@article{anheim_science_2019, title = {Science des archives, science de l’histoire}, volume = {74e année}, issn = {978271322800}, url = {https://www.cairn.info/revue-annales-2019-3-4-page-505.htm}, doi = {10.1017/ahss.2020.56}, abstract = {« Mais qu’est-ce donc que l’histoire ? Je vais vous le dire… Vous recueillez les faits. Pour cela vous allez dans les Archives. Ces greniers à faits. » Lorsque Lucien Febvre veut attaquer les historiens traditionnels dont il critique le positivisme, il choisit les archives – l’institution autant que les séries –, qui deviennent caractéristiques du déni de l’opération historiographique et de la naturalisation des données historiques. L’histoire qui intéresse Febvre, et avec lui les Annales, est différente : « L’histoire est choix. Arbitraire, non. Préconçu, oui. » De cette position découle une exigence : faire de l’histoire-problème consiste peut-être avant tout à réfléchir au processus continu qui va de la production de documents écrits à leur transformation en archives, puis en « sources » pour la recherche historique. Si, dès les années 1930, l’histoire sociale a tenté, avec plus ou moins de succès, de s’affranchir de l’illusoire transparence des archives en utilisant une grille de lecture sociologique ou des outils quantitatifs et sériels, il a fallu attendre le tournant des années 1970 pour que l’évidence des archives soit globalement remise en cause au sein de la discipline historique. Les propositions de Michel Foucault, de Hayden White et de Michel de Certeau, ainsi que la réflexion sur les protocoles d’enquête en anthropologie et en sociologie, ont alors suscité de nouvelles approches.}, language = {FR}, number = {3-4}, journal = {Annales. Histoire, Sciences Sociales}, author = {Anheim, Étienne}, year = {2019}, note = {Place: Paris Publisher: Éditions de l'EHESS}, pages = {505--520}, } @article{gagnon-arguin_association_2019, title = {L'{Association} des archivistes du {Québec} à travers « ses » histoires}, volume = {48}, url = {https://archivistes.qc.ca/cora/article_un.php?article_id=650}, abstract = {À partir d'une approche historiographique, cet article reprend les différents textes ou publications qui ont porté sur l'histoire de l'Association des archivistes du Québec (AAQ), de 1974 à nos jours, en soulignant les grandes lignes de leur contenu. Il signale, entre autres, les articles écrits à l'occasion des anniversaires de la fondation de l'Association et présentés particulièrement dans la revue Archives. Il mentionne aussi les textes publiés dans d'autres revues québécoises ou étrangères. En faisant cette synthèse, l'article veut témoigner de l'évolution de l'AAQ et de ses préoccupations à travers le temps.}, number = {1}, journal = {Archives}, author = {Gagnon-Arguin, Louise}, year = {2019}, note = {Number: 1}, pages = {41--53}, } @article{monty_les_2020, title = {Les archi­ves comme ciment de l’unité natio­nale : repè­res his­to­ri­ques et vitrine de l’admi­nis­tra­tion came­rou­naise}, issn = {0016-5522}, url = {https://www.archivistes.org/L-archivistique-objet-de-recherche-Explorations-en-France-et-a-l-international}, abstract = {Depuis plus de trois ans, le Cameroun tra­verse une crise socio­po­li­ti­que pro­fonde et sans pré­cé­dent. C’est par des reven­di­ca­tions cor­po­ra­tis­tes qu’elle a vu le jour en 2016. Puis, quel­que temps plus tard, elle s’est muée en crise poli­ti­que avec des reven­di­ca­tions allant jusqu’à tou­cher la forme de l’État. Elle porte doré­na­vant l’appel­la­tion de crise anglo­phone ou crise du nord-ouest et du sud-ouest, pour dési­gner les deux régions anglo­pho­nes du Cameroun. Comprendre cette crise, c’est aussi faire un retour sur une partie de l’his­toire poli­ti­que et sociale mais par­fois colo­niale du Cameroun. Ce retour aux sour­ces (docu­men­tai­res) est aussi syno­nyme de l’ouver­ture, de la consul­ta­tion et de l’exploi­ta­tion des archi­ves. La consul­ta­tion et l’exploi­ta­tion de ces archi­ves pour­raient ainsi nous per­met­tre d’appré­cier et d’appré­hen­der la crise sus évoquée. À côté de cette crise, l’admi­nis­tra­tion publi­que came­rou­naise appa­raît elle-même comme un lieu idéal d’expres­sion et d’ana­lyse des docu­ments d’archi­ves. Cet arti­cle vise à appré­hen­der une partie de l’his­toire poli­ti­que et sociale du Cameroun de l’indé­pen­dance à nos jours à tra­vers les archi­ves mais aussi les docu­ments admi­nis­tra­tifs. Ce par­cours nous sert d’alibi pour appré­cier la ges­tion des docu­ments dans l’admi­nis­tra­tion publi­que came­rou­naise aujourd’hui, mais sur­tout d’ana­ly­ser les­dits docu­ments à l’épreuve de leur mis­sion dans une ins­ti­tu­tion par­ti­cu­lière. Sur cette base, nous pen­sons que, faire une ana­lyse docu­men­taire de cer­tai­nes archi­ves his­to­ri­ques et docu­ments admi­nis­tra­tifs peut donner lieu à une plu­ra­lité d’ana­lyse.}, number = {257}, journal = {La Gazette des archives}, author = {Monty, Jacques Albert}, year = {2020}, note = {Number: 257}, } @article{muller_archives_2001, title = {Des archives en mutation et du vertige de l'historien. {Remarques} historiographiques}, volume = {27}, journal = {Studien und Quellen = Études et sources}, author = {Muller, Bertrand}, year = {2001}, pages = {49--63}, } @article{pratte_remedier_2020, title = {Remédier aux silences : le cas des {Archives} nationales de la {Mongolie}}, volume = {37}, issn = {0712-2330}, doi = {10.7202/1073064ar}, abstract = {Cet article se penche sur l’apport de nouvelles archives au travail des historiens de la Chine, et plus spécifiquement, sur le cas des Archives nationales de la Mongolie Khalkha, qui fit partie de l’empire des Qing de 1690 à 1911. Nous examinerons le lien entre la matérialité documentaire et les prémices épistémologiques du domaine de l’histoire de la Chine et de ses frontières.}, language = {FR}, number = {2}, urldate = {2021-04-16}, journal = {Cahiers d'histoire}, author = {Pratte, Anne-Sophie}, year = {2020}, note = {Publisher: Cahiers d'histoire}, pages = {25--40}, } @article{rubio_archives_2021, title = {Archives de la diplomatie linguistique : explorer les rôles des femmes pour réécrire l’histoire ?}, copyright = {La revue GLAD! est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.}, issn = {2551-0819}, shorttitle = {Archives de la diplomatie linguistique}, url = {https://journals.openedition.org/glad/3170}, abstract = {Cet article s’attachera à esquisser des pistes de recherche sur les femmes dans les archives de la diplomatie linguistique au tournant du XIXe-XXe siècle. À partir de deux types d’archives, les archives diplomatiques émanant du consulat général de France à Jérusalem et les archives de l’École de préparation des professeurs de français à l’étranger, il s’agira de comprendre la place attribuée aux femmes et les rôles joués par les femmes. Cette analyse s’appuiera à la fois sur les traces effectives des femmes dans les archives et sur des questionnements épistémologiques sur la mise en récit des traces et des absences.}, language = {fr}, number = {11}, urldate = {2022-04-14}, journal = {GLAD!. Revue sur le langage, le genre, les sexualités}, author = {Rubio, Clémentine}, year = {2021}, note = {Number: 11 Publisher: Association Genres, sexualités, langage}, keywords = {Archives diplomatiques, Genre}, } @article{sergent-mirebault_fabrique_2021, title = {La fabrique des archives : le point de vue des archivistes des {Archives} départementales d’{Indre}-et-{Loire} à propos du fonds {Menie} {Grégoire}}, copyright = {La revue GLAD! est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.}, issn = {2551-0819}, shorttitle = {La fabrique des archives}, url = {https://journals.openedition.org/glad/3124}, abstract = {Le fonds d’archives Menie Grégoire (66J) est aujourd’hui conservé aux Archives départementales d’Indre-et-Loire. Entre 1967 et 1981, la journaliste et animatrice radiophonique Menie Grégoire a construit un espace de parole et d’écoute sur les ondes de RTL mais aussi dans la boite aux lettres de la radio où les témoignages de femmes, et parfois d’hommes, arrivaient par dizaines. Plus de 80 000 lettres et de 2000 bandes sonores magnétiques sont conservées et accessibles au public. Ces archives constituent aujourd’hui dans le champ de l’histoire sociale et des études du genre des traces inédites du langage quotidien des femmes qui s’expriment à une période singulière où la parole des femmes se libère sur des sujets tels que la contraception, la sexualité, l’exploitation par le travail domestique et reproductif, la retraite, l’éducation des enfants, etc. Ces archives renseignent aussi sur les dispositifs d’information, de communication et de mobilisation à l’œuvre dans une société donnée (correspondances épistolaires et témoignages radiophoniques). Pour cet article, nous avons souhaité donner la parole aux archivistes du service d’Archives départementales qui conservent ce fonds afin de remonter le fil et les traces de cette histoire d’archives.}, language = {fr}, number = {11}, urldate = {2022-04-14}, journal = {GLAD!. Revue sur le langage, le genre, les sexualités}, author = {Sergent-Mirebault, Mathilde}, year = {2021}, note = {Number: 11 Publisher: Association Genres, sexualités, langage}, keywords = {Archives, Archives départementales, Archiviste, Fonds, France, Genre}, }