@phdthesis{bourgin_democratie_2014, address = {Angers, France}, type = {Master {Histoire}, {Document}}, title = {Démocratie et droits de l'{Homme} en {Russie} depuis 1991 : la place des archives russes dans le processus de « modernisation autoritaire » de la {Fédération} de {Russie}}, url = {http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20133619/20142MHD2658/fichier/2658F.pdf}, abstract = {Comment comprendre la place des archives dans la Russie d'aujourd'hui ? Ce mémoire rappelle d'abord que la Fédération de Russie est le résultat d'une maturation de son régime politique vers une « démocratie identitaire » logiquement liée à son histoire et à ses archives. En analysant la législation et en construisant des données statistiques à partir des ressources disponibles sur le site de l'Agence fédérale des archives, ce mémoire a tenté de démontrer que la prise en compte actuelle des archives russes est construite sur un paradoxe associé à la « protéiformité » de son régime mêlant autoritarisme et démocratie libérale. Depuis l'arrivée de V. Poutine au pouvoir en 2000, il y a une meilleure prise en compte des citoyens et une démocratisation de l'accès aux archives fédérales grâce à des efforts de rationalisation de leur fonctionnement et une institutionnalisation effective. Cette meilleure prise en compte est néanmoins limitée à servir une politique nationaliste. La révision du stalinisme et le détournement de l'usage des archives de l'époque soviétique, « tabous nationaux », par les « programmes fédéraux ciblés » sont l'exemple « type » de valorisation unique du patriotisme russe cristallisant certaines revendications pour les droits de l'Homme en Russie.}, school = {Université Angers}, author = {Bourgin, Fanny}, collaborator = {{Patrice Marcilloux}}, year = {2014}, note = {Sous la direction de Patrice Marcilloux}, keywords = {Fédération de Russie, Russie soviétique, archives, droits de l'Homme, démocratie, institutions, législation, nation, statistique}, } @book{combe_archives_2009, address = {Paris, France}, series = {Recherches}, title = {Archives et histoire dans les sociétés postcommunistes}, isbn = {978-2-7071-5731-7}, abstract = {Pendant soixante-dix ans, la recherche sur le monde soviétique s’est élaborée sans possibilité de recours aux sources primaires. « Discipline » à mi-chemin entre l’histoire immédiate et la science politique, la soviétologie, comme on l’appelait alors, était privée de l’outil traditionnel de l’historien : les archives. De ce fait, elle était d’autant plus perméable aux présupposés idéologiques. Bien que leur ouverture soit encore partielle et inégale selon les pays, les archives du monde communiste ont permis des avancées notables dans l’historiographie. Traduisant le rapport qu’entretiennent aujourd’hui les sociétés postcommunistes avec leur passé, leur usage public a encouragé le questionnement sur la centralité accordée aux dossiers des polices politiques. D’autres lectures des archives de la surveillance, d’autres champs de recherche ont pu être explorés, qu’il s’agisse des relations entre les dirigeants et entre les États, des rapports entre l’État-Parti et la société ou encore de l’approfondissement d’épisodes majeurs de l’histoire comme la Shoah à l’Est, longtemps négligée. Revers de la médaille, l’ouverture des archives et la dramaturgie autour de leurs révélations ont mis en relief un usage public du passé qui rappelle la fragilité de l’histoire comme discipline autonome. Issu d’un colloque organisé par la BDIC à l’université de Paris-Ouest-Nanterre, cet ouvrage collectif rassemble des travaux d’archivistes et d’historiens qui tentent ici un bilan, vingt ans après la chute du Mur de Berlin, de l’apport de l’archive à l’historiographie et à l’intelligibilité de l’expérience communiste.}, publisher = {La Découverte}, editor = {Combe, Sonia}, year = {2009}, } @book{fonck_les_2019, address = {Rennes, France}, series = {Histoire}, title = {Les « fonds de {Moscou} » : {Regards} sur les archives rapatriées de {Russie} et les saisies de la {Seconde} {Guerre} mondiale}, isbn = {978-2-7535-7729-9}, url = {http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4882}, abstract = {Plus de vingt ans après le retour en France des fonds de Moscou, cet ouvrage propose un bilan de leur traitement archivistique, de leur exploitation par les historiens et de leur valorisation auprès du grand public. Mêlant les analyses et les retours d’expérience d’historiens et d’archivistes, il offre un état des lieux actualisé qui permet d’esquisser des perspectives comparées sur la prise en charge par les différents services d’archives français de cette documentation inédite. Il invite à porter un regard renouvelé sur l’histoire des spoliations d’archives au XXe siècle.}, language = {fr}, urldate = {2019-10-30}, publisher = {Presses Universitaires de Rennes}, editor = {Fonck, Bertrand and Servant, Hélène and Cœuré, Sophie}, year = {2019}, } @incollection{nerard_quelles_2011, address = {Dijon, France}, title = {Quelles archives soviétiques? {Réflexion} sur la constitution des archives du pouvoir stalinien}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/FX_Nerard.html}, abstract = {Au début des années 1990, les « archives soviétiques » ont pour un temps semblé constituer un certain eldorado de l’historien. On y a cherché les pierres philosophales qui auraient pu servir à comprendre non seulement tous les mystères de l’histoire de ce vaste pays désormais disparu, mais également les secrets du mouvement communiste international ou les modalités de l’influence soviétique dans le monde (les sources de « l’argent de Moscou » par exemple !). Pendant longtemps, on a ainsi pensé que « tout » était dans ces archives oubliant ou négligeant des années de réflexion sur ce qu’est l’archive dans la pratique de l’historien. Cet engouement pour les archives était, il est vrai, largement la conséquence de la pénurie quasi totale qui avait été, pendant des années, le lot des historiens de l’Union soviétique — occidentaux assurément, mais dans une large mesure soviétiques également. La question des archives soviétiques s’est ainsi dans un premier temps posée en terme d’accès. L’histoire de l’Union soviétique s’était en effet écrite pendant de longues années quasiment sans archives. En Occident où l’on cherchait après la Seconde Guerre mondiale à mieux connaître le nouvel ennemi de la guerre froide, la presse officielle, les témoignages d’émigrés (et en particulier le célèbre Harvard Project on the Soviet Social System [1] ) constituèrent l’essentiel des sources mobilisées. Les archives du comité du parti de la région de Smolensk [2] sont les seules « archives » à proprement parler à disposition des chercheurs à l’ouest du rideau de fer. Confisquées par l’ERR [3] nazie pendant l’occupation de la ville soviétique, puis récupérées par les Américains, et déposées aux Archives nationales à Washington, elles constituent une source intéressante, mais limitée à l’échelon régional [4] . En Union soviétique, l’accès a toujours été des plus limités ; il n’est partiellement facilité que pendant la courte période du dégel khrouchtchévien [5] , brutalement close en 1965 par la nomination de Sergej Pavlovitch Trapeznikov au département des sciences et de l’éducation du comité central du PCUS. Cette absence quasi totale de sources d’archives a favorisé une lecture et une écriture de l’histoire que l’on pourrait facilement qualifier de policière. À la manière des meilleurs auteurs de romans policiers, les historiens essayaient d’imaginer, d’expliquer ce qu’ils n’avaient aucun moyen de vérifier. C’est ainsi que sont apparues un certain nombre de questions qui ne cessaient d’agiter le monde des études soviétiques au moment où les archives commencent à s’ouvrir. C’est en particulier le cas du mystère autour du commanditaire du meurtre de Kirov le 1er décembre 1934 ou de la réalité du suicide de Grigori Ordjonikidze en 1937… On cherchait également à distinguer des courants dans la direction du parti et de l’État soviétique en relevant des indices bien minces dans les sources disponibles}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Nérard, François-Xavier}, editor = {Poirrier, Philippe and Lauvernier, Julie}, year = {2011}, } @misc{texier_les_2021, title = {Les {Archives} nationales et le site {Geneanet} signent un partenariat pour l'indexation du "{Fonds} de {Moscou}"}, url = {https://www.archimag.com/archives-patrimoine/2021/03/17/archives-nationales-geneanet-signent-partenariat-indexation-fonds}, abstract = {Restitué à la France, le "Fonds de Moscou" sera progressivement mis à disposition des usagers sur le site de Pierrefitte-sur-Seine. Les Archives nationales et le site français de généalogie Geneanet ont signé une convention de partenariat permettant la mutualisation et la coordination de l'indexation des registres du Fichier central de la Sûreté nationale dit "Fonds de Moscou". Ce fichier, constitué entre la fin du XIXème siècle et 1940, a été restitué à la France par la Russie en 1994 dans le cadre des restitutions des archives dites « fonds de Moscou ». Il appartient à un ensemble documentaire qui a été brinquebalé au cours du XXème siècle. Environ 10 000 cartons avaient été saisis par les Allemands en 1940 dans les bureaux du ministère de l'Intérieur avant d'être récupérés par l'Union soviétique. "Ce fonds devient le « fonds n°1 » des trésors de guerre conservés aux Archives spéciales centrales d'État à Moscou" précisent les Archives nationales ; "après de longues négociations diplomatiques, les archives sont restituées à la France entre 1994 et 2001, avec les autres archives publiques et privées connues sous le nom de « fonds de Moscou ».}, language = {fr}, urldate = {2022-04-27}, journal = {Archimag}, author = {Texier, Bruno}, year = {2021}, keywords = {20e siècle, Allemagne, France, Histoire, Patrimoine, Restitution, Russie}, }