@phdthesis{mansion-prudhomme_archives_2019, address = {France}, type = {Thèse de doctorat}, title = {Archives d'architectes en {France}, 1968-1998: jeux d'acteurs et enjeux historiographiques autour de l'{Institut} français d'architecture}, shorttitle = {Archives d'architectes en {France}, 1968-1998}, url = {http://www.sudoc.abes.fr/cbs/xslt//DB=2.1/SET=4/TTL=31/SHW?FRST=39}, abstract = {Cette thèse analyse les jalons de la fabrication d’une politique publique et nationale de conservation et de valorisation des archives des architectes en France dans le dernier quart du XXe siècle et ses effets sur l’histoire de l’architecture contemporaine française. En parcourant une période qui s’étale de la fin des années 1960 au début des années 2000, ce travail met en exergue le rôle d’une institution : l’Institut français d’architecture. Ainsi, la thèse analyse, d’une part, les modalités d’émergence et d’institutionnalisation des structures chargées de la collecte et de la valorisation des archives d’architectes en France en restituant les « jeux d’acteurs », c’est-à-dire à la fois les enjeux de concurrence institutionnelle, les jalons du débat programmatique et les trajectoires individuelles. D’autre part, à travers la question des archives d’architectes, c’est la construction de la discipline historique en architecture qui est interrogée. En dressant le portrait d’un milieu, l’étude interroge l’autonomie d’un champ disciplinaire partagé entre des lieux d’enseignement isolés et divisé entre des ambitions divergentes. En examinant les évolutions de la collecte et de ses modalités de valorisation à travers les publications et expositions, l’étude établit la place de l’IFA et de son Centre d’archives d’architecture du XXe siècle dans la fabrication de l’histoire de l’architecture récente en France. A travers l’analyse croisée de sources écrites et de sources orales, ce travail propose de considérer trois périodes (1968-1980 ; 1980-1988 ; 1988-1998) au cours desquelles l’élaboration d’une politique de conservation des archives des architectes a défini un cadre institutionnel, méthodologique et épistémologique grâce auquel l’histoire de l’architecture a pu entreprendre sa rénovation. Outre les dynamiques institutionnelles, administratives et politiques, la thèse souligne le rôle de quelques personnalités pionnières (André Chastel, Maurice Culot, Bruno Foucart, etc.) qui ont façonné l’histoire de l’architecture contemporaine française telle que nous la connaissons aujourd’hui.   This thesis analyses the milestones of the development of a public and national policy for the conservation of the archives of architects in France in the last quarter of the 20th century and its effects on the history of contemporary French architecture. Covering a period from the late 1960s to the early 2000s, this work highlights the role of an institution: the Institut français d'architecture. On the one hand, the thesis analyses the modalities of emergence and institutionalization of structures in charge of collecting architectural archives in France by looking into the challenges of institutional competition, the stakes of the programmatic debate and the individual trajectories. On the other hand, through the question of architects' archives, this work questions the construction of the historical discipline in architecture. By drawing the portrait of a milieu, the study questions the autonomy of a disciplinary field divided between different educational institutions and between divergent ambitions. By examining the evolution of its collection and the way history was written through publications and exhibitions, the study establishes the place of the IFA and its Centre d'archives d'architecture du XXe siècle in the production of the history of recent architecture in France. Through the cross-referenced analysis of written and oral sources, this work proposes to consider three periods (1968-1980; 1980-1988; 1988-1998) during which the development of a policy for the conservation of the archives of architects defined an institutional, methodological and epistemological framework which renovated the way architectural history was made, taught and written. In addition to the institutional, administrative and political dynamics, the thesis highlights the role of pioneering personalities (André Chastel, Maurice Culot, Bruno Foucart, etc.) who have shaped contemporary architectural French history as we know it today.}, language = {fr}, school = {Université Bordeaux Montaigne}, author = {Mansion-Prud'homme, Nina}, collaborator = {Ragot, Gilles Directeur de thèse and Peyceré, David Directeur de thèse and Orgeix, Émilie d' and Jannière, Hélène and Minnaert, Jean-Baptiste Rapporteur de la thèse and Bergdoll, Barry and Thibault, Estelle and École doctorale Montaigne-Humanités and Centre François-Georges Pariset}, year = {2019}, keywords = {20e siècle, Architecture, Archives, Centre d'archives, Dessin, France, Histoire, Musée, Politiques architecturales}, } @incollection{vigreux_1990-2010_2011, address = {Dijon, France}, title = {1990-2010 : archives et écriture(s) du {PCF}}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/J_Vigreux.html}, abstract = {Vingt ans après l’ouverture des archives des communismes, un point archivistique, mais aussi historiographique sur les acquis scientifiques, liés pour partie à ces fonds, semble envisageable. Au début des années 1990, d’aucuns évoquaient « la révolution archivistique ou le renouveau documentaire [2] » appelant également à faire « table rase [3] » du passé historiographique sur le communisme… La quête d’archives, parfois achetées à prix d’or, fut ainsi au début de l’ouverture des fonds de l’ex-Union soviétique, un exercice fortement prisé ; à croire que le secret longtemps gardé par les autorités soviétiques avait créé une telle frustration que la précipitation et parfois le mirage des archives, induisait une rechute néopositiviste qui devenait l’Histoire. Toutefois, ce temps semble révolu et l’ouverture concomitante des archives du PCF, déposées depuis aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis a également favorisé un renouveau. Il faut d’emblée saluer cette initiative importante, celle d’un accès démocratique aux archives, qui reste assez rare pour les différentes organisations politiques de notre modèle républicain. Il y a cinq ans, Laird Boswell, historien américain reconnu pour ses travaux sur le communisme rural en Limousin et Dordogne [4] , proposait un bilan quelque peu désabusé, en posant la question de « l’impasse » de l’historiographie du communisme français [5] . Si cette historiographie a longtemps été dominée par des enjeux idéologiques [6] – on évoquait souvent les « historiens communistes », sans pour autant prendre la peine de qualifier les autres historiens [7] –, les travaux entrepris dans le sillon de « l’école kriegelienne », mais aussi de l’approche « sociétale et téléologique », puis des cultures politiques, voire de l’histoire des gauches ont donné lieu à différentes publications. Une approche par les biographies, mais aussi par l’emboîtement des jeux d’échelles a pu replacer l’histoire du PCF au cœur des logiques multiples du Centre (Moscou), de la nation (la culture républicaine), mais aussi au niveau local, social et individuel.}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Vigreux, Jean}, editor = {Poirrier, Philippe and Lauvernier, Julie}, year = {2011}, } @incollection{nerard_quelles_2011, address = {Dijon, France}, title = {Quelles archives soviétiques? {Réflexion} sur la constitution des archives du pouvoir stalinien}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/FX_Nerard.html}, abstract = {Au début des années 1990, les « archives soviétiques » ont pour un temps semblé constituer un certain eldorado de l’historien. On y a cherché les pierres philosophales qui auraient pu servir à comprendre non seulement tous les mystères de l’histoire de ce vaste pays désormais disparu, mais également les secrets du mouvement communiste international ou les modalités de l’influence soviétique dans le monde (les sources de « l’argent de Moscou » par exemple !). Pendant longtemps, on a ainsi pensé que « tout » était dans ces archives oubliant ou négligeant des années de réflexion sur ce qu’est l’archive dans la pratique de l’historien. Cet engouement pour les archives était, il est vrai, largement la conséquence de la pénurie quasi totale qui avait été, pendant des années, le lot des historiens de l’Union soviétique — occidentaux assurément, mais dans une large mesure soviétiques également. La question des archives soviétiques s’est ainsi dans un premier temps posée en terme d’accès. L’histoire de l’Union soviétique s’était en effet écrite pendant de longues années quasiment sans archives. En Occident où l’on cherchait après la Seconde Guerre mondiale à mieux connaître le nouvel ennemi de la guerre froide, la presse officielle, les témoignages d’émigrés (et en particulier le célèbre Harvard Project on the Soviet Social System [1] ) constituèrent l’essentiel des sources mobilisées. Les archives du comité du parti de la région de Smolensk [2] sont les seules « archives » à proprement parler à disposition des chercheurs à l’ouest du rideau de fer. Confisquées par l’ERR [3] nazie pendant l’occupation de la ville soviétique, puis récupérées par les Américains, et déposées aux Archives nationales à Washington, elles constituent une source intéressante, mais limitée à l’échelon régional [4] . En Union soviétique, l’accès a toujours été des plus limités ; il n’est partiellement facilité que pendant la courte période du dégel khrouchtchévien [5] , brutalement close en 1965 par la nomination de Sergej Pavlovitch Trapeznikov au département des sciences et de l’éducation du comité central du PCUS. Cette absence quasi totale de sources d’archives a favorisé une lecture et une écriture de l’histoire que l’on pourrait facilement qualifier de policière. À la manière des meilleurs auteurs de romans policiers, les historiens essayaient d’imaginer, d’expliquer ce qu’ils n’avaient aucun moyen de vérifier. C’est ainsi que sont apparues un certain nombre de questions qui ne cessaient d’agiter le monde des études soviétiques au moment où les archives commencent à s’ouvrir. C’est en particulier le cas du mystère autour du commanditaire du meurtre de Kirov le 1er décembre 1934 ou de la réalité du suicide de Grigori Ordjonikidze en 1937… On cherchait également à distinguer des courants dans la direction du parti et de l’État soviétique en relevant des indices bien minces dans les sources disponibles}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Nérard, François-Xavier}, editor = {Poirrier, Philippe and Lauvernier, Julie}, year = {2011}, }