@article{sergent-mirebault_fabrique_2021, title = {La fabrique des archives : le point de vue des archivistes des {Archives} départementales d’{Indre}-et-{Loire} à propos du fonds {Menie} {Grégoire}}, copyright = {La revue GLAD! est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.}, issn = {2551-0819}, shorttitle = {La fabrique des archives}, url = {https://journals.openedition.org/glad/3124}, abstract = {Le fonds d’archives Menie Grégoire (66J) est aujourd’hui conservé aux Archives départementales d’Indre-et-Loire. Entre 1967 et 1981, la journaliste et animatrice radiophonique Menie Grégoire a construit un espace de parole et d’écoute sur les ondes de RTL mais aussi dans la boite aux lettres de la radio où les témoignages de femmes, et parfois d’hommes, arrivaient par dizaines. Plus de 80 000 lettres et de 2000 bandes sonores magnétiques sont conservées et accessibles au public. Ces archives constituent aujourd’hui dans le champ de l’histoire sociale et des études du genre des traces inédites du langage quotidien des femmes qui s’expriment à une période singulière où la parole des femmes se libère sur des sujets tels que la contraception, la sexualité, l’exploitation par le travail domestique et reproductif, la retraite, l’éducation des enfants, etc. Ces archives renseignent aussi sur les dispositifs d’information, de communication et de mobilisation à l’œuvre dans une société donnée (correspondances épistolaires et témoignages radiophoniques). Pour cet article, nous avons souhaité donner la parole aux archivistes du service d’Archives départementales qui conservent ce fonds afin de remonter le fil et les traces de cette histoire d’archives.}, language = {fr}, number = {11}, urldate = {2022-04-14}, journal = {GLAD!. Revue sur le langage, le genre, les sexualités}, author = {Sergent-Mirebault, Mathilde}, year = {2021}, note = {Number: 11 Publisher: Association Genres, sexualités, langage}, keywords = {Archives, Archives départementales, Archiviste, Fonds, France, Genre}, } @article{schafer_sous_2020, title = {Sous les pavés, l’archive ! {Luttes} sociales et archives du {Web}}, volume = {35}, issn = {9782380941470}, url = {https://www.cairn.info/revue-le-temps-des-medias-2020-2-page-121.htm}, doi = {10.3917/tdm.035.0121}, abstract = {Numéro dédié aux Luttes sociales. L’archivage du Web depuis 1996, d’abord par Internet Archive, avant que se multiplient les initiatives institutionnelles, notamment européennes, a créé un vaste patrimoine nativement numérique des luttes sociales. Évolutif dans le temps, dans l’espace et selon les plateformes, il invite à penser la notion d’archive vivante, les relations entre mémoire et histoire, les écritures de l’histoire des luttes sociales, les potentialités mais aussi les risques (méthodologiques, éthiques) qu’il pose.}, language = {FR}, number = {2}, journal = {Le Temps des médias}, author = {Schafer, Valérie}, year = {2020}, note = {Revue bi-annuelle publiée par la société pour l’Histoire des Médias et Nouveau Monde éditions, avec le concours scientifique du groupe de recherche Temps, Médias et Société (Centre d’histoire de Sciences Po, FNSP). Place: Paris Publisher: Nouveau Monde éditions}, pages = {121--138}, } @misc{marcoux_archives_2020, type = {Blogue de l'{Association} des archivistes du {Québec}}, title = {Archives personnelles et mémoire identitaire}, url = {https://archivistesqc.wordpress.com/2020/05/18/memoire-identitaire/}, abstract = {Anthony Marcoux, étudiant à l’EBSI. Aussi loin que ma mémoire s’étend, je n’ai aucun souvenir de mon grand-père avant sa maladie, avant l’Alzheimer. Il est mort en 2003, après nombres d’années vécues dans un CHSLD. Je n’avais pas douze ans et j’étais déjà confronté à mon rapport avec la mémoire. Une peur m’habitait, celle de l’oubli. La mémoire est un élément clé dans la formation d’une identité, qu’elle soit individuelle ou collective. Cette peur d’un jour oublier qui je suis faisait en sorte que je conservais toutes les traces manuscrites que je laissais derrière moi : correspondances, cartes de souhait, lettres, textes personnels, dessins, etc. Je n’avais pas de plan, me contentant de tout conserver dans des boîtes, sans ordre précis, me disant qu’un jour je voudrais tout relire. Cette obsession que j’avais pour la conservation d’informations personnelles, je la partage avec toute l’humanité : « L’information a tellement pris d’importance à ses yeux [l’être humain] qu’il a senti le besoin de la consigner sur un support, d’en garder trace. C’est ce qui a donné naissance à […] l’information consignée » (Couture). Les années ont passé, et consigner les documents manuscrits ne suffisait plus. J’ai laissé multiples traces sur le web, et j’ai fini par m’intéresser aussi à mes archives numériques. Quand j’ai commencé à travailler sur ce projet personnel, je ne savais même pas ce qu’était un fonds d’archives. Tout ce qui m’intéressait, c’était de repérer, classer et conserver les traces que j’avais laissées derrière moi tout au long de ma vie. C’est devenu une sorte d’obsession, et je me suis retrouvé à jongler mentalement avec certains concepts.}, language = {fr-FR}, urldate = {2021-03-25}, journal = {Convergence}, author = {Marcoux, Anthony}, year = {2020}, note = {2020-05-18}, } @book{le_guillou_topographie_2021, address = {Genève}, series = {École pratique des hautes études. {Sciences} historiques et philologiques, 1016-7005}, title = {Topographie d'une bibliothèque: le portrait par ses livres d'un juriste dans la société parisienne du {XVIIe} siècle}, isbn = {978-2-600-05739-4}, shorttitle = {Topographie d'une bibliothèque}, url = {https://umontreal.on.worldcat.org/oclc/1225876210}, abstract = {En quoi une bibliothèque reflète-t-elle la personnalité de son bibliothécaire? Comment le patrimoine social et le patrimoine culturel d'une famille sont-ils liés? Ce sont les deux principaux problèmes que pose cette étude et qu'elle essaie de résoudre en dessinant le portrait par ses livres de Julien Brodeau (1583-1653), avocat au Parlement de Paris, et son ascension dans la société parisienne du XVIIe siècle. L'inventaire de la bibliothèque de Julien Brodeau (1658), aujourd'hui conservé aux Archives nationales dans les papiers d'un notaire, est édité dans la deuxième partie de cet ouvrage. Cette longue liste, qui intéressera autant les historiens que les bibliothécaires, décrit quelque 6 000 volumes et est assortie de nombreux index. Elle sert de support à un vaste commentaire de bibliothèque qui prend l'allure d'une analyse archéologique s'appuyant sur un chantier de fouille de données. À travers l'histoire de la famille Brodeau, on voit naître, croître puis disparaître une des plus belles bibliothèques de la France du XVIIe siècle, un objet qui, illustré de quelques vestiges retrouvés, nous révèle en filigrane le portrait intellectuel, politique et spirituel d'un juriste bien connu pour ses commentaires des arrêts du Parlement de Paris et dont la carrière s'épanouit entre les guerres de la Ligue et les révoltes de la Fronde}, language = {Français}, number = {VI}, publisher = {Droz}, author = {Le Guillou, Yves}, year = {2021}, note = {Section: xiv, 1144 pages : illustrations, graphiques ; 23 cm.}, keywords = {17e siècle, Archives privées, Bibliothèque, Collections, France, Recherche, Sociologie}, } @article{henno_pourquoi_2021, title = {Pourquoi laissons-nous des traces numériques ? {L}'hypothèse de la volonté (ou de l'illusion ?) d'accéder à une forme d'éternité construite}, issn = {2495-5906}, url = {https://revue-cossi.numerev.com/numeros/71-revue-10-traces-numeriques-et-durabilite-temporalites-usages-ethique}, abstract = {Pourquoi les utilisateurs du numérique acceptent-ils de laisser des traces alors que la plupart de ces internautes savent que ces informations peuvent-être utilisées pour tenter d'évaluer et d'influencer leurs comportements commerciaux, politiques ou sécuritaires ? Pour tenter de répondre à cette question, nous avons considéré les traces numériques comme des instruments transitionnels puis tenté de définir les projections et les schèmes mobilisés lorsque nous laissons de telles traces. L'analyse technique, sémiotique puis anthropologique des traces analogiques et numériques nous a amenés à définir la trace numérique comme un contrat (au sens de norme, de transaction et de promesse) entre un internaute et une plateforme de publication : en particulier, les traces numériques intentionnelles sont une promesse, au sens où certaines plateformes (Facebook par exemple) auxquelles nous les confions s'engagent, en contrepartie, à les conserver éternellement. Une des causes possibles qui incitent les utilisateurs de dispositifs techniques à laisser des traces, serait-elle alors une volonté, inconsciente apparemment, d’accéder à une certaine dimension de permanence, y compris au-delà de leur propre existence ? Pour tenter de valider cette hypothèse nous avons mené des entretiens compréhensifs auprès d'utilisateurs de Facebook. En conclusion, les traces numériques semblent donc bien être, pour certains utilisateurs de Facebook, des instruments transitionnels, leur permettant de se projeter dans un au-delà, menant à une forme de permanence. Notre travail nécessiterait cependant d'être confirmé par des entretiens compréhensifs supplémentaires menés auprès d'utilisateurs d'autres RSN (Réseaux Sociaux Numériques).}, language = {fr}, number = {10}, urldate = {2022-04-13}, journal = {Revue COSSI}, author = {Henno, Jacques}, year = {2021}, keywords = {Document, Histoire, Identité, Réseaux sociaux, Traçabilité, Web}, } @misc{etat_de_vaud_histoire_2021, title = {Une histoire (in)visible, une présence (in)visible?}, shorttitle = {Une histoire (in)visible, une présence (in)visible?}, url = {https://www.vd.ch/toutes-les-autorites/archives-cantonales-vaudoises-acv/actualites/news/14532i-une-histoire-invisible-une-presence-invisible/}, abstract = {Dans le cadre de la semaine internationale des archives (\#IAW2021) et du 50ème anniversaire du suffrage féminin au niveau suisse, les ACV ont mené un projet de mise en valeur de la présence des femmes dans les fonds d'archives. Le but de ce projet était de repérer et d'identifier les fonds d'archives dans lesquels les femmes ont une place prépondérante, en tant que productrices des documents et/ou en tant que principales concernées par les thématiques abordées (droits, conditions de vie et représentativité dans la vie sociale, etc.). La première étape du projet a permis aux ACV de mieux connaître les fonds conservés et de les appréhender dans une perspective de genre. Quelle place y tiennent les femmes, que disent ces archives de leur rôle dans la société ? Quelle histoire peut-on écrire sur la base de ces sources, jugées légitimes pour être conservées dans un service d'archives publiques ? Comme ce projet a été lancé en partenariat avec Wikimedia CH, la deuxième étape de sa réalisation a porté sur le référencement de ces fonds d'archives dans Wikipédia: après une formation assurée par Wikimedia CH aux personnes de l’institution qui le souhaitaient, des articles existants ont été enrichis, tandis que de nouvelles notices ont été proposées dans la page du projet, afin d'élargir la représentation des femmes dans cette encyclopédie en ligne. Nous rendons ceci public dans le cadre de la Semaine internationale des archives (\#IAW2021).}, language = {fr}, urldate = {2022-04-21}, author = {État de Vaud}, year = {2021}, keywords = {Fonds d'archives, Genre, Recherche, Sociologie}, } @article{chabin_exploitation_2021, title = {Exploitation des conte­nus versus ana­lyse des docu­ments : exem­ple des cahiers citoyens de 2019}, volume = {2}, issn = {0016-5522}, url = {https://www.archivistes.org/Du-materiel-a-l-immateriel}, abstract = {Le Grand débat natio­nal orga­nisé par le gou­ver­ne­ment au début de l’année 2019 dans le contexte du mou­ve­ment social des Gilets jaunes a pro­duit un maté­riau docu­men­taire énorme dont le contenu a été converti en don­nées tex­tuel­les pour être ana­lysé à l’aide d’algo­rith­mes. Les cahiers citoyens (envi­ron 20 000) sont la com­po­sante papier de cet ensem­ble. Or, l’exploi­ta­tion algo­rith­mi­que a laissé de côté l’étude des sup­ports, la pré­sen­ta­tion for­melle, les écritures, les styles, autre­ment dit le « com­ment » à côté du « quoi ». Cet arti­cle s’atta­che à mon­trer que la méthode diplo­ma­ti­que, avec la grille de lec­ture et d’ana­lyse défi­nie par Jean Mabillon au XVIIe siècle, permet de déga­ger de très nom­breu­ses infor­ma­tions sur les contri­bu­tions et les contri­bu­teurs, don­nées qui n’ont pas été col­lec­tées en tant que telles et n’ont donc pas été exploi­tées dans la syn­thèse offi­cielle du Grand débat.}, number = {262}, urldate = {2022-04-08}, journal = {Association des archivistes français}, author = {Chabin, Marie-Anne and Vasseur, Édouard}, year = {2021}, keywords = {Analyse, Archives, Collecte, Données, France, Sociologie}, } @article{brun_site_2009, title = {Le site {Web} des {Archives} de {Radio}-{Canada} et les femmes en 2007 : une présence limitée, une histoire partiellement racontée1}, volume = {22}, issn = {0838-4479 ;}, url = {http://id.erudit.org/iderudit/037798ar}, doi = {10.7202/037798ar}, abstract = {Cet article montre la place marginale qu'occupent en 2007 les femmes dans le site Web des Archives de Radio-Canada, site à vocation informative et éducative sur l'histoire canadienne. On y découvre tout de même quelques figures féminines importantes, souvent des écrivaines ou des pionnières de milieux traditionnellement masculins, des émissions féminines clés, dont le magazine télévisé Femme d'aujourd'hui (1965-1982) qui fait place aux enjeux féministes de la deuxième vague, et des professionnelles de la radio et de la télévision d'État, telle la journaliste vedette Judith Jasmin. L'histoire des femmes au XXe siècle y demeure, quoi qu'il en soit, partiellement racontée.}, language = {fr}, number = {1}, journal = {Recherches féministes}, author = {Brun, Josette}, year = {2009}, pages = {105--122}, }