@phdthesis{arendo_les_2021, type = {Master {Archives}}, title = {Les archives orales comme sources d’histoire récente : pratiques de collecte, usages et enjeux mémoriels. {Le} cas des témoignages de la {Résistance} collectés par les comités d’histoire interministériels (1944-1980)}, shorttitle = {Les archives orales comme sources d’histoire récente}, url = {https://dune.univ-angers.fr/fichiers/19008928/2021HMAR13328/fichier/13328F.pdf}, abstract = {Le XXe siècle est marqué par deux conflits mondiaux qui entraînent la perte de la croyance dans le mythe du progrès. Se développent en parallèle l’histoire des représentations et l’histoire du temps présent. L’histoire s’intéresse désormais aux mentalités, aux populations auparavant peu étudiées, ainsi qu’aux évènements peu documentés, dans une temporalité plus courte visà-vis du fait étudié. Dès lors, l’archivistique connaît également des changements, avec l’apparition des archives orales et la collecte de témoignages. La parole des témoins devient source historique, au même titre que les sources écrites. Une attention particulière est désormais accordée aux mémoires, collective et individuelle, et les témoignages sont de plus en plus collectés à des fins patrimoniales. Ils concernent les populations victimes de traumatismes collectifs, de génocides, ou des populations dont les traces écrites sont insuffisantes, mais aussi des évènements particuliers, ou bien encore les entreprises. Le mouvement de la Résistance, entre autres, a fait l’objet de nombreuses collectes de documents et témoignages, dès la fin de la Seconde guerre mondiale, jusqu’à aujourd’hui. Comment, dès lors, les archives orales servent-elles l’histoire récente ? Quels sont les objectifs à l’origine de la collecte de témoignages, ses usages et ses enjeux mémoriels ? Afin de répondre à ces interrogations, nous nous intéressons aux comités mis en place de manière pionnière, dès 1944 et jusqu’en 1980, pour collecter les témoignages des résistants et résistantes. L’étude consiste à comprendre, en plus de leurs objectifs, la mise en place progressive d’une méthode de collecte de témoignages, à des fins patrimoniales. Il s’agit d’une véritable entreprise, engagée dans l’urgence, avec dès le départ une dimension mémorielle, fondée sur une organisation se voulant la plus rationnelle et efficace possible, malgré les difficultés inhérentes au caractère inédit de cette collecte, dont le fait de donner un caractère scientifique aux témoignages malgré les nombreuses critiques émises à leur encontre. Notre but est également d’observer en quoi la méthode des comités correspond à celle des archives orales et à celle utilisée aujourd’hui pour la réalisation d’entretiens.}, language = {fr}, school = {Université Angers}, author = {Arendo, Agnès}, year = {2021}, keywords = {Archives orales, Collecte, Histoire, Mémoire}, } @article{rygiel_archives_2019, title = {Archives des juristes internationalistes : la place de l'enquête orale}, volume = {131-132}, doi = {10.3917/mate.131.0038}, abstract = {L’article explique la place de la collecte d’archives orales dans le projet Archives des juristes internationalistes, commencé en 2016 dans le cadre du Labex Les passés dans le présent. Destiné à inventorier, recueillir et produire des sources facilitant l’écriture d’une histoire sociale du droit international, le projet vise, entre autre, à réaliser des entretiens filmés avec des acteurs du domaine. Cette approche permet de confronter histoire du discours juridique et histoire sociale des juristes à partir de l’étude de parcours singuliers.}, language = {FR}, number = {1-2}, journal = {Matériaux pour l’histoire de notre temps}, author = {Rygiel, Philippe}, year = {2019}, pages = {38--40}, } @article{descamps_archives_2019, title = {Archives orales et histoire des organisations}, copyright = {Tous droits réservés : EPHE}, issn = {0766-0677}, url = {http://journals.openedition.org/ashp/3169}, abstract = {Programme de l’année 2017-2018 : I. Des archives sonores à la mémoire orale : la « fabrique » d’un patrimoine culturel immatériel ? — II. Vertus heuristiques et apports épistémologiques des archives orales. — III. Histoire orale du ministère des Finances dans les années 1980 : d’une alternance à l’autre, néolibéralisme ou social-libéralisme à la française ?}, language = {fr}, number = {150}, urldate = {2019-10-30}, journal = {Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques. Résumés des conférences et travaux}, author = {Descamps, Florence}, year = {2019}, pages = {349--352}, } @book{descamps_archiver_2019, series = {Cas de figure}, title = {Archiver la mémoire: de l'histoire orale au patrimoine immatériel}, abstract = {Que les vivants puissent un jour écouter les morts. Ne serait-ce pas ce désir secret qui fonde en dernier ressort l’enregistrement et la mise en archives des voix du passé ? Après son ouvrage L’historien, l’archiviste et le magnétophone (2001), qui a inspiré nombre de campagnes de collecte d’archives orales, Florence Descamps reprend sa réflexion sur les usages scientifiques et sociaux des témoignages oraux et fait le bilan de la réintégration de la source orale dans la boîte à outils de l’historien. De l’histoire orale au patrimoine culturel immatériel, en empruntant la voie de la parole enregistrée, cet essai revisite la grande trilogie « Histoire, Mémoire et Patrimoine » qui, depuis quarante ans, a saisi l’ensemble de la société française.}, number = {49}, urldate = {2019-11-07}, publisher = {Les Éditions de l'EHESS}, author = {Descamps, Florence}, year = {2019}, } @article{hochard_retour_2017, title = {Retour sur l’exposition «{Voix} cheminotes. {Une} histoire orale des années 1930 à 1950». {Choix} scénographiques et dispositifs sonores}, issn = {2109-9537}, abstract = {Du 8 avril au 4 juillet 2015, les Archives nationales (sur leur site de Pierrefitte-sur-Seine) ont accueilli l’exposition sonore « Voix cheminotes. Une histoire orale des années 1930 à 1950 », conçue et réalisée par Cécile Hochard, commissaire générale, assistée de Anne-Laure Hérout, avec l’aide et le soutien de l’équipe du pôle Archives orales de Rails et histoire, Sylvère Aït Amour, Myriam Fellous-Sigrist, Pandélis Mavrogiannis et Anne-Florence Piot1. L’originalité de ce projet a été de proposer aux visiteurs d’écouter plus de deux heures trente d’extraits d’entretiens menés avec des cheminots ayant vécu et travaillé pendant la Deuxième Guerre mondiale, contextualisés par une centaine de documents figurés et d’objets. La place respective des archives écrites et du son a donc été inversée par rapport au mode de présentation majoritairement rencontré dans les expositions historiques. La primauté accordée au son et à la voix des témoins a nécessité la mise en œuvre de choix scénographiques et de dispositifs sonores spécifiques et originaux. L’ensemble a été réalisé grâce à une coopération étroite et un dialogue constant entre l’équipe de Rails et histoire, les scénographes et les plasticiens sonores qui ont travaillé sur cette exposition.}, number = {43}, journal = {Bulletin de l'AFAS. Sonorités}, author = {Hochard, Cécile}, year = {2017}, } @article{schupfer_archimob_2015, title = {Archimob ({Archives} de la {Mobilisation}), une collection d’histoire orale de 555 témoignages sur la {Seconde} {Guerre} {Mondiale} en {Suisse}}, issn = {2109-9537}, abstract = {A la fin des années 1990, le rôle de la Suisse durant la Seconde Guerre Mondiale est remis en question. Le mythe du pays neutre qui a évité une invasion grâce à son armée massée aux frontières s’effondre. La presse se fait l’écho d’un certain nombre d’affaires comme celle des fonds juifs en déshérence, la politique controversée du refuge et du renvoi aux frontières, une certaine collaboration économique. Beaucoup de Suisses sont choqués par ces révélations et un débat publique est activé. Le Conseil fédéral nomme une commission indépendante d’experts (présidée par l’historien Jean-François Bergier1) qui a le mandat de faire la lumière sur ces affaires en se plongeant dans les archives écrites. Frédéric Gonseth, réalisateur de films documentaires, a alors l’idée de lancer un vaste projet d’histoire orale pour recueillir les témoignages des personnes ayant vécu la Seconde Guerre Mondiale en Suisse. Fin 1998, il fonde avec une vingtaine d’autres personnes l’association Archimob qui réunira des documentaristes, des historiens et des journalistes.}, number = {41}, journal = {Bulletin de l'AFAS. Sonorités}, author = {Schüpfer, Marc-Antoine}, year = {2015}, } @article{pelen_les_2011, title = {Les phonothèques de l’oral au carrefour de la recherche et de la culture}, volume = {37}, issn = {2109-9537}, abstract = {Ce texte correspond à l’introduction faite par Jean-Noël Pelen des rencontres sur les phonothèques de l’oral qui se sont tenues en 1990 à La Baume-lès-Aix. J.-N. Pelen était alors directeur du Centre de Recherches méditerranéennes sur les Ethnotextes, l’Histoire Orale et les Parlers régionaux (CREHOP, Université de Provence - CNRS). Ces journées étaient organisées par la Mission du Patrimoine Ethnologique (Ministère de la Culture), le Groupement de Recherches Nord-Méditerranée, le Groupement de Recherches Atlas linguistiques, Parlers et cultures des régions de France (GdR 009), l’Université de Provence, et avec le soutien de l’Association P.O.L. SUD et de l’AFAS, alors dénommée Association Française d’Archives Sonores et présidée par Marie-France Calas.}, number = {37}, journal = {Bulletin de l'AFAS. Sonorités}, author = {Pelen, Jean-Noël}, year = {2011}, }