@article{renaut_les_2021, title = {Les archives de la {Cinémathèque} française}, volume = {51}, issn = {9791035106423}, url = {https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2021-1-page-151.htm}, doi = {10.3917/sr.051.0151}, abstract = {Le 12 décembre 2017, en plein mouvement \#metoo, Libération publiait une tribune de Laure Murat intitulée « Blow up, revu et inacceptable » ; l’historienne y expliquait qu’à l’aune des débats sur les violences sexuelles faites aux femmes, revoir le film d’Antonioni cinquante ans après sa sortie obligeait à réviser son jugement. Ce texte a suscité de vives polémiques, certains le résumant à un appel à la censure, mais, s’il a eu un mérite, assez peu repéré néanmoins, c’est celui de poser la question des manières de voir les images et plus précisément d’interroger une activité spécifique : le « revisionnage ». S’il existe une stimulante réflexion consacrée à l’expérience de la vision, l’acte de « revision », et toutes les modalités qu’il implique, a en revanche été peu envisagé pour lui-même. Il est pourtant inséré au coeur des pratiques sociales les plus ordinaires, celles des artistes comme des chercheurs, celles des critiques professionnels comme du public le plus large. Il se rattache à de multiples activités culturelles qui concernent aussi bien l’audiovisuel, avec par exemple les rééditions en vidéo et les rétrospectives dans les salles, que les images fixes, avec la redécouverte d’artistes à l’occasion d’expositions…}, language = {FR}, number = {1}, journal = {Sociétés \& Représentations}, author = {Renaut, Aurore}, year = {2021}, note = {Place: Paris Publisher: Éditions de la Sorbonne}, keywords = {Archives, Cinéma, France}, pages = {151--161}, } @article{massiani__2021, title = {« {Danse} et {Architecture} »}, copyright = {In Situ Revues des patrimoines est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.}, issn = {1630-7305}, url = {https://journals.openedition.org/insitu/33169}, doi = {10.4000/insitu.33169}, abstract = {C’est à l’endroit de la pratique du patrimoine et autour de la question de la valorisation d’un patrimoine par une pratique artistique que le projet « Danse et Architecture » a été initié : comment aborder la mise en valeur du patrimoine d’un lycée par l’art chorégraphique in situ ? En s’inscrivant dans le patrimoine qu’est le lycée, de quelle façon le corps, en l’occurrence celui des élèves, peut-il rendre sensible son héritage ? En collaboration avec Adeline Barré, chargée des actions pédagogiques à la Maison de l’architecture et des espaces en Bretagne (MAeB), j’ai donc proposé au lycée Émile-Zola à Rennes un projet d’éducation artistique et culturel dans lequel la danse et l’architecture pouvaient être convoquées de façon interdisciplinaire. Initialement prévu pour être présenté en septembre 2020, c’est dans la perspective des Journées européennes du patrimoine 2021 qu’il s’inscrit aujourd’hui. La temporalité du projet ayant changé, ce n’est pas son processus de création que je vais présenter mais la manière dont il a été pensé. À partir des questions initialement soulevées, je tâcherai de présenter ses objectifs, les étapes de travail envisagées avec les élèves, et finalement la manière dont il pourrait s’insérer dans le dispositif « Le patrimoine de mon lycée » 2021 (délégation académique à l’Éducation artistique et à l’Action culturelle (DAAC) de l’Académie de Rennes).}, language = {fr}, number = {45}, urldate = {2022-04-13}, journal = {In Situ. Revue des patrimoines}, author = {Massiani, Léna}, year = {2021}, note = {Number: 45 Publisher: Ministère de la culture et de la communication, direction générale des patrimoines}, keywords = {Architecture, Art, Chorégraphie, Création, Exploitation des archives, Patrimoine, Valorisation}, } @article{joly-parvex_exposer_2021, title = {Exposer le patrimoine des écoles d’art en {Europe} : un intérêt résolument contemporain}, copyright = {In Situ Revues des patrimoines est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.}, issn = {1630-7305}, shorttitle = {Exposer le patrimoine des écoles d’art en {Europe}}, url = {https://journals.openedition.org/insitu/29326}, doi = {10.4000/insitu.29326}, abstract = {Les écoles d’art des grandes capitales européennes fondées à travers l’Europe, du xviie au xviiie siècle, formulent aujourd’hui les mêmes questions : comment mieux connaître et mieux valoriser le patrimoine des écoles d’art, et à quelles fins ? De l’ouverture d’un nouvel espace muséal à la Royal Academy de Londres en 2016 à celle de la collection anatomique de Dresde en 2018, force est de constater que partout en Europe l’intérêt se porte sur ces collections atypiques dans l’univers muséal, où les chefs-d’œuvre se mêlent aux dessins et plâtres pédagogiques. Montrer ces collections, c’est donner à voir l’histoire de l’enseignement des artistes, la manière dont « le devenir artiste » s’enseigne, parfois avec des injonctions contradictoires et des approches variées. Les réponses apportées dans les grandes académies européennes diffèrent en raison de leurs histoires, confondues puis séparées de l’institution muséale, et parfois de la section archéologique de l’université. En parcourant l’Europe, de Londres à aux grandes villes allemandes, de Madrid à Vienne en poussant jusqu’à Saint-Pétersbourg, cet article veut offrir un panorama des choix muséographiques opérés afin de valoriser le patrimoine des écoles d’art. Les collections, parfois rapidement qualifiées de « pédagogiques », témoignent de l’histoire du regard porté sur les modèles italiens puis sur l’art gréco-romain, ou la ténacité du modèle naturaliste. C’est ainsi une histoire du regard artiste qui se révèle, comme le montrent les choix opérés à la Royal Academy de Londres.}, language = {fr}, number = {43}, urldate = {2022-04-13}, journal = {In Situ. Revue des patrimoines}, author = {Joly-Parvex, Morwena}, year = {2021}, note = {Number: 43 Publisher: Ministère de la culture et de la communication, direction générale des patrimoines}, keywords = {Art, Collection, Enseignement, Europe, Inventaire, Musée, Muséographie}, } @article{gagne_dion_archives_2021, title = {Des archives vivantes}, issn = {0024-2020}, url = {https://id.erudit.org/iderudit/96818ac}, abstract = {Dans la dernière édition du Festival Trans-Amériques assemblée par le directeur artistique Martin Faucher, trois pièces de théâtre travaillent l’archive en classant des témoignages et en collectionnant des souvenirs. Ces spectacles mettent en scène, chacun avec une approche narrative singulière, des protocoles pour organiser la mémoire et conserver de précieux morceaux d’humanité. Attirée par l’idée que des artistes aux esthétiques bien distinctes choisissent d’aborder et de construire des archives vivantes, j’ai voulu m’intéresser à ce que l’art éphémère du théâtre pouvait apporter à ces traces humaines. Comment l’idée trois fois déclinée de la conservation est-elle explorée par un art qui exalte le présent ?}, language = {FR}, number = {332}, urldate = {2022-04-15}, journal = {Liberté}, author = {Gagné Dion, Chloé}, year = {2021}, note = {Publisher: Collectif Liberté}, keywords = {Archives, Art, Mémoire, Théâtre}, pages = {72--73}, } @article{pierre_fabrique_2020, title = {La {Fabrique} de l’animation : document(s) avec / sur}, volume = {90}, issn = {9782370290908}, url = {https://www.cairn.info/revue-1895-2020-1-page-203.htm}, doi = {10.4000/1895.7787}, abstract = {Le colloque international « La Fabrique de l’animation : document(s) avec / sur » (3, 4, 5 avril 2019, Campus du Mirail et ENSAV, Toulouse) organisé par Patrick Barrès, Bérénice Bonhomme, Xavier Kawa-Topor, Anne Le Normand et Pascal Vimenet s’insère dans le cadre d’une collaboration entre la NEF animation et le laboratoire de recherche Lara-Seppia de l’Université de Toulouse Jean Jaurès. Au centre de la réflexion, les documents qui entourent, accompagnent et excèdent la création du film animation. Du storyboard à sa mise en mouvement, l’animatique, en passant par les notes de chantier, la fabrique de l’animation a cela de particulier qu’elle produit un nombre exponentiel de documents, de nature variée et qui sont inhérents à la fois au processus de création et à l’œuvre finale. Ils permettent de questionner sa nature, sa genèse, les normes sur lesquelles elle s’appuie ou qu’elle réfute. L’origine et la forme même de ces documents est elle aussi en question. En introduction du colloque, Patrick Barrès et Bérénice Bonhomme (Toulouse Jean Jaurès) présentent les deux entrées de la réflexion : documents avec et documents sur, en insistant sur la porosité qui existe entre elles. Les documents de chantiers, annexes, tout comme les documents déployés et produits dérivés peuvent prendre des formes hybrides aux fonctions diverses. Ils peuvent instruire tout comme ils expriment des incertitudes et chacun des documents conserve en lui-même un potentiel devenir, une œuvre contenue en germe. Cela nous amène non seulement à considérer l’objet filmique au regard de ce qui le précède, prenant en compte l’expérience de la fabrication, le contexte de création, mais également à analyser ces documents pour eux-mêmes, à leur conférer une relative autonomie. L’ensemble permet d’interroger et d’analyser les enjeux artistiques, techniques, économiques et historiques de ce domaine sous un angle original qui prolonge l’analyse en amont et en aval de l’œuvre.}, language = {FR}, number = {1}, journal = {1895}, author = {Pierre, Camille}, year = {2020}, note = {Place: Paris Publisher: AFRHC}, pages = {203--207}, } @article{morerod__2020, title = {« {Le} numérique entre passé et futur » : compte-rendu du 75e congrès de la {FIAF}}, copyright = {© AFRHC}, issn = {0769-0959}, shorttitle = {« {Le} numérique entre passé et futur »}, url = {https://journals.openedition.org/1895/8050}, abstract = {Les thématiques sous lesquelles ont été réunies les interventions du 75e Congrès de la FIAF, qui s’est tenu à Lausanne au printemps de l’année 2019, dessinent les préoccupations actuelles du monde des archives. L’événement, qui a rassemblé pour son symposium les représentants des cinémathèques, musées et centres d’archives membres, ainsi que des chercheurs de diverses universités, s’articulait autour de deux grandes problématiques. La place grandissante accordée au numérique d’une part, avec ...}, language = {fr}, number = {91}, urldate = {2022-04-13}, journal = {1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma}, author = {Morerod, Adèle}, year = {2020}, note = {ISBN: 9782370290915 Number: 91 Publisher: Association française de recherche sur l’histoire du cinéma (AFRHC)}, keywords = {Archives, Cinéma, Numérique}, pages = {164--169}, } @article{besson_preservation_2020, title = {Préservation audiovisuelle et histoire culturelle du cinéma : quels dialogues sont possibles ?}, volume = {49}, issn = {0044-9423}, url = {https://id.erudit.org/iderudit/1075707ar}, doi = {10.7202/1075707ar}, abstract = {L’hypothèse explorée dans cet article est que, depuis une dizaine d’années, les historien(ne)s francophones travaillant sur les images animées ont changé leur rapport aux archives. Ils seraient passés d’un rapport à un objet (les archives du cinéma) à un rapport à un ensemble de pratiques (les recherches portant sur les archives du cinéma). Dit autrement, nous nous penchons sur le passage, dans la recherche, d’un questionnement centré sur les rapports des historien(ne)s qui étudient le cinéma avec les archives à un questionnement centré sur les rapports qu’entretiennent les historien(ne)s qui étudient le cinéma avec les chercheurs qui étudient les archives.}, language = {FR}, number = {1-2}, urldate = {2021-01-02}, journal = {Archives}, author = {Besson, Rémy}, year = {2020}, note = {Number: 1-2 Publisher: Association des archivistes du Québec (AAQ)}, keywords = {Archives audiovisuelles, Cinéma, Histoire, Préservation, Préservation des archives}, pages = {85--102}, } @article{berthome_ce_2020, title = {Ce que nous apprennent des photographies de tournage}, copyright = {© AFRHC}, issn = {0769-0959}, url = {https://journals.openedition.org/1895/8008}, doi = {10.4000/1895.8008}, abstract = {L’examen attentif des photographies de tournage d’Intolérance livre quantité d’informations non seulement sur les décors eux-mêmes, mais aussi sur l’environnement du tournage et sur les stratégies de construction mises en œuvre. L’article se concentre sur quelques photographies des décors de Babylone pour démontrer comment l’analyse de ces documents peut renseigner le chercheur sur des choix de production et de mise en scène décidés il y a plus d’un siècle.}, language = {fr}, number = {91}, urldate = {2022-04-13}, journal = {1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma}, author = {Berthomé, Jean-Pierre}, year = {2020}, note = {ISBN: 9782370290915 Number: 91 Publisher: Association française de recherche sur l’histoire du cinéma (AFRHC)}, keywords = {Archives photographiques, Cinéma}, pages = {65--81}, } @article{tourn_gestion_2018, title = {De la ges­tion des fonds d’archi­ves mixtes à la {Cinémathèque} suisse}, url = {https://www.archivistes.org/Les-archivistes-au-centre-du-patrimoine-culturel}, number = {249}, journal = {La Gazette des archives}, author = {Tourn, Christine}, year = {2018}, } @article{follonier-bonvin_les_2018, title = {Les contrats de dépôt et de don : étude de cas à la {Cinémathèque} {Suisse}}, volume = {5}, url = {https://bop.unibe.ch/iw/article/view/4360}, number = {2}, journal = {Sciences de l'information: théorie, méthode et pratique}, author = {Follonier-Bonvin, Claudine}, year = {2018}, } @article{lehman_conserver_2017, title = {‪{Conserver} ou détruire‪. {Supplique} aux directeurs de cinémathèques}, volume = {83}, shorttitle = {‪{Conserver} ou détruire ‪}, url = {https://www.cairn.info/revue-1895-2017-3-page-106.htm}, abstract = {La question est la suivante. Que faire de ses affaires ? Tous les jours il y a des gens qui meurent. On doit vider leur maison. Cinquante, cent ans de vie, des objets, des meubles, des vêtements, de la vaisselle, des photos, et parfois des œuvres d’art. Quand on a des enfants, de la famille, c’est autre chose. Il y a les droits de succession, des questions d’argent, toujours. Hériter semble être une bonne nouvelle, de prime abord, mais on se rend compte très vite qu’on est entraîné dans un imbroglio de soucis et d’ennuis de toutes sortes, droits d’auteur, partage, etc. avec ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Ces questions de patrimoine (qui est l’auteur, à qui appartient...) mènent presque toujours à des conflits d’intérêts, des malentendus, des vols ou appropriations, des blocages, des interdictions... Vendre a toujours été compliqué (ça demande de faire des inventaires, des tarifs, une comptabilité...) je n’ai jamais voulu m’y intéresser. J’ai renoncé à mes droits d’auteur (mes ...}, language = {FR}, number = {3}, journal = {1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma}, author = {Lehman, Boris}, year = {2017}, pages = {106--109}, }