@article{oury_archivage_2017, title = {L'archivage du {Web} : bibliothèques et archives à la croisée des chemins}, volume = {47}, issn = {0044-9423}, url = {https://id.erudit.org/iderudit/1041828ar}, doi = {10.7202/1041828ar}, abstract = {Le Web est devenu, en quelques années, un support essentiel de diffusion de l’information. Cependant, la nature même du Web remet en cause une des fonctions principales des institutions culturelles : la conservation du patrimoine. Cela est d’autant plus le cas pour les bibliothèques nationales qu’elles sont souvent en charge, au titre de leur mission de dépôt légal, de la collecte et de la conservation de l’ensemble de la production scientifique et culturelle d’une nation. Pour faire face aux défis que représentait l’archivage d’une masse de données aussi vaste et aussi hétérogène, les bibliothèques ont donc été amenées à questionner leurs approches. Elles ont dû notamment s’inspirer des démarches d’autres communautés professionnelles, particulièrement celle des archivistes. La terminologie et certaines méthodes archivistiques ont souvent été employées : accent mis sur la collecte, pratique de l’échantillonnage… De fait, les collections constituées ont elles-mêmes un statut hybride, tenant à la fois de la publication et du document d’archives. Puisque les archives du Web sont des artefacts, des agrégats complexes, la question de l’authenticité prend également une place déterminante. L’ouverture à de nouvelles approches– qui ne signifie pas forcément une fusion des identités professionnelles – doit inciter à la coopération entre institutions.}, language = {FR}, number = {1}, urldate = {2019-10-30}, author = {Oury, Clément}, year = {2017}, pages = {107--124}, } @article{di_cosmo_software_2020, title = {Software {Heritage} : l’archive universelle des codes sources du logiciel}, url = {http://www.annales.org/enjeux-numeriques/2020/resumes/juin/10-en-resum-FR-AN-juin-2020.html#10FR}, abstract = {Le logiciel est au cœur de toutes les activités de nos sociétés modernes, et le code source de ces logiciels contient ainsi une partie grandissante de nos connaissances techniques, scientifiques et organisationnelles, jusqu’à devenir une partie de notre patrimoine culturel. Il est aujourd’hui essentiel de préserver ce patrimoine : c’est la mission relevée par Software Heritage, qui construit une archive universelle spécifiquement conçue pour les codes sources des logiciels, un bien commun qu’il faut rendre disponible à tous. La tâche est immense et les enjeux sont colossaux : il s’agit d’un côté de préserver le passé du logiciel, ce qui demande un effort de recherche considérable, et il s’agit de l’autre côté de construire un grand instrument permettant d’observer le développement logiciel présent et de préparer de meilleurs logiciels pour le futur. Il s’agit aussi de construire une infrastructure internationale pour réconcilier la préservation de ce bien commun avec la souveraineté des nations.}, number = {10}, journal = {Enjeux numériques}, author = {Di Cosmo, Roberto}, year = {2020}, note = {Number: 10}, } @article{du_castel_les_2021, title = {Les traces numériques : portée des enjeux économiques et/ou de surveillance dans une société de connaissances}, volume = {10}, issn = {2495-5906}, url = {https://revue-cossi.numerev.com/numeros/71-revue-10-traces-numeriques-et-durabilite-temporalites-usages-ethique}, abstract = {Avec la pandémie de coronavirus, le numérique s’est imposé comme un incontournable des nouveaux écosystèmes actuels en pleine évolution disruptive. Le vecteur numérique n’est pas anodin car il laisse des traces. Celles-ci sont enregistrées et deviennent des données et ce, qu’elles aient été déposées intentionnellement, avec ou sans le consentement implicite, de leurs propriétaires. Or, les données créent de la valeur et sont stratégiques. Qu’elles soient publiques ou privées, elles sont stockées, récupérées, traitées et analysées. Ces traces deviennent à la fois valeur et source d’information, puis le cycle se reproduit. Traces et données ont donc une valeur. Celle-ci est un levier de l’économie de la gratuité qui s’autofinance par ce biais. Une trace a sa propre temporalité et celle-ci devient indéfinie avec Internet. Dès lors, cette trace reste accessible techniquement. Ainsi, les acteurs et les organisations sont confrontés à de nouvelles vulnérabilités qui peuvent devenir autant d’enjeux économiques, financiers, éthiques et identitaires. De ce fait découle un Internet social référencé qui personnalise l’information validée par les pairs, pour aboutir plus largement à une économie de la référence. Ces traces sont multiples. Elles peuvent être liées à des visites de sites, des publications ou encore découler de l’internet des objets (IOT), etc. Ainsi, ces traces permettent la remontée d’activités numériques. Toutefois, la maîtrise de ces traces n’est pas pour autant une variable aisée. En effet, seule une contre-présence numérique permet de reléguer des traces devenues indésirables, dans les profondeurs de l’internet. Toutes ces traces créent un profil numérique unique largement exploité, traité et utilisé par les géants du numérique. Ce profil numérique est un vecteur de reconnaissance de l’utilisateur et un facilitateur d’accès à la bonne recherche au bon moment. Dans ce contexte, les outils numériques constituent des défis en termes de connaissances et de compétences pour les acteurs, tout en étant des opportunités pour les organisations en termes de mémoire et de traçabilité numériques. Le télétravail fortement développé en raison de la pandémie a accru les traces numériques visibles et invisibles engendrant de nouveaux défis de stockage et de nouvelles menaces cybernétiques, de contrôle et de surveillance. Cette communication s’interroge sur les différents enjeux, tant économiques que de contrôle et de surveillance. La société des connaissances va-t-elle engendrer de nouveaux modèles économiques et patrimoniaux numériques ? Les nouvelles disruptions découlant des traces vont-elles influencer les écosystèmes en mutation ? Ainsi, cette communication repose sur trois axes. Le premier axe concerne les traces numériques en lien avec les nouveaux Business Models. Le deuxième axe porte sur les traces numériques en relation avec le patrimoine numérique. Le troisième axe envisage les traces numériques comme des smart datas dans le contexte de l’apprentissage tout au long de la vie.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-13}, journal = {Revue COSSI}, author = {Du Castel, Viviane}, year = {2021}, keywords = {Data, Identité, Numérique, Sécurité}, } @article{henno_pourquoi_2021, title = {Pourquoi laissons-nous des traces numériques ? {L}'hypothèse de la volonté (ou de l'illusion ?) d'accéder à une forme d'éternité construite}, issn = {2495-5906}, url = {https://revue-cossi.numerev.com/numeros/71-revue-10-traces-numeriques-et-durabilite-temporalites-usages-ethique}, abstract = {Pourquoi les utilisateurs du numérique acceptent-ils de laisser des traces alors que la plupart de ces internautes savent que ces informations peuvent-être utilisées pour tenter d'évaluer et d'influencer leurs comportements commerciaux, politiques ou sécuritaires ? Pour tenter de répondre à cette question, nous avons considéré les traces numériques comme des instruments transitionnels puis tenté de définir les projections et les schèmes mobilisés lorsque nous laissons de telles traces. L'analyse technique, sémiotique puis anthropologique des traces analogiques et numériques nous a amenés à définir la trace numérique comme un contrat (au sens de norme, de transaction et de promesse) entre un internaute et une plateforme de publication : en particulier, les traces numériques intentionnelles sont une promesse, au sens où certaines plateformes (Facebook par exemple) auxquelles nous les confions s'engagent, en contrepartie, à les conserver éternellement. Une des causes possibles qui incitent les utilisateurs de dispositifs techniques à laisser des traces, serait-elle alors une volonté, inconsciente apparemment, d’accéder à une certaine dimension de permanence, y compris au-delà de leur propre existence ? Pour tenter de valider cette hypothèse nous avons mené des entretiens compréhensifs auprès d'utilisateurs de Facebook. En conclusion, les traces numériques semblent donc bien être, pour certains utilisateurs de Facebook, des instruments transitionnels, leur permettant de se projeter dans un au-delà, menant à une forme de permanence. Notre travail nécessiterait cependant d'être confirmé par des entretiens compréhensifs supplémentaires menés auprès d'utilisateurs d'autres RSN (Réseaux Sociaux Numériques).}, language = {fr}, number = {10}, urldate = {2022-04-13}, journal = {Revue COSSI}, author = {Henno, Jacques}, year = {2021}, keywords = {Document, Histoire, Identité, Réseaux sociaux, Traçabilité, Web}, } @article{lakel_my_2021, title = {My web intelligence : un outil pour l’analyse du web et des réseaux}, volume = {1}, url = {https://www.cairn.info/revue-i2d-information-donnees-et-documents-2021-1-page-96.htm}, doi = {10.3917/i2d.211.0096}, abstract = {L’analyse des sources ouvertes nécessite des outils qui soient capables d’effectuer des crawls de sites web pour mieux les catégoriser et faciliter leurs analyses sous des formes notamment cartographiques. Basé sur l’analyse des communautés en ligne et des controverses, My Web Intelligence est un outil pour les digital studies dont l’intérêt dépasse les seuls intérêts de la recherche pour faciliter l’étude et l’analyse des réseaux d’influence et des stratégies de viralité de l’information.}, language = {FR}, number = {1}, journal = {I2D - Information, données \& documents}, author = {Lakel, Amar}, year = {2021}, note = {Place: Paris Publisher: A.D.B.S.}, keywords = {Archivage des données, Collecte, Données ouvertes, Humanités numériques, Information, Web}, pages = {96--103}, }