@phdthesis{hamel_constitution_2013, address = {Angers, France}, type = {Master {Histoire}, {Document}}, title = {De la constitution à la mise en valeur d'un fonds d'archives orales en {France} : le cas du service historique de la {Défense}}, url = {http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20114933/20132MHD1747/fichier/1747F.pdf}, abstract = {Si les archives orales en France ont été beaucoup étudiées, le cas des Services historiques des Armées, futur Service historique de la Défense, reste encore un domaine où les recherches peuvent être creusées. Outre de multiples articles de vulgarisation qui ne se concentrent que sur une partie des fonds, seul un mémoire de Jean-François Nativité a étudié la question des archives orales de la Gendarmerie nationale en 2004, dans un objectif de valorisation du fonds : les archives orales de la gendarmerie nationale : descriptif, traitement et mise en valeur (Mémoire de DESS métiers des archives, Université Jean Moulin-Lyon III). Le SHD constitue pourtant l’organisme qui détient le plus grand corpus de témoignages oraux en France en nombre de témoins et l’un des rares qui atteigne le seuil de 1°000 témoins. C’est au tournant des années 1970 que l’un des Services historiques des armées, celui de l’Armée de l’Air, s’intéresse au courant encore marginal en France qu’est celui des archives orales. Dans une optique principale de comblement de lacunes et de meilleure compréhension des archives, 671 témoignages de tous grades totalisant 3°000 heures sont enregistrés sur 16 thèmes, selon une solide méthode élaborée progressivement - à tel point qu’elle constitue rapidement un modèle pour le recueil de témoignages oraux – incluant la semi-directivité. Les autres Services Historiques des Armées rejoindront ce courant successivement en 1979 (pour la Marine), 1996 (pour l’Armée de Terre) et enfin 2000 (pour la Gendarmerie), de par leurs lacunes moins importantes ou encore leurs réticences à cette méthode. Si l’objectif primaire est le même (le comblement de lacunes et la meilleure compréhension des archives), ces services optent pour une méthode qui sont radicalement différentes de l’armée de l’Air : l’entretien non-directif. Par ailleurs, chacun d’entre eux ne s’intéresse principalement qu’aux hauts gradés. Ces fonds totalisent 146 témoignages à la Marine et 73 à l’armée de Terre ; ceux de la Gendarmerie ne peuvent quant à eux être quantifiés exactement du fait de leur inventorialisation encore partielle. La réforme de mutualisation du Service Historique de la Défense en 2005 réunit toutes ces sections d’archives orales en une seule, créée au sein de la Division de l’innovation technologique et des entrées par voie extraordinaire (DITEEX). Cependant, il a été nécessaire auparavant d’uniformiser des méthodes radicalement différentes utilisées dans des services dont les intitulés mêmes variaient. Désormais, c’est la méthode de l’Armée de Terre qui est appliquée et généralisée à toutes les armes existantes, tant du point de vue des thèmes choisis, de la semi-directivité que des témoins choisis. Par ailleurs, la mutualisation n'a pas signifié pour autant une mutualisation des fonds : ceux-ci se distinguent bien entre les 4 armées, avec des inventaires qui leurs sont propres.}, school = {Université Angers}, author = {Hamel, Pierre}, year = {2013}, note = {Sous la direction de Bénédicte Grailles}, keywords = {Armée de Terre, Armée de l'Air, Gendarmerie, Marine, Service historique de la Défense, archives orales}, }