@book{tallier_belgique_2021, title = {Belgique, {Congo}, {Rwanda} et {Burundi} : {Guide} des sources de l’histoire de la colonisation (19e-20e siècle)}, isbn = {978-2-503-59599-3}, url = {https://www.brepolsonline.net/action/showBook?doi=10.1484%2FM.STMCH-EB.5.127294&}, abstract = {Vaste question que celle des sources relatives à la colonisation belge en Afrique ! Alors que chercheurs et société civile réclament un (meilleur) accès aux « archives coloniales », il n’existait jusqu’ici aucun outil permettant d’identifier et de localiser toutes les sources disponibles en Belgique. Pourtant, ce sont près de 20 kilomètres linéaires d’archives relatives à la colonisation qui reposent dans plus de 80 institutions de conservation en Belgique. La rédaction du « Guide des sources de l’histoire de la colonisation (belge) » constitue donc une avancée cruciale dans l’identification et la description des archives relatives à l’État indépendant du Congo (1885-1908), au Congo belge (1908-1960) et au Ruanda-Urundi ([1916] 1923-1962) : archives produites par les souverains et les différents gouvernements, par les hommes et femmes politiques, par l’administration coloniale, par les entreprises, les missions religieuses, les universités, les fondations, le monde associatif et culturel et tous les autres acteurs de cette histoire dont les Africains bien évidemment. Sorte de GPS des archives coloniales, ce guide permet pour la première fois au citoyen et au chercheur, peu importe le continent sur lequel il vit, de savoir précisément qui conserve quoi sur le territoire belge. Il répond à une triple nécessité : scientifique, sociétale et mémorielle. Riche de plus de 1500 notices pour près de 2300 pages, cette publication propose une description sommaire et une remise en contexte de tous les fonds et collections d’archives coloniales conservés en Belgique, leur intérêt pour la recherche, leurs liens avec d’autres fonds et collections, etc. Une large et indispensable introduction replace les archives relatives à la colonisation belge dans le débat international et pose les questions très sensibles du partage de patrimoine, du retour des archives en Afrique et de la construction de la mémoire. Le guide est également accompagné d’un bilan historiographique fouillé, de pistes permettant de repérer les sources relatives à la colonisation belge conservées à l’étranger ou encore d’un cahier de plusieurs centaines d’illustrations qui souligne l’intérêt et la nécessité d’élargir les champs de la recherche aux sources iconographiques.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-18}, publisher = {Brepols Publishers}, author = {Tallier, Pierre-Alain and Van Eeckenrode, Marie and Van Schuylenbergh, Patrica}, year = {2021}, note = {pISBN: 978-2-503-59598-6 eISBN: 978-2-503-59599-3 doi: 10.1484/M.STMCH-EB.5.127294 Download: PDF(119.91MB)}, keywords = {19e siècle, 20e siècle, Archives coloniales, Belgique, Burundi, Congo, Rwanda}, } @book{duval_en_2021, address = {Paris}, title = {En quête de sources: dictionnaire critique}, isbn = {978-2-35723-158-0}, shorttitle = {En quête de sources}, url = {https://umontreal.on.worldcat.org/search/detail/1259402480?queryString=so%3A%28document%2A%29%20OU%20kw%3A%28archiv%2A%29&databaseList=283%2C638&origPageViewName=pages%2Fadvanced-search-page&clusterResults=true&expandSearch=false&translateSearch=false&queryTranslationLanguage=&lang=fr&scope=wz%3A11098&language=Fre&changedFacet=language&groupVariantRecords=false&year=2021..2021}, abstract = {Problématiser et déconstruire l'apparente évidence du concept de "sources historiques", tel est l'objectif du dictionnaire "En quête de sources". À travers les points de vue à la fois experts et originaux d'un grand nombre de spécialistes issus de domaines variés, l'ouvrage aborde les sources tout au long de leur cycle de vie. Loin d'être figées, ces dernières sont en perpétuel mouvement, suivant les courants historiographiques et les transformations de la société. Les entrées sont définies par trois fils conducteurs : le premier s'intéresse à l'invention de la source, autrement dit à la transformation des documents ou objets en sources, le deuxième est consacré à l'enseignement des sources - à travers notamment les disciplines de spécialité de l'École des chartes et leurs spécificités -, et le troisième explore la diversité de leur exploitation (édition, critique, transmission). Alors que l'École nationale des chartes célèbre son bicentenaire en 2021, ce volume, élaboré par le Centre Jean-Mabillon, repose sur la conviction qu'un dialogue continu entre chercheurs et acteurs de la conservation est indispensable à l'interprétation des traces du passé, tant en aval, pour celles qui sont déjà conservées, qu'en amont, pour celles qui sont destinées à l'être. Ce dictionnaire s'adresse notamment aux étudiants et aux chercheurs, principalement historiens, en contact avec des sources primaires ou s'intéressant à la construction du savoir historique. Il est également destiné aux professionnels de la conservation, essentiellement en archives et en bibliothèques.}, language = {Français}, publisher = {École nationale des Chartes}, author = {Duval, Frédéric}, year = {2021}, note = {Section: 1 vol. (446 p.) ; 22 cm.}, keywords = {Cycle de vie, Histoire, Recherche, Source}, } @book{boukara_shoah_2021, title = {La {Shoah}. {Au} cœur de l'anéantissement}, isbn = {979-10-210-4736-5}, url = {https://www.tallandier.com/livre/la-shoah/}, abstract = {L’histoire de la Shoah s’appuie sur des millions de pièces d’archives conservées aux quatre coins du monde. Chacune participe à l’écriture de cette histoire pour les générations actuelles et futures. Pour la première fois, des historiens européens ont choisi près de 300 de ces documents et les décryptent. Photographies, dessins, lettres, rapports, témoignages nous plongent au cœur de l’anéantissement et nous aident à comprendre les mécanismes du génocide et ses conséquences, comme les résistances qui lui furent opposées. Un livre patrimonial, indispensable à la transmission de la mémoire de la Shoah.}, language = {fr-FR}, urldate = {2022-04-18}, publisher = {Tallandier}, author = {Boukara, Philippe and Bruttman, Tal and Chapoutot, Johann and Kotek, Joël and Kreutzmuller, Christoph and Cywinski, Piotr}, year = {2021}, keywords = {20e siècle, Histoire}, } @book{stoler_au_2019, address = {Paris, France}, series = {En temps \& lieux}, title = {Au cœur de l'archive coloniale. {Questions} de méthode}, isbn = {978-2-7132-2773-8}, url = {http://editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/au-coeur-de-larchive-coloniale/}, abstract = {Au cœur de l’archive coloniale entraîne le lecteur dans les méandres de la production archivistique des Indes néerlandaises du XIXe siècle. À partir des documents publics, des correspondances officielles et privées et des rapports des commissions, il livre une réflexion nuancée sur le contenu et la forme des archives en tant que dispositif de gouvernance coloniale. Cette ethnographie révèle les contradictions et les angoisses de l’empire, ainsi que les doutes de ses administrateurs. Elle jette un éclairage nouveau sur le rôle des sentiments auxquels le colon européen était aux prises, écartelé entre un État colonial lointain, gouvernant par-delà les frontières, au gré des débarquements des bateaux courrier, et ses liens tangibles avec la culture et la population locales. Ann Laura Stoler propose une méthode de (re)lecture des archives qui déconstruit les catégories et les affirmations établies, mais aussi la représentation de soi de l’État colonial. En mettant au jour la subversion politique contenue dans les sentiments, elle apporte une contribution décisive à l’historiographie contemporaine.}, publisher = {EHESS}, author = {Stoler, Ann Laura}, year = {2019}, note = {préface d'Arlette Farge}, } @book{philippe_poirrier_historiographie_2011, address = {Dijon, France}, title = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/historiographie.html}, abstract = {Introduction Le « moment archives » – nous empruntons cette qualification à la contribution de Vincent Duclert – témoigne d’une conjoncture historiographique marquée par une plus grande interrogation des historiens sur leur pratique[1]. Les liens intrinsèques qui unissent archivistique et historiographie ont toujours été reconnus. Toutefois ces rapports se sont construits le plus souvent autour d’une opposition schématique : d’un côté la collecte et l’inventaire, de l’autre l’analyse et la synthèse. Car force est de reconnaître qu’archivistique et écriture de l’histoire sont deux disciplines, et deux opérations distinctes ayant des objets propres. L’interrogation sur ces liens n’est pas neuve, elle a su trouver sa place dans les débats professionnels depuis de nombreuses années[2]. En revanche, la grande majorité des historiens se sont jusqu’à ce jour peu souciés d’en faire l’examen. Certains philosophes, notamment Michel de Certeau – la contribution de François Dosse le souligne avec force – et Paul Ricœur, ont été plus prolixes. Leurs réflexions épistémologiques ont su replacer la construction de l’écriture de l’histoire dans la continuité de l’opération archivistique, et illustrent de ce fait un rapprochement pour penser ces deux opérations en un monde commun, et non plus en contradiction. A l’aune de ces essais, l’histoire ne commencerait pas par la seule parole de l’interprétation, elle serait toujours médiatisée par la technique et dépendrait alors autant de l’archivistique de son époque, que du degré de technicité mis en œuvre pour la collecte des documents par l’historien. Depuis plusieurs années cependant, les historiens sont davantage sensibles à la question de la construction des fonds archivistiques, et considèrent comme essentiel d’en comprendre les logiques, et d’en saisir toutes les conséquences sur la « Fabrique de l’histoire »[3]. Le renouveau de l’érudition pour les périodes médiévales et modernes, le débat sur les « archives de Moscou » pour la période contemporaine, des échanges renouvelés entre archivistes et historiens ont largement contribué à ce nouvel intérêt que portent de nombreux chercheurs aux questions archivistiques. Cette livraison de Territoires contemporains propose, au travers d’exemples précis, d’objectiver une pratique, l’archivistique, et tenter de mesurer les implications sur la scientificité du discours historien et sur l’élaboration des méthodes historiques. « Penser épistémologiquement l’archivistique et la replacer dans son historicité, souligne Julie Lauvernier, ce n’est pas seulement considérer la mise en archive comme une condition d’existence du matériel historique, c’est l’appréhender comme un geste historiographique, et non simplement technique ». Bertrand Müller replace la relation entre « Historiographie et archivistique » dans le cadre des régimes documentaires qui se sont succédés depuis deux siècles : le régime archivistique, le régime de la documentation et enfin, depuis les années 1970, le régime issu de la numérisation et de la Toile. Les trois contributions suivantes, signées respectivement par Julie Lauvernier, Odile Parsis-Barubé et Christine Nougaret, analysent les logiques du régime archivistique, de 1750 à l’aube de la Troisième République : classer et inventorier ; respecter les fonds ; exiger une érudition consciencieuse. Un véritable code de la pratique archivistique se construit progressivement, et permet à la fois d’envisager une histoire des progrès de la civilisation et de contribuer à l’affirmation de l’histoire locale. Un siècle plus tard, la question des « archives de Moscou » témoigne à la fois des dangers d’une posture néo-positiviste, mais aussi des interrogations et débats que suscitent ces découvertes d’archives nouvelles. Les contributions de François-Xavier Nérard et de Jean Vigreux, consacrées respectivement aux archives de l’Etat soviétique de la période stalinienne et aux archives du PCF, soulignent combien le renouveau historiographique n’est pas réductible à cette révolution documentaire. Elles confirment que pour l’historien contemporanéiste, l’histoire des fonds mobilisés est également un impératif méthodologique. Dans sa postface, Françoise Hildesheimer revient notamment sur les innovations suscitées par la montée en puissance de l’Internet. Elle souligne combien cette « révolution numérique » nécessite un nouveau rapport à la mémoire et à sa conservation qui constitue, pour le monde de la conservation, un défi à la fois technologique et conceptuel. Le défi à relever est particulièrement vertigineux. Emmanuel Hoog rappelait, dans Mémoire année zéro (2009), qu’«à l’âge numérique, toute information produite est ipso facto une archive qui s’ignore, au sens où elle peut être non seulement stockée, mais surtout aisément identifiée et cataloguée ». Et d’ajouter « de plus en plus l’acte de créer et celui de conserver tendant ainsi à devenir indissociables. Par sa capacité à s’autoréférencer, Internet apporte une nouvelle dimension : tout contenu en ligne se voit automatiquement indexé dans les moteurs de recherche, faisant de la Toile la plus gigantesque base de données imaginables ». Cette livraison constitue les actes d’une journée d’études, organisée le 24 avril 2008 avec l’aide de Julie Lauvernier, dans le cadre des activités du thème « Cultures et sociétés » du Centre Georges Chevrier. Les contemporanéistes du CGC – initialement réunis dans le cadre de l’Institut d’histoire contemporaine (IHC) animé par Serge Wolikow – ont développé une réflexion pérenne sur les archives depuis le colloque de 1994 consacré aux archives de Moscou, à partir des archives des mouvements sociaux, du mouvement ouvrier, et des partis de gauche[4]. Depuis 2004, les membres du Centre Georges Chevrier sont étroitement associés au programme Archives des Sciences Humaines et Sociales (ARSHS), piloté par la MSH de Dijon sous la direction de Serge Wolikow. L’objectif est de développer une politique de conservation et de traitement des patrimoines scientifiques et culturels des Sciences humaines et sociales en France. Les archives de la recherche, des chercheurs et des établissements de recherche et d’enseignement sont aujourd’hui menacées faute de solution efficace de conservation. Ces archives constituent pourtant une documentation essentielle à trois égards : elles contiennent des données et une documentation irremplaçables pour la connaissance et la compréhension des sociétés modernes ; elles représentent des matériaux élaborés et accumulés par les chercheurs, essentiels à l’établissement de la scientificité des SHS ; elles offrent des gisements documentaires indispensables pour une histoire renouvelée et documentée des SHS. Les premiers résultats sont accessibles[5]. Ce réseau a notamment organisé en mars 2009, en partenariat avec l'Institut d'histoire du temps présent, une journée sur « Les historiens en leurs archives »[6]. En s’appuyant sur ces expériences acquises, le département d’histoire de l’université de Bourgogne a ouvert une formation professionnalisante dans le cadre d’un master 2 : « Archives des XXe et XXIe siècles européens : du papier au numérique ». Cette formation pluridisciplinaire, initiée par Serge Wolikow et Jean Vigreux, animée aujourd’hui par Serge Wolikow et Xavier Vigna, propose des contenus informatifs et une réflexion épistémologique, à des étudiants qui viennent pour la plupart d’histoire. Les cours, centrés en priorité sur la période très contemporaine, associent réflexions sur la production des archives, leurs usages à la fois scientifiques et patrimoniaux. Il ne s’agit pas seulement de faire de nos étudiants de bons archivistes, mais de les rendre capables de valoriser ces archives tant auprès des entreprises, des collectivités publiques que du monde de la recherche. L’objectif est de former des professionnels de la gestion d’archives papier et numériques : chargés de mission des collectivités territoriales appelés à traiter des archives numériques et en à assurer la conservation ; chargés de mission dans les entreprises appelés à gérer les archives anciennes, mais aussi à préparer la gestion des archives produites au cours de l’activité ; assistants techniques et ingénieurs d’étude des laboratoires de recherche pour les former au traitement spécifique des archives des savoirs.}, publisher = {Territoires contemporains}, editor = {Philippe Poirrier and Julie Lauvernier}, year = {2011}, } @book{revue_suisse_dhistoire_ecriture_2003, title = {Ecriture de l’histoire et archives. {Geschichtsschreibung} und {Archivwesen}}, volume = {53/2}, url = {https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=szg-006:2003:53#280}, urldate = {2020-01-23}, publisher = {Société Suisse d'Histoire}, author = {Revue suisse d'histoire}, year = {2003}, }