@article{schupfer_archimob_2015, title = {Archimob ({Archives} de la {Mobilisation}), une collection d’histoire orale de 555 témoignages sur la {Seconde} {Guerre} {Mondiale} en {Suisse}}, issn = {2109-9537}, abstract = {A la fin des années 1990, le rôle de la Suisse durant la Seconde Guerre Mondiale est remis en question. Le mythe du pays neutre qui a évité une invasion grâce à son armée massée aux frontières s’effondre. La presse se fait l’écho d’un certain nombre d’affaires comme celle des fonds juifs en déshérence, la politique controversée du refuge et du renvoi aux frontières, une certaine collaboration économique. Beaucoup de Suisses sont choqués par ces révélations et un débat publique est activé. Le Conseil fédéral nomme une commission indépendante d’experts (présidée par l’historien Jean-François Bergier1) qui a le mandat de faire la lumière sur ces affaires en se plongeant dans les archives écrites. Frédéric Gonseth, réalisateur de films documentaires, a alors l’idée de lancer un vaste projet d’histoire orale pour recueillir les témoignages des personnes ayant vécu la Seconde Guerre Mondiale en Suisse. Fin 1998, il fonde avec une vingtaine d’autres personnes l’association Archimob qui réunira des documentaristes, des historiens et des journalistes.}, number = {41}, journal = {Bulletin de l'AFAS. Sonorités}, author = {Schüpfer, Marc-Antoine}, year = {2015}, } @article{pelen_les_2011, title = {Les phonothèques de l’oral au carrefour de la recherche et de la culture}, volume = {37}, issn = {2109-9537}, abstract = {Ce texte correspond à l’introduction faite par Jean-Noël Pelen des rencontres sur les phonothèques de l’oral qui se sont tenues en 1990 à La Baume-lès-Aix. J.-N. Pelen était alors directeur du Centre de Recherches méditerranéennes sur les Ethnotextes, l’Histoire Orale et les Parlers régionaux (CREHOP, Université de Provence - CNRS). Ces journées étaient organisées par la Mission du Patrimoine Ethnologique (Ministère de la Culture), le Groupement de Recherches Nord-Méditerranée, le Groupement de Recherches Atlas linguistiques, Parlers et cultures des régions de France (GdR 009), l’Université de Provence, et avec le soutien de l’Association P.O.L. SUD et de l’AFAS, alors dénommée Association Française d’Archives Sonores et présidée par Marie-France Calas.}, number = {37}, journal = {Bulletin de l'AFAS. Sonorités}, author = {Pelen, Jean-Noël}, year = {2011}, } @article{cournil_memoires_2016, title = {Mémoires de {Résistances}: la valorisation numérique d’une collecte de mémoire orale}, issn = {2109-9537}, abstract = {Cet article fait suite à la journée d’étude du 28 mai 2015 « Écouter les archives orales du XXe siècle. Conflits, répression et militances en Europe », organisée par Rail et Histoire en partenariat avec les Archives nationales. Cette journée s’inscrivait dans le cadre de la présentation de l’exposition « Voix cheminotes ».}, number = {42}, journal = {Bulletin de l'AFAS. Sonorités}, author = {Cournil, Nicolas}, year = {2016}, } @article{besson_numeriser_2016, title = {Numériser, filmer et partager les archives: penser une forme créatrice de lien (s)}, issn = {2109-9537}, abstract = {Cet article porte sur le rôle que peut jouer la réalisation d’entretiens sonores et filmés lors de la numérisation d’un fonds d’archives conservé par une structure associative. Le principe consiste à penser les liens qui peuvent être créés entre des documents numérisés mis en ligne et les paroles des acteurs de l’histoire ayant manipulé ces documents. L’étude de cas considérée est la conception d’une archive en ligne à partir du fonds de la troupe de théâtre yiddishophone Dora Wasserman. Celle-ci s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche international initié par Éric Méchoulan au Centre de Recherches Intermédiales sur les arts, les lettres et les techniques (CRIalt, Université de Montréal, 2011-2014), dont j’ai assuré la coordination scientifique. Le titre de celui-ci, Numériser, filmer et partager les archives, en résume l’enjeu à partir du moment où l’on comprend celui-ci comme l’exposition d’un problème contemporain et non comme l’énoncé d’une injonction s’inscrivant dans l’ère du temps.}, number = {42}, journal = {Bulletin de l'AFAS. Sonorités}, author = {Besson, Rémy}, year = {2016}, } @article{polino_ouvrir_2011, title = {Ouvrir l’archive sonore à la recherche, promouvoir son usage: le site {Mémoire} orale de l’industrie et des réseaux}, volume = {36}, issn = {2109-9537}, abstract = {« Mémoire orale de l’industrie et des réseaux », accessible à l’adresse : www.memoire-orale.org, a été conçu pour remplir deux fonctions : c’est un outil de gestion et de recherche des fonds sonores pour leurs producteurs ou dépositaires et un instrument de diffusion sur l’Internet de ces fonds, qui peuvent être consultés en ligne par les chercheurs et par tout public intéressé, accompagnés d’une documentation qui permet de les mettre en perspective. Reconnu par la communauté scientifique, ce site sera hébergé à partir de 2011 par le TGE Adonis (CNRS). « Mémoire orale de l’industrie et des réseaux » est le fruit d’une initiative commune à trois associations qui se consacrent à l’histoire et au patrimoine de l’industrie et des réseaux : l’Institut pour l’histoire de l’aluminium, fondé en 1986, l’association Electra, liée à la Fondation EDF et à son comité d’histoire, héritière des fonds de l’Association pour l’histoire de l’électricité en France, active de 1982 à 2000, l’Association pour l’histoire des chemins de fer en France, fondée en 1987.}, number = {36}, journal = {Bulletin de l'AFAS. Sonorités}, author = {Polino, Marie-Noëlle}, year = {2011}, } @article{deraze_quand_2016, title = {Quand la collection {Charles} {Cros} s’ expose en ligne. {Connaissance} et valorisation d’une collection d’appareils de lecture et d’enregistrement unique au monde}, issn = {2109-9537}, abstract = {Le département de l’Audiovisuel de la bibliothèque nationale de France (BnF) conserve une collection d’appareils de lecture et d’enregistrement de documents sonores, vidéo et multimédia, dite collection Charles Cros, du nom du concepteur français, et oublié depuis par l’Histoire, de ce qu’Edison commercialiserait sous le nom de phonographe1. Riche de plus de 1400 objets, la collection continue de s’accroître mais souffre d’un défaut de visibilité : elle n’est signalée ni décrite dans aucun catalogue et n’est accessible qu’à un public spécialisé, sur rendez-vous. Grâce au soutien d’un programme de recherche, le département de l’Audiovisuel a pu entreprendre la réalisation d’un instrument de recherche et d’une exposition virtuelle. Les premières réalisations en ont été publiées à l’automne 2015.}, number = {42}, journal = {Bulletin de l'AFAS. Sonorités}, author = {Deraze, Marianne and Loyant, Xavier}, year = {2016}, } @article{jost_raconte-moi_2012, title = {Raconte-moi tes archives}, issn = {0769-0975}, abstract = {Émouvante, acerbe, fade ou truculente. L'archive orale témoigne du vécu et du ressenti des acteurs qui la livrent. Source subjective rarement solitaire, elle contribue à illustrer de ses couleurs l'histoire commune.}, language = {French}, number = {260}, journal = {Archimag}, author = {Jost, Clémence}, year = {2012}, pages = {27--28}, } @article{hochard_retour_2017, title = {Retour sur l’exposition «{Voix} cheminotes. {Une} histoire orale des années 1930 à 1950». {Choix} scénographiques et dispositifs sonores}, issn = {2109-9537}, abstract = {Du 8 avril au 4 juillet 2015, les Archives nationales (sur leur site de Pierrefitte-sur-Seine) ont accueilli l’exposition sonore « Voix cheminotes. Une histoire orale des années 1930 à 1950 », conçue et réalisée par Cécile Hochard, commissaire générale, assistée de Anne-Laure Hérout, avec l’aide et le soutien de l’équipe du pôle Archives orales de Rails et histoire, Sylvère Aït Amour, Myriam Fellous-Sigrist, Pandélis Mavrogiannis et Anne-Florence Piot1. L’originalité de ce projet a été de proposer aux visiteurs d’écouter plus de deux heures trente d’extraits d’entretiens menés avec des cheminots ayant vécu et travaillé pendant la Deuxième Guerre mondiale, contextualisés par une centaine de documents figurés et d’objets. La place respective des archives écrites et du son a donc été inversée par rapport au mode de présentation majoritairement rencontré dans les expositions historiques. La primauté accordée au son et à la voix des témoins a nécessité la mise en œuvre de choix scénographiques et de dispositifs sonores spécifiques et originaux. L’ensemble a été réalisé grâce à une coopération étroite et un dialogue constant entre l’équipe de Rails et histoire, les scénographes et les plasticiens sonores qui ont travaillé sur cette exposition.}, number = {43}, journal = {Bulletin de l'AFAS. Sonorités}, author = {Hochard, Cécile}, year = {2017}, } @article{michel_stimuler_2016, title = {Stimuler la patrimonialisation socio-culturelle par des plateformes du web. Étude de cas du site lyonnais de {Montluc}}, volume = {12}, issn = {9782746247734}, shorttitle = {Stimuler la patrimonialisation socio-culturelle par des plateformes du web}, url = {https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-du-numerique-2016-3-page-31.htm}, abstract = {Que se passe-t-il lorsque des enjeux de mémoire rencontrent la culture du web ? En quoi les choix opérés lors de l’éditorialisation des récits mémoriels sont-ils susceptibles de modifier le regard d’un groupe sur son passé ? Actuellement, la notion de mémoire elle-même peut-elle être pensée en dehors de la culture web, ou tout du moins sans prendre en compte cette culture ? Enfin, dans quelle mesure la notion de médiation est-elle adaptée pour appréhender ces problématiques ? La médiation des mémoires en ligne s’interroge sur les transformations à l’oeuvre au cours des processus contemporains de valorisation des traces du passé, qu’il s’agisse d’archives nativement numériques, numérisées, ou de récits collectés pour « faire mémoire ». Les corpus étudiés – jeux vidéo, archives du web, témoignages oraux – sont, en effet, le plus souvent le résultat de processus de redocumentarisation et de remédiation. Associées à des parcours muséaux, des chaînes YouTube, des plateformes web ou des bases de données, ces traces rencontrent ainsi de nouveaux publics et sont l’objet d’usages différents. Dans cette recontextualisation elles sont investies d’autres significations et d’autres fonctions qui relèvent de leur nature complexe à la fois mémorielle, audiovisuelle et numérique. Cette triple nature les rend aptes à traduire le sensible ou la nostalgie et à se prêter à l’analyse croisée, au commentaire ou à l’annotation. On assiste donc actuellement à des usages, à des fins ludiques, scientifiques ou dramaturgiques, des propriétés de ces mémoires en ligne, sans pouvoir encore déterminer l’ampleur et l’avenir de ce phénomène à la fois socio-culturel, technique et économique.}, language = {FR}, number = {3}, journal = {Les Cahiers du numérique}, author = {Michel, Christine and Têtu, Marie-Thérèse and Champin, Pierre-Antoine and Pot, Laetitia}, year = {2016}, pages = {31--50}, }