (le document public, émis par un détenteur ou un agent de l’autorité publique, s’oppose à celui qu’émet une personne privée), ou au social (le document public est accessible au public, à l’inverse de celui qui est secret, ou, stricto sensu, privé - ici s’ouvre la problématique de l’espace public), ou enfin au métier d’historien (les documents publics sont ouverts à l’historien, par opposition à ceux conservés dans des fonds inaccessibles). Cet inventaire d’oppositions n’est pas restrictif et aucune de ces catégories n’est stable : elles subissent des variations, variations dans le temps, mais aussi variations selon les domaines auxquels appartiennent les documents (ainsi, par exemple, le glissement du religieux du public vers le privé, ou, à l’inverse, de l’intelligence - au sens anglais - du privé vers le public). Pourtant, chacune de ces frontières a laissé des traces dans la constitution, la conservation et la classification des fonds d’archives à partir desquels les historiens ont construit les deux mémoires de la France et des îles Britanniques.}, language = {Français}, urldate = {2022-04-16}, publisher = {Editions de la Sorbonne}, author = {Ruggiu, François-Joseph and Genet, Jean-Philippe and Ruggiu, François-Joseph}, year = {2021}, keywords = {Angleterre, Archives, Archives nationales, Archives privées, Archives publiques, Classification, France, Histoire}, }