@article{tillam_grande_2020, title = {La {Grande} {Collecte} 1914-1918 vue de l’inté­rieur : pour­quoi s’adres­ser à un ser­vice d’archi­ves ?}, issn = {0016-5522}, url = {https://www.archivistes.org/Le-centenaire-de-la-Grande-Guerre-vecu-par-les-archivistes}, abstract = {Pourquoi, à la suite de mes­sa­ges dif­fu­sés à la télé­vi­sion et dans la presse, les contri­bu­teurs ont-ils décidé de dépo­ser leur mémoire fami­liale et de récla­mer sa mise en ligne sur Internet, ceci en accor­dant toute leur confiance à un ser­vice public par­fois inconnu ? Un double rôle para­doxal est dévolu aux archi­ves, celui de lieu de « décharge » de mémoire et celui de lieu de valo­ri­sa­tion et de publi­ca­tion de celle-ci. Nous avons pu cons­ta­ter une dimen­sion hono­ri­fi­que du geste et deux moti­va­tions sous-jacen­tes : se débar­ras­ser et cris­tal­li­ser, en menant une réflexion sur l’émotionnalité du don d’archi­ves et sa fonc­tion « résur­rec­tion­niste » au sens que lui don­nait Michelet. Cette situa­tion a fait que l’archi­viste s’est retrouvé partie pre­nante des cer­cles de deuil tels qu’ils sont défi­nis par Jay Winter et Stéphane Audoin-Rouzeau.}, number = {258}, journal = {La Gazette des archives}, author = {Tillam, Jasmine}, year = {2020}, note = {Number: 258}, } @misc{marcoux_archives_2020, type = {Blogue de l'{Association} des archivistes du {Québec}}, title = {Archives personnelles et mémoire identitaire}, url = {https://archivistesqc.wordpress.com/2020/05/18/memoire-identitaire/}, abstract = {Anthony Marcoux, étudiant à l’EBSI. Aussi loin que ma mémoire s’étend, je n’ai aucun souvenir de mon grand-père avant sa maladie, avant l’Alzheimer. Il est mort en 2003, après nombres d’années vécues dans un CHSLD. Je n’avais pas douze ans et j’étais déjà confronté à mon rapport avec la mémoire. Une peur m’habitait, celle de l’oubli. La mémoire est un élément clé dans la formation d’une identité, qu’elle soit individuelle ou collective. Cette peur d’un jour oublier qui je suis faisait en sorte que je conservais toutes les traces manuscrites que je laissais derrière moi : correspondances, cartes de souhait, lettres, textes personnels, dessins, etc. Je n’avais pas de plan, me contentant de tout conserver dans des boîtes, sans ordre précis, me disant qu’un jour je voudrais tout relire. Cette obsession que j’avais pour la conservation d’informations personnelles, je la partage avec toute l’humanité : « L’information a tellement pris d’importance à ses yeux [l’être humain] qu’il a senti le besoin de la consigner sur un support, d’en garder trace. C’est ce qui a donné naissance à […] l’information consignée » (Couture). Les années ont passé, et consigner les documents manuscrits ne suffisait plus. J’ai laissé multiples traces sur le web, et j’ai fini par m’intéresser aussi à mes archives numériques. Quand j’ai commencé à travailler sur ce projet personnel, je ne savais même pas ce qu’était un fonds d’archives. Tout ce qui m’intéressait, c’était de repérer, classer et conserver les traces que j’avais laissées derrière moi tout au long de ma vie. C’est devenu une sorte d’obsession, et je me suis retrouvé à jongler mentalement avec certains concepts.}, language = {fr-FR}, urldate = {2021-03-25}, journal = {Convergence}, author = {Marcoux, Anthony}, year = {2020}, note = {2020-05-18}, } @misc{gobeille-valenzuela_archiver_2020, type = {Blogue de l'{Association} des archivistes du {Québec}}, title = {Archiver la crise: réflexions sur les obstacles à éviter}, shorttitle = {Archiver la crise}, url = {https://archivistesqc.wordpress.com/2020/07/13/archivage_covid-19/}, abstract = {Rolman-James Gobeille-Valenzuela, diplômé de l’EBSI. Depuis mars 2020, nous vivons une période unique: une crise sanitaire planétaire ayant des répercussions dans toutes les sphères de nos vies. En tant qu’archiviste, il semble à première vue notre devoir professionnel de chercher et de collectionner proactivement les témoignages de ce sombre chapitre de notre Histoire. Or, bon nombre d’arguments s’opposent à l’entreprise candide et sans préavis d’une telle mission et il est nécessaire de les aborder. Marchandisation de l’expérience personnelle et de la crise, production artificielle de témoignages, imbroglios légaux entourant des témoignages potentiellement litigieux, récolte de témoignages exempte de protocole, et manque de modestie professionnelle sont du nombre des écueils à éviter à tout prix et sur lesquels nous désirons partager quelques réflexions.}, language = {fr-FR}, urldate = {2021-03-25}, journal = {Convergence}, author = {Gobeille-Valenzuela, Rolman-James}, year = {2020}, note = {2020-07-13}, } @misc{france_inter_archiver_nodate, title = {Archiver le web : une entreprise folle et merveilleuse, avec {Valérie} {Schafer}}, shorttitle = {Archiver le web}, url = {https://www.franceinter.fr/emissions/le-code-a-change/archiver-le-web-une-entreprise-folle-et-merveilleuse-avec-valerie-schafer}, abstract = {Depuis 1996, des gens archivent le web. Pourquoi ? Dans quels buts ? Comment saisir une matière aussi mouvante ? Le point de départ, c’est une photo, une des premières photos de l’Histoire. Prise en 1838 par Louis Daguerre, elle montre une rue vide. Seul un homme – parce qu'il est resté immobile suffisamment longtemps – y apparaît. Cette photo, je la découvre un jour où l'archiviste du web l'évoque pendant une réunion. Il dit : « Voilà, nous les archivistes du web, on est comme Daguerre en 1838, on essaie de capter un réel qui va trop vite pour nos outils, mais on le fait quand même. » Et donc, depuis ce jour, je suis me dis qu’il faudrait s’intéresser à cette activité très belle qui consiste à vouloir fixer ce qui bouge tout le temps, à capter ce qui se dérobe et conserver ce truc fuyant qu’est le web.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-16}, author = {France inter}, } @article{accart__2006, title = {« {Documentation} » : un mot, une histoire, une actualité autour d’un métier}, url = {http://www.ressi.ch/num03/article_014}, abstract = {La documentation a désormais son histoire et intéresse la recherche en sciences de l'information. Les évolutions actuelles de la technologie ont une incidence sur le contenu du métier de documentaliste au sein des organisations, avec pour conséquence un élargissement de la définition même de la documentation. Englobée dans la notion d'information, la documentation touche de près au Records Management ou au Knowledge Management . Cet article fait le point sur l'histoire et le sens du mot « documentation » au travers du prisme des évolutions actuelles, et, en corollaire, sur l'évolution du métier de documentaliste.}, number = {3}, journal = {Revue électronique suisse de science de l'information (RESSI)}, author = {Accart, Jean-Philippe}, year = {2006}, }