@incollection{vigreux_1990-2010_2011, address = {Dijon, France}, title = {1990-2010 : archives et écriture(s) du {PCF}}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/J_Vigreux.html}, abstract = {Vingt ans après l’ouverture des archives des communismes, un point archivistique, mais aussi historiographique sur les acquis scientifiques, liés pour partie à ces fonds, semble envisageable. Au début des années 1990, d’aucuns évoquaient « la révolution archivistique ou le renouveau documentaire [2] » appelant également à faire « table rase [3] » du passé historiographique sur le communisme… La quête d’archives, parfois achetées à prix d’or, fut ainsi au début de l’ouverture des fonds de l’ex-Union soviétique, un exercice fortement prisé ; à croire que le secret longtemps gardé par les autorités soviétiques avait créé une telle frustration que la précipitation et parfois le mirage des archives, induisait une rechute néopositiviste qui devenait l’Histoire. Toutefois, ce temps semble révolu et l’ouverture concomitante des archives du PCF, déposées depuis aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis a également favorisé un renouveau. Il faut d’emblée saluer cette initiative importante, celle d’un accès démocratique aux archives, qui reste assez rare pour les différentes organisations politiques de notre modèle républicain. Il y a cinq ans, Laird Boswell, historien américain reconnu pour ses travaux sur le communisme rural en Limousin et Dordogne [4] , proposait un bilan quelque peu désabusé, en posant la question de « l’impasse » de l’historiographie du communisme français [5] . Si cette historiographie a longtemps été dominée par des enjeux idéologiques [6] – on évoquait souvent les « historiens communistes », sans pour autant prendre la peine de qualifier les autres historiens [7] –, les travaux entrepris dans le sillon de « l’école kriegelienne », mais aussi de l’approche « sociétale et téléologique », puis des cultures politiques, voire de l’histoire des gauches ont donné lieu à différentes publications. Une approche par les biographies, mais aussi par l’emboîtement des jeux d’échelles a pu replacer l’histoire du PCF au cœur des logiques multiples du Centre (Moscou), de la nation (la culture républicaine), mais aussi au niveau local, social et individuel.}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Vigreux, Jean}, editor = {Poirrier, Philippe and Lauvernier, Julie}, year = {2011}, } @misc{de_morant_alsace_2021, title = {Alsace : "la fusion des {Archives} crée des situations inédites"}, shorttitle = {Alsace}, url = {https://www.rfgenealogie.com/infos/alsace-la-fusion-des-archives-cree-des-situations-inedites}, abstract = {La création d’une Collectivité européenne d’Alsace entraîne la fusion des Archives du Bas-Rhin et du Haut-Rhin et implique de nombreux changements à venir, que nous détaille Pascale Verdier, la directrice du nouveau service unique.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-27}, journal = {La Revue française de Généalogie}, author = {de Morant, Guillaume}, year = {2021}, keywords = {Accès aux archives, Collecte, France, Gestion des archives}, } @phdthesis{mansion-prudhomme_archives_2019, address = {France}, type = {Thèse de doctorat}, title = {Archives d'architectes en {France}, 1968-1998: jeux d'acteurs et enjeux historiographiques autour de l'{Institut} français d'architecture}, shorttitle = {Archives d'architectes en {France}, 1968-1998}, url = {http://www.sudoc.abes.fr/cbs/xslt//DB=2.1/SET=4/TTL=31/SHW?FRST=39}, abstract = {Cette thèse analyse les jalons de la fabrication d’une politique publique et nationale de conservation et de valorisation des archives des architectes en France dans le dernier quart du XXe siècle et ses effets sur l’histoire de l’architecture contemporaine française. En parcourant une période qui s’étale de la fin des années 1960 au début des années 2000, ce travail met en exergue le rôle d’une institution : l’Institut français d’architecture. Ainsi, la thèse analyse, d’une part, les modalités d’émergence et d’institutionnalisation des structures chargées de la collecte et de la valorisation des archives d’architectes en France en restituant les « jeux d’acteurs », c’est-à-dire à la fois les enjeux de concurrence institutionnelle, les jalons du débat programmatique et les trajectoires individuelles. D’autre part, à travers la question des archives d’architectes, c’est la construction de la discipline historique en architecture qui est interrogée. En dressant le portrait d’un milieu, l’étude interroge l’autonomie d’un champ disciplinaire partagé entre des lieux d’enseignement isolés et divisé entre des ambitions divergentes. En examinant les évolutions de la collecte et de ses modalités de valorisation à travers les publications et expositions, l’étude établit la place de l’IFA et de son Centre d’archives d’architecture du XXe siècle dans la fabrication de l’histoire de l’architecture récente en France. A travers l’analyse croisée de sources écrites et de sources orales, ce travail propose de considérer trois périodes (1968-1980 ; 1980-1988 ; 1988-1998) au cours desquelles l’élaboration d’une politique de conservation des archives des architectes a défini un cadre institutionnel, méthodologique et épistémologique grâce auquel l’histoire de l’architecture a pu entreprendre sa rénovation. Outre les dynamiques institutionnelles, administratives et politiques, la thèse souligne le rôle de quelques personnalités pionnières (André Chastel, Maurice Culot, Bruno Foucart, etc.) qui ont façonné l’histoire de l’architecture contemporaine française telle que nous la connaissons aujourd’hui.   This thesis analyses the milestones of the development of a public and national policy for the conservation of the archives of architects in France in the last quarter of the 20th century and its effects on the history of contemporary French architecture. Covering a period from the late 1960s to the early 2000s, this work highlights the role of an institution: the Institut français d'architecture. On the one hand, the thesis analyses the modalities of emergence and institutionalization of structures in charge of collecting architectural archives in France by looking into the challenges of institutional competition, the stakes of the programmatic debate and the individual trajectories. On the other hand, through the question of architects' archives, this work questions the construction of the historical discipline in architecture. By drawing the portrait of a milieu, the study questions the autonomy of a disciplinary field divided between different educational institutions and between divergent ambitions. By examining the evolution of its collection and the way history was written through publications and exhibitions, the study establishes the place of the IFA and its Centre d'archives d'architecture du XXe siècle in the production of the history of recent architecture in France. Through the cross-referenced analysis of written and oral sources, this work proposes to consider three periods (1968-1980; 1980-1988; 1988-1998) during which the development of a policy for the conservation of the archives of architects defined an institutional, methodological and epistemological framework which renovated the way architectural history was made, taught and written. In addition to the institutional, administrative and political dynamics, the thesis highlights the role of pioneering personalities (André Chastel, Maurice Culot, Bruno Foucart, etc.) who have shaped contemporary architectural French history as we know it today.}, language = {fr}, school = {Université Bordeaux Montaigne}, author = {Mansion-Prud'homme, Nina}, collaborator = {Ragot, Gilles Directeur de thèse and Peyceré, David Directeur de thèse and Orgeix, Émilie d' and Jannière, Hélène and Minnaert, Jean-Baptiste Rapporteur de la thèse and Bergdoll, Barry and Thibault, Estelle and École doctorale Montaigne-Humanités and Centre François-Georges Pariset}, year = {2019}, keywords = {20e siècle, Architecture, Archives, Centre d'archives, Dessin, France, Histoire, Musée, Politiques architecturales}, } @article{rubio_archives_2021, title = {Archives de la diplomatie linguistique : explorer les rôles des femmes pour réécrire l’histoire ?}, copyright = {La revue GLAD! est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.}, issn = {2551-0819}, shorttitle = {Archives de la diplomatie linguistique}, url = {https://journals.openedition.org/glad/3170}, abstract = {Cet article s’attachera à esquisser des pistes de recherche sur les femmes dans les archives de la diplomatie linguistique au tournant du XIXe-XXe siècle. À partir de deux types d’archives, les archives diplomatiques émanant du consulat général de France à Jérusalem et les archives de l’École de préparation des professeurs de français à l’étranger, il s’agira de comprendre la place attribuée aux femmes et les rôles joués par les femmes. Cette analyse s’appuiera à la fois sur les traces effectives des femmes dans les archives et sur des questionnements épistémologiques sur la mise en récit des traces et des absences.}, language = {fr}, number = {11}, urldate = {2022-04-14}, journal = {GLAD!. Revue sur le langage, le genre, les sexualités}, author = {Rubio, Clémentine}, year = {2021}, note = {Number: 11 Publisher: Association Genres, sexualités, langage}, keywords = {Archives diplomatiques, Genre}, } @misc{herbaut_archives_2021, type = {Blogue de l'{Association} des archivistes du {Québec}}, title = {Archives et histoire : profession d’historien et évolution de l’utilisation et de l’accès aux archives}, shorttitle = {Archives et histoire}, url = {https://archivistesqc.wordpress.com/2021/10/25/historien/}, abstract = {Par Nathan Herbaut, étudiant à l’EBSI (Université de Montréal) Pour l’historien, les archives sont capitales. Elle sont non seulement les sources qu’il utilise dans le cadre de ses recherches, mais aussi l’outil de travail incontournable à sa profession. Elles sont si importantes qu’il est permis d’affirmer qu’il n’y aurait pas d’histoire sans archives. Pourtant, l’accès aux archives et son utilisation n’ont pas toujours été une chose commune pour l’historien. Ainsi, il est à se demander comment la profession d’historien a évolué à travers l’histoire en fonction de l’utilisation et de l’accès aux archives au fil du temps? Pour ce faire, il s’agira de dresser une histoire du métier d’historien, ainsi que de l’utilisation et de l’accès aux archives (si le lien existe puisque la profession d’historien et le rôle des archives ont bien changés au fil des siècles) jusqu’au XIXe siècle. Ensuite, il faudra se pencher sur le XIXe siècle, car ce siècle est incontournable pour la relation entre les archives et la profession d’historien. Enfin, il faudra aborder la relation entre les archives et l’historien au XXe et XXIe siècles.}, language = {fr-FR}, urldate = {2022-03-28}, journal = {Convergence AAQ}, author = {Herbaut, Nathan}, year = {2021}, keywords = {20e siècle, 21e siècle, Accès aux archives, Histoire}, } @book{stoler_au_2019, address = {Paris, France}, series = {En temps \& lieux}, title = {Au cœur de l'archive coloniale. {Questions} de méthode}, isbn = {978-2-7132-2773-8}, url = {http://editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/au-coeur-de-larchive-coloniale/}, abstract = {Au cœur de l’archive coloniale entraîne le lecteur dans les méandres de la production archivistique des Indes néerlandaises du XIXe siècle. À partir des documents publics, des correspondances officielles et privées et des rapports des commissions, il livre une réflexion nuancée sur le contenu et la forme des archives en tant que dispositif de gouvernance coloniale. Cette ethnographie révèle les contradictions et les angoisses de l’empire, ainsi que les doutes de ses administrateurs. Elle jette un éclairage nouveau sur le rôle des sentiments auxquels le colon européen était aux prises, écartelé entre un État colonial lointain, gouvernant par-delà les frontières, au gré des débarquements des bateaux courrier, et ses liens tangibles avec la culture et la population locales. Ann Laura Stoler propose une méthode de (re)lecture des archives qui déconstruit les catégories et les affirmations établies, mais aussi la représentation de soi de l’État colonial. En mettant au jour la subversion politique contenue dans les sentiments, elle apporte une contribution décisive à l’historiographie contemporaine.}, publisher = {EHESS}, author = {Stoler, Ann Laura}, year = {2019}, note = {préface d'Arlette Farge}, } @book{tallier_belgique_2021, title = {Belgique, {Congo}, {Rwanda} et {Burundi} : {Guide} des sources de l’histoire de la colonisation (19e-20e siècle)}, isbn = {978-2-503-59599-3}, url = {https://www.brepolsonline.net/action/showBook?doi=10.1484%2FM.STMCH-EB.5.127294&}, abstract = {Vaste question que celle des sources relatives à la colonisation belge en Afrique ! Alors que chercheurs et société civile réclament un (meilleur) accès aux « archives coloniales », il n’existait jusqu’ici aucun outil permettant d’identifier et de localiser toutes les sources disponibles en Belgique. Pourtant, ce sont près de 20 kilomètres linéaires d’archives relatives à la colonisation qui reposent dans plus de 80 institutions de conservation en Belgique. La rédaction du « Guide des sources de l’histoire de la colonisation (belge) » constitue donc une avancée cruciale dans l’identification et la description des archives relatives à l’État indépendant du Congo (1885-1908), au Congo belge (1908-1960) et au Ruanda-Urundi ([1916] 1923-1962) : archives produites par les souverains et les différents gouvernements, par les hommes et femmes politiques, par l’administration coloniale, par les entreprises, les missions religieuses, les universités, les fondations, le monde associatif et culturel et tous les autres acteurs de cette histoire dont les Africains bien évidemment. Sorte de GPS des archives coloniales, ce guide permet pour la première fois au citoyen et au chercheur, peu importe le continent sur lequel il vit, de savoir précisément qui conserve quoi sur le territoire belge. Il répond à une triple nécessité : scientifique, sociétale et mémorielle. Riche de plus de 1500 notices pour près de 2300 pages, cette publication propose une description sommaire et une remise en contexte de tous les fonds et collections d’archives coloniales conservés en Belgique, leur intérêt pour la recherche, leurs liens avec d’autres fonds et collections, etc. Une large et indispensable introduction replace les archives relatives à la colonisation belge dans le débat international et pose les questions très sensibles du partage de patrimoine, du retour des archives en Afrique et de la construction de la mémoire. Le guide est également accompagné d’un bilan historiographique fouillé, de pistes permettant de repérer les sources relatives à la colonisation belge conservées à l’étranger ou encore d’un cahier de plusieurs centaines d’illustrations qui souligne l’intérêt et la nécessité d’élargir les champs de la recherche aux sources iconographiques.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-18}, publisher = {Brepols Publishers}, author = {Tallier, Pierre-Alain and Van Eeckenrode, Marie and Van Schuylenbergh, Patrica}, year = {2021}, note = {pISBN: 978-2-503-59598-6 eISBN: 978-2-503-59599-3 doi: 10.1484/M.STMCH-EB.5.127294 Download: PDF(119.91MB)}, keywords = {19e siècle, 20e siècle, Archives coloniales, Belgique, Burundi, Congo, Rwanda}, } @incollection{lauvernier_classer_2011, address = {Dijon, France}, title = {Classer et inventorier. {Des} gestes archivistiques révélateurs d’intentions historiographiques}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/J_Lauvernier.html}, abstract = {Classer et inventorier sont deux gestes héritiers des méthodes de classification des sciences naturelles et de la taxinomie, qui se sont affirmés au XIXe siècle, dans le prolongement d’un vaste mouvement qui visait à dénombrer et étiqueter l’ensemble de la création et des connaissances. Après l'ère des accumulations et des collections, bref quand le nombre des unités était devenu tel qu’il exigeait un ordre, qu’on ne pouvait plus se contenter d’un simple alignement ou empilement, il fallut donc penser le classement et l’inventaire ; pas seulement des êtres vivants, mais également des objets artificiels et idéaux, des sciences et techniques, des livres, des œuvres d’art et bien sûr des archives. Ainsi que le note Michel Foucault dans Les mots et les choses, le XIXe siècle a connu « un bouleversement du connaître, de son appréhension et de son exposition : des cadres à l’intérieurs desquels [l’histoire] fonctionnait [2] ». A ce titre, le mouvement documentaire, qui s’ouvre en 1830 et s’étend jusqu’à la fin des années 1870, illustre parfaitement cette agitation du connaître qui se marque par le rêve d’une publication exhaustive des traces du passé. Cette « fièvre documentaire » semble avoir permis une prise de conscience technique, impliquant un réajustement des méthodes de travail, autant qu'une prise de conscience épistémologique, impliquant une réévaluation des besoins documentaires. Classer et inventorier aux archives naissent alors d’une double nécessité : la première de rationaliser, elles deviennent ainsi à proprement parler un ordonnateur, acquérant une capacité propre à mettre en fonction les gestes, en sédimentant, en quelque sorte les desseins organisationnels et productifs ; et la seconde, dépassant cette première nécessité, d’écrire les informations les concernant. Mais cette double prise de conscience épistémologique et technique était également la traduction de la nécessité d’un réajustement du programme de connaissance}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Lauvernier, Julie}, editor = {Poirrier, Philippe and Lauvernier, Julie}, year = {2011}, } @misc{european_university_institute_comment_2021, title = {Comment l'{Europe} représente-t-elle son passé ? {Une} enquête épistémique}, url = {https://www.eui.eu/news-hub?id=comment-l-europe-represente-t-elle-son-passe-une-enquete-epistemique&lang=fr}, abstract = {La boursière Vibeke Sørensen, Marie-Gabrielle Verbergt, examine comment les institutions européennes ont façonné l'historiographie européenne. Comment l'Europe représente-t-elle son passé ? Marie-Gabrielle Verbergt, doctorante en histoire à l'Université de Gand, s'est penchée sur cette question dans son projet de thèse Parrainer une culture historique européenne : les représentations du passé promues par l'Union européenne, 1970-aujourd'hui. Plus précisément, Marie-Gabrielle examine ce que le financement de l'UE pour des projets historiques dans le passé révèle sur la façon dont les gens ont pensé à la valeur de la recherche historique pour l'intégration européenne et la société en général, comment les décisions concernant les « bonnes » et les « mauvaises » recherches ont changé au fil du temps, et quels types de sujets et de thèmes historiques ont été promus davantage que d’autres. Pour éclairer ses recherches, cet été, elle a passé cinq semaines aux Archives historiques de l'Union européenne (AHUE) de l'IUE, soutenues par une bourse Vibeke Sørensen, l'une des bourses de recherche de troisième cycle que les AHUE offrent aux chercheurs en début de carrière. Les AHUE détiennent les archives de toutes les institutions de l'UE, telles que le Parlement européen et la Commission européenne, mais aussi de plusieurs organisations et mouvements européens. En lien avec l'histoire des financements européens de la recherche universitaire en histoire, Marie-Gabrielle s'est particulièrement intéressée aux archives de la Fondation européenne de la science (ESF), une organisation internationale non-gouvernementale qui soutient la recherche internationale et interdisciplinaire au niveau européen depuis 1974.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-19}, journal = {European University Institute}, author = {European University Institute}, year = {2021}, keywords = {Archives, Europe, Recherche}, } @incollection{muller_larchive_2011, address = {Dijon, France}, title = {De l’archive au document : {Remarques} sur l’évolution des régimes documentaires entre le {XIXe} et le {XXIe} siècle}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/B_Muller.html}, abstract = {Ce titre qui indique une transition entre deux états peut paraître paradoxal tant les deux notions qu’il relie paraissent étroitement et presque naturellement associées. L’archive se définit comme un ensemble de documents, et le document comme un support associé à un contenu qui rend possible sa conservation et par conséquent potentiellement son archivage. Pourtant l’évidence du lien n’est pas si ancienne, c’est le XIXe siècle qui les associa, comme il associa dans une relation nouvelle l’archive et l’histoire [1] . Cette relation s’est développée ensuite sur une division du travail entre l’historien et l’archiviste qui se met en place dans une configuration nouvelle de l’Etat nation, des pratiques du pouvoir, en particulier de la gestion administrative ainsi que de nouvelles modalités de l’écrit et du classement [2] . Une répartition des tâches attribue à l’un la gestion de la conservation des traces matérielles de l’administration publique, à l’autre le devoir de transformer ce matériau en mémoire nationale. Gardien du temps et du temple, l’archiviste partageait ainsi avec l’historien la gestion du passé et sa transmission [3] . Aujourd’hui cette relation qui ne fut pas toujours tranquille paraît plus problématique, moins évidente. Il y a bien sûr le débat important et grave de l’accès aux archives, en France au moins, ou le contrôle des traces du passé ne cesse d’exciter les susceptibilités d’un pouvoir peu sûr de son avenir comme de son passé. Mais il y a aussi d’autres bouleversements qui remettent en cause cette relation, et qui affectent la conception de l’archive dans les sociétés actuelles. La numérisation documentaire confronte l’archive à des transformations non seulement matérielles, mais aussi conceptuelles, de grande ampleur}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Müller, Bertrand}, editor = {Philippe Poirrier and Julie Lauvernier}, year = {2011}, } @article{muller_archives_2001, title = {Des archives en mutation et du vertige de l'historien. {Remarques} historiographiques}, volume = {27}, journal = {Studien und Quellen = Études et sources}, author = {Muller, Bertrand}, year = {2001}, pages = {49--63}, } @incollection{nougaret_outils_2011, address = {Dijon, France}, title = {Des outils pour l'histoire? {Les} « {Inventaires} et documents » des {Archives} de l’{Empire}. 1857-1868}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/C_Nougaret.html}, abstract = {l est traditionnel de considérer que le XIXe siècle fut le siècle de l’Histoire, y compris aux Archives nationales où Michelet prend ses fonctions, en 1830, à la Section historique [2] . On connaît l’importance cruciale, dans cette évolution, de la Monarchie de juillet, qui voit l’affirmation du respect des fonds dans les archives départementales. On n’ignore rien non plus du rôle du Second Empire, avec notamment la publication des premiers instruments de recherche, l’édition de la correspondance de Napoléon Ier, l’ouverture du Musée de l’Histoire de France, sous l’administration de Léon de Laborde, directeur général des Archives de l’Empire de 1857 à 1868, qui fut le premier promoteur de ce que nous appelons aujourd’hui une politique scientifique des Archives nationales [3] . Cette évolution historique a été largement et magistralement étudiée par Françoise Hildesheimer [4] . L’étude ci-après se propose d’étudier concrètement comment les Archives nationales se sont efforcées de répondre aux attentes des historiens dans l’établissement de leurs instruments de recherche. Quelle place les archivistes du XIXe siècle font-ils à l’écriture de l’histoire dans les inventaires qu’ils rédigent ? Quel intérêt portent-ils ou non au respect de l’organicité des fonds d’archives comme élément de la critique historique ? L’analyse des préfaces et introductions des inventaires publiés sous l’administration de Léon de Laborde de 1863 à 1867 peut permettre de donner quelques réponses à ces questions.}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Nougaret, Christine}, editor = {Poirrier, Philippe and Lauvernier, Julie}, year = {2011}, } @incollection{grailles_documenter_2021, title = {Documenter l'histoire ou refléter la société ? {La} collecte en archives départementales depuis les années 1980}, isbn = {978-2-917233-13-9}, shorttitle = {Documenter l'histoire ou refléter la société ?}, url = {https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03452359}, abstract = {Documenter l'histoire ou refléter la société ? La collecte en archives départementales depuis les années 1980}, language = {fr}, urldate = {2022-04-12}, booktitle = {Au bonheur des archives d'{Anjou}. {Mélanges} offerts à {Elisabeth} {Verry}}, author = {Grailles, Bénédicte}, year = {2021}, keywords = {Archives départementales, Archivistique, France, Politique de collecte}, pages = {295--304}, } @book{revue_suisse_dhistoire_ecriture_2003, title = {Ecriture de l’histoire et archives. {Geschichtsschreibung} und {Archivwesen}}, volume = {53/2}, url = {https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=szg-006:2003:53#280}, urldate = {2020-01-23}, publisher = {Société Suisse d'Histoire}, author = {Revue suisse d'histoire}, year = {2003}, } @book{duval_en_2021, address = {Paris}, title = {En quête de sources: dictionnaire critique}, isbn = {978-2-35723-158-0}, shorttitle = {En quête de sources}, url = {https://umontreal.on.worldcat.org/search/detail/1259402480?queryString=so%3A%28document%2A%29%20OU%20kw%3A%28archiv%2A%29&databaseList=283%2C638&origPageViewName=pages%2Fadvanced-search-page&clusterResults=true&expandSearch=false&translateSearch=false&queryTranslationLanguage=&lang=fr&scope=wz%3A11098&language=Fre&changedFacet=language&groupVariantRecords=false&year=2021..2021}, abstract = {Problématiser et déconstruire l'apparente évidence du concept de "sources historiques", tel est l'objectif du dictionnaire "En quête de sources". À travers les points de vue à la fois experts et originaux d'un grand nombre de spécialistes issus de domaines variés, l'ouvrage aborde les sources tout au long de leur cycle de vie. Loin d'être figées, ces dernières sont en perpétuel mouvement, suivant les courants historiographiques et les transformations de la société. Les entrées sont définies par trois fils conducteurs : le premier s'intéresse à l'invention de la source, autrement dit à la transformation des documents ou objets en sources, le deuxième est consacré à l'enseignement des sources - à travers notamment les disciplines de spécialité de l'École des chartes et leurs spécificités -, et le troisième explore la diversité de leur exploitation (édition, critique, transmission). Alors que l'École nationale des chartes célèbre son bicentenaire en 2021, ce volume, élaboré par le Centre Jean-Mabillon, repose sur la conviction qu'un dialogue continu entre chercheurs et acteurs de la conservation est indispensable à l'interprétation des traces du passé, tant en aval, pour celles qui sont déjà conservées, qu'en amont, pour celles qui sont destinées à l'être. Ce dictionnaire s'adresse notamment aux étudiants et aux chercheurs, principalement historiens, en contact avec des sources primaires ou s'intéressant à la construction du savoir historique. Il est également destiné aux professionnels de la conservation, essentiellement en archives et en bibliothèques.}, language = {Français}, publisher = {École nationale des Chartes}, author = {Duval, Frédéric}, year = {2021}, note = {Section: 1 vol. (446 p.) ; 22 cm.}, keywords = {Cycle de vie, Histoire, Recherche, Source}, } @phdthesis{piernas_histoire_2019, address = {France}, type = {Thèse de doctorat}, title = {Histoire d'entreprises et {Histoire} des techniques: dans les coulisses des {Archives} nationales du monde du travail}, shorttitle = {Histoire d'entreprises et {Histoire} des techniques}, url = {http://www.sudoc.abes.fr/cbs/xslt//DB=2.1/SET=4/TTL=31/SHW?FRST=35}, abstract = {Les missions d’un archiviste sont de collecter, classer, conserver et communiquer les archives. Pour cette dernière mission, la communication comprend la mise à disposition en salle de lecture des fonds au chercheur, qu’il faut orienter au mieux, mais elle signifie aussi que l’archiviste communique sur le contenu de ces documents. Elle aboutit à la«valorisation» des archives qui prend de multiples formes: expositions physiques ou virtuelles, interventions, publications,etc. Si cette chaîne archivistique est universelle, il convient d’étudier comment l’archiviste s’adapte aux fonds qu’ils conservent. À travers l’exemple de la valorisation des fonds d’entreprises aux Archives nationales du monde du travail de 2006 à 2018, il s’agit de montrer comment l’archiviste mobilise ses compétences antérieures et les met au service de son institution à l’occasion de différentes manifestations pour faire connaître les archives d’entreprises à la communauté scientifique comme au plus grand nombre. En somme, comment il contribue à l’historiographie sous différentes facettes et comment le contenu des archives d’entreprises participe aisément à celle-ci.}, language = {fr}, school = {Université de Haute-Alsace}, author = {Piernas, Agnès}, collaborator = {Laloux, Ludovic and École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes}, year = {2019}, keywords = {Archives, Archivistique, Archéologie, Fonds d'archives, Fonds documentaires, Histoire, Patrimoine, Valorisation}, } @book{philippe_poirrier_historiographie_2011, address = {Dijon, France}, title = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/historiographie.html}, abstract = {Introduction Le « moment archives » – nous empruntons cette qualification à la contribution de Vincent Duclert – témoigne d’une conjoncture historiographique marquée par une plus grande interrogation des historiens sur leur pratique[1]. Les liens intrinsèques qui unissent archivistique et historiographie ont toujours été reconnus. Toutefois ces rapports se sont construits le plus souvent autour d’une opposition schématique : d’un côté la collecte et l’inventaire, de l’autre l’analyse et la synthèse. Car force est de reconnaître qu’archivistique et écriture de l’histoire sont deux disciplines, et deux opérations distinctes ayant des objets propres. L’interrogation sur ces liens n’est pas neuve, elle a su trouver sa place dans les débats professionnels depuis de nombreuses années[2]. En revanche, la grande majorité des historiens se sont jusqu’à ce jour peu souciés d’en faire l’examen. Certains philosophes, notamment Michel de Certeau – la contribution de François Dosse le souligne avec force – et Paul Ricœur, ont été plus prolixes. Leurs réflexions épistémologiques ont su replacer la construction de l’écriture de l’histoire dans la continuité de l’opération archivistique, et illustrent de ce fait un rapprochement pour penser ces deux opérations en un monde commun, et non plus en contradiction. A l’aune de ces essais, l’histoire ne commencerait pas par la seule parole de l’interprétation, elle serait toujours médiatisée par la technique et dépendrait alors autant de l’archivistique de son époque, que du degré de technicité mis en œuvre pour la collecte des documents par l’historien. Depuis plusieurs années cependant, les historiens sont davantage sensibles à la question de la construction des fonds archivistiques, et considèrent comme essentiel d’en comprendre les logiques, et d’en saisir toutes les conséquences sur la « Fabrique de l’histoire »[3]. Le renouveau de l’érudition pour les périodes médiévales et modernes, le débat sur les « archives de Moscou » pour la période contemporaine, des échanges renouvelés entre archivistes et historiens ont largement contribué à ce nouvel intérêt que portent de nombreux chercheurs aux questions archivistiques. Cette livraison de Territoires contemporains propose, au travers d’exemples précis, d’objectiver une pratique, l’archivistique, et tenter de mesurer les implications sur la scientificité du discours historien et sur l’élaboration des méthodes historiques. « Penser épistémologiquement l’archivistique et la replacer dans son historicité, souligne Julie Lauvernier, ce n’est pas seulement considérer la mise en archive comme une condition d’existence du matériel historique, c’est l’appréhender comme un geste historiographique, et non simplement technique ». Bertrand Müller replace la relation entre « Historiographie et archivistique » dans le cadre des régimes documentaires qui se sont succédés depuis deux siècles : le régime archivistique, le régime de la documentation et enfin, depuis les années 1970, le régime issu de la numérisation et de la Toile. Les trois contributions suivantes, signées respectivement par Julie Lauvernier, Odile Parsis-Barubé et Christine Nougaret, analysent les logiques du régime archivistique, de 1750 à l’aube de la Troisième République : classer et inventorier ; respecter les fonds ; exiger une érudition consciencieuse. Un véritable code de la pratique archivistique se construit progressivement, et permet à la fois d’envisager une histoire des progrès de la civilisation et de contribuer à l’affirmation de l’histoire locale. Un siècle plus tard, la question des « archives de Moscou » témoigne à la fois des dangers d’une posture néo-positiviste, mais aussi des interrogations et débats que suscitent ces découvertes d’archives nouvelles. Les contributions de François-Xavier Nérard et de Jean Vigreux, consacrées respectivement aux archives de l’Etat soviétique de la période stalinienne et aux archives du PCF, soulignent combien le renouveau historiographique n’est pas réductible à cette révolution documentaire. Elles confirment que pour l’historien contemporanéiste, l’histoire des fonds mobilisés est également un impératif méthodologique. Dans sa postface, Françoise Hildesheimer revient notamment sur les innovations suscitées par la montée en puissance de l’Internet. Elle souligne combien cette « révolution numérique » nécessite un nouveau rapport à la mémoire et à sa conservation qui constitue, pour le monde de la conservation, un défi à la fois technologique et conceptuel. Le défi à relever est particulièrement vertigineux. Emmanuel Hoog rappelait, dans Mémoire année zéro (2009), qu’«à l’âge numérique, toute information produite est ipso facto une archive qui s’ignore, au sens où elle peut être non seulement stockée, mais surtout aisément identifiée et cataloguée ». Et d’ajouter « de plus en plus l’acte de créer et celui de conserver tendant ainsi à devenir indissociables. Par sa capacité à s’autoréférencer, Internet apporte une nouvelle dimension : tout contenu en ligne se voit automatiquement indexé dans les moteurs de recherche, faisant de la Toile la plus gigantesque base de données imaginables ». Cette livraison constitue les actes d’une journée d’études, organisée le 24 avril 2008 avec l’aide de Julie Lauvernier, dans le cadre des activités du thème « Cultures et sociétés » du Centre Georges Chevrier. Les contemporanéistes du CGC – initialement réunis dans le cadre de l’Institut d’histoire contemporaine (IHC) animé par Serge Wolikow – ont développé une réflexion pérenne sur les archives depuis le colloque de 1994 consacré aux archives de Moscou, à partir des archives des mouvements sociaux, du mouvement ouvrier, et des partis de gauche[4]. Depuis 2004, les membres du Centre Georges Chevrier sont étroitement associés au programme Archives des Sciences Humaines et Sociales (ARSHS), piloté par la MSH de Dijon sous la direction de Serge Wolikow. L’objectif est de développer une politique de conservation et de traitement des patrimoines scientifiques et culturels des Sciences humaines et sociales en France. Les archives de la recherche, des chercheurs et des établissements de recherche et d’enseignement sont aujourd’hui menacées faute de solution efficace de conservation. Ces archives constituent pourtant une documentation essentielle à trois égards : elles contiennent des données et une documentation irremplaçables pour la connaissance et la compréhension des sociétés modernes ; elles représentent des matériaux élaborés et accumulés par les chercheurs, essentiels à l’établissement de la scientificité des SHS ; elles offrent des gisements documentaires indispensables pour une histoire renouvelée et documentée des SHS. Les premiers résultats sont accessibles[5]. Ce réseau a notamment organisé en mars 2009, en partenariat avec l'Institut d'histoire du temps présent, une journée sur « Les historiens en leurs archives »[6]. En s’appuyant sur ces expériences acquises, le département d’histoire de l’université de Bourgogne a ouvert une formation professionnalisante dans le cadre d’un master 2 : « Archives des XXe et XXIe siècles européens : du papier au numérique ». Cette formation pluridisciplinaire, initiée par Serge Wolikow et Jean Vigreux, animée aujourd’hui par Serge Wolikow et Xavier Vigna, propose des contenus informatifs et une réflexion épistémologique, à des étudiants qui viennent pour la plupart d’histoire. Les cours, centrés en priorité sur la période très contemporaine, associent réflexions sur la production des archives, leurs usages à la fois scientifiques et patrimoniaux. Il ne s’agit pas seulement de faire de nos étudiants de bons archivistes, mais de les rendre capables de valoriser ces archives tant auprès des entreprises, des collectivités publiques que du monde de la recherche. L’objectif est de former des professionnels de la gestion d’archives papier et numériques : chargés de mission des collectivités territoriales appelés à traiter des archives numériques et en à assurer la conservation ; chargés de mission dans les entreprises appelés à gérer les archives anciennes, mais aussi à préparer la gestion des archives produites au cours de l’activité ; assistants techniques et ingénieurs d’étude des laboratoires de recherche pour les former au traitement spécifique des archives des savoirs.}, publisher = {Territoires contemporains}, editor = {Philippe Poirrier and Julie Lauvernier}, year = {2011}, } @misc{france_culture_lacces_2020, title = {L’accès aux archives sensibles en question, suite}, url = {https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-lhistoire/lacces-aux-archives-sensibles-en-question-la-suite}, abstract = {Ce matin dans le Journal de l’Histoire, Anaïs Kien revient sur l’accès aux archives, une question sensible parmi les historiennes et historiens depuis quelques semaines maintenant...}, language = {fr}, urldate = {2022-04-28}, journal = {France Culture}, author = {France Culture}, year = {2020}, keywords = {Accès aux archives, Histoire}, } @article{gagnon-arguin_association_2019, title = {L'{Association} des archivistes du {Québec} à travers « ses » histoires}, volume = {48}, url = {https://archivistes.qc.ca/cora/article_un.php?article_id=650}, abstract = {À partir d'une approche historiographique, cet article reprend les différents textes ou publications qui ont porté sur l'histoire de l'Association des archivistes du Québec (AAQ), de 1974 à nos jours, en soulignant les grandes lignes de leur contenu. Il signale, entre autres, les articles écrits à l'occasion des anniversaires de la fondation de l'Association et présentés particulièrement dans la revue Archives. Il mentionne aussi les textes publiés dans d'autres revues québécoises ou étrangères. En faisant cette synthèse, l'article veut témoigner de l'évolution de l'AAQ et de ses préoccupations à travers le temps.}, number = {1}, journal = {Archives}, author = {Gagnon-Arguin, Louise}, year = {2019}, note = {Number: 1}, pages = {41--53}, } @article{sergent-mirebault_fabrique_2021, title = {La fabrique des archives : le point de vue des archivistes des {Archives} départementales d’{Indre}-et-{Loire} à propos du fonds {Menie} {Grégoire}}, copyright = {La revue GLAD! est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.}, issn = {2551-0819}, shorttitle = {La fabrique des archives}, url = {https://journals.openedition.org/glad/3124}, abstract = {Le fonds d’archives Menie Grégoire (66J) est aujourd’hui conservé aux Archives départementales d’Indre-et-Loire. Entre 1967 et 1981, la journaliste et animatrice radiophonique Menie Grégoire a construit un espace de parole et d’écoute sur les ondes de RTL mais aussi dans la boite aux lettres de la radio où les témoignages de femmes, et parfois d’hommes, arrivaient par dizaines. Plus de 80 000 lettres et de 2000 bandes sonores magnétiques sont conservées et accessibles au public. Ces archives constituent aujourd’hui dans le champ de l’histoire sociale et des études du genre des traces inédites du langage quotidien des femmes qui s’expriment à une période singulière où la parole des femmes se libère sur des sujets tels que la contraception, la sexualité, l’exploitation par le travail domestique et reproductif, la retraite, l’éducation des enfants, etc. Ces archives renseignent aussi sur les dispositifs d’information, de communication et de mobilisation à l’œuvre dans une société donnée (correspondances épistolaires et témoignages radiophoniques). Pour cet article, nous avons souhaité donner la parole aux archivistes du service d’Archives départementales qui conservent ce fonds afin de remonter le fil et les traces de cette histoire d’archives.}, language = {fr}, number = {11}, urldate = {2022-04-14}, journal = {GLAD!. Revue sur le langage, le genre, les sexualités}, author = {Sergent-Mirebault, Mathilde}, year = {2021}, note = {Number: 11 Publisher: Association Genres, sexualités, langage}, keywords = {Archives, Archives départementales, Archiviste, Fonds, France, Genre}, } @incollection{donato_fabrique_2019, address = {Paris}, series = {Rencontres}, title = {La fabrique des faits historiques : {Comment} utiliser les archives à ­­l’époque de {Napoléon} ?}, url = {https://classiques-garnier.com/pratiques-d-archives-a-l-epoque-moderne-europe-mondes-coloniaux.html}, abstract = {Comment crée-t-on, organise-t-on, exploite-t-on des archives à l’époque moderne ? Que fait-on dans les archives ? Ce volume suit le fil rouge des pratiques et explore l’utilisation des archives pour l’écriture de l’histoire, l’appropriation sociale du passé et la place des archives dans la gouvernance des empires.}, number = {402}, booktitle = {Pratiques d’archives à l’époque moderne: {Europe}, mondes coloniaux}, publisher = {Garnier}, author = {Donato, Maria Pia}, editor = {Donato, Maria Pia and Saada, Anne}, year = {2019}, pages = {95--113}, } @book{boukara_shoah_2021, title = {La {Shoah}. {Au} cœur de l'anéantissement}, isbn = {979-10-210-4736-5}, url = {https://www.tallandier.com/livre/la-shoah/}, abstract = {L’histoire de la Shoah s’appuie sur des millions de pièces d’archives conservées aux quatre coins du monde. Chacune participe à l’écriture de cette histoire pour les générations actuelles et futures. Pour la première fois, des historiens européens ont choisi près de 300 de ces documents et les décryptent. Photographies, dessins, lettres, rapports, témoignages nous plongent au cœur de l’anéantissement et nous aident à comprendre les mécanismes du génocide et ses conséquences, comme les résistances qui lui furent opposées. Un livre patrimonial, indispensable à la transmission de la mémoire de la Shoah.}, language = {fr-FR}, urldate = {2022-04-18}, publisher = {Tallandier}, author = {Boukara, Philippe and Bruttman, Tal and Chapoutot, Johann and Kotek, Joël and Kreutzmuller, Christoph and Cywinski, Piotr}, year = {2021}, keywords = {20e siècle, Histoire}, } @article{monty_les_2020, title = {Les archi­ves comme ciment de l’unité natio­nale : repè­res his­to­ri­ques et vitrine de l’admi­nis­tra­tion came­rou­naise}, issn = {0016-5522}, url = {https://www.archivistes.org/L-archivistique-objet-de-recherche-Explorations-en-France-et-a-l-international}, abstract = {Depuis plus de trois ans, le Cameroun tra­verse une crise socio­po­li­ti­que pro­fonde et sans pré­cé­dent. C’est par des reven­di­ca­tions cor­po­ra­tis­tes qu’elle a vu le jour en 2016. Puis, quel­que temps plus tard, elle s’est muée en crise poli­ti­que avec des reven­di­ca­tions allant jusqu’à tou­cher la forme de l’État. Elle porte doré­na­vant l’appel­la­tion de crise anglo­phone ou crise du nord-ouest et du sud-ouest, pour dési­gner les deux régions anglo­pho­nes du Cameroun. Comprendre cette crise, c’est aussi faire un retour sur une partie de l’his­toire poli­ti­que et sociale mais par­fois colo­niale du Cameroun. Ce retour aux sour­ces (docu­men­tai­res) est aussi syno­nyme de l’ouver­ture, de la consul­ta­tion et de l’exploi­ta­tion des archi­ves. La consul­ta­tion et l’exploi­ta­tion de ces archi­ves pour­raient ainsi nous per­met­tre d’appré­cier et d’appré­hen­der la crise sus évoquée. À côté de cette crise, l’admi­nis­tra­tion publi­que came­rou­naise appa­raît elle-même comme un lieu idéal d’expres­sion et d’ana­lyse des docu­ments d’archi­ves. Cet arti­cle vise à appré­hen­der une partie de l’his­toire poli­ti­que et sociale du Cameroun de l’indé­pen­dance à nos jours à tra­vers les archi­ves mais aussi les docu­ments admi­nis­tra­tifs. Ce par­cours nous sert d’alibi pour appré­cier la ges­tion des docu­ments dans l’admi­nis­tra­tion publi­que came­rou­naise aujourd’hui, mais sur­tout d’ana­ly­ser les­dits docu­ments à l’épreuve de leur mis­sion dans une ins­ti­tu­tion par­ti­cu­lière. Sur cette base, nous pen­sons que, faire une ana­lyse docu­men­taire de cer­tai­nes archi­ves his­to­ri­ques et docu­ments admi­nis­tra­tifs peut donner lieu à une plu­ra­lité d’ana­lyse.}, number = {257}, journal = {La Gazette des archives}, author = {Monty, Jacques Albert}, year = {2020}, note = {Number: 257}, } @inproceedings{piret_les_2020, address = {Belgique}, title = {Les "archives africaines". {Histoire} et enjeux}, url = {https://dial.uclouvain.be/pr/boreal/object/boreal:244837}, language = {fr}, urldate = {2021-04-16}, author = {Piret, Bérengère and Van Eeckenrode, Marie and Lauwers, Delphine and Dubois, Sébastien and Pierre-Alain, Tallier}, year = {2020}, } @article{averty_les_2021, title = {Les archives, témoins et actrices de l’histoire pour {Michelet}}, url = {https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/03/11/les-archives-temoins-et-actrices-de-l-histoire-pour-michelet_6072756_3260.html}, abstract = {A partir du 11 mars, « Le Monde » publie l’intégralité de l’« Histoire de France » de Jules Michelet. Yann Potin, historien et archiviste issu de l’Ecole des chartes, souligne l’intérêt de l’approche et des méthodes novatrices de celui qui a réinventé sa discipline. « Durant les premières décennies du XIXe siècle, le regard porté sur l’histoire connaît une profonde mutation », annonce Yann Potin, historien et archiviste issu de l’Ecole des chartes. Au lendemain de la Révolution française, les archives, jusqu’alors dispersées dans les institutions du royaume, sont centralisées. Elles vont constituer un champ d’investigation d’une immense diversité. « Désormais droit et histoire ne s’inscrivent plus dans une immuable continuité monarchique, commente-t-il. Michelet, parmi les premiers, en saisit l’originalité et l’intérêt. »}, language = {fr}, urldate = {2022-04-27}, journal = {Le Monde.fr}, author = {Averty, Christophe}, year = {2021}, keywords = {Archives, France, Histoire, Patrimoine}, } @incollection{duclert_les_2011, address = {Dijon, France}, title = {Les enjeux de la politique des archives en {France}}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/V_Duclert.html}, abstract = {« Les archives sont l’ensemble des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique ou morale, et par tout service ou organisme public ou privé, dans l’exercice de leur activité. La conservation de ces documents est organisée dans l’intérêt public tant pour les besoins de la gestion et de la justification des droits des personnes physiques ou morales, publiques ou privées, que pour la documentation historique de la recherche. » La loi française sur les archives du 3 janvier 1979, qui définit ainsi son objet dans son titre Ier (« Dispositions générales »), en donne une extension très large, au contraire de la tradition anglo-saxonne qui distingue des « archives courantes » (ou records) utiles au droit des personnes et au fonctionnement des institutions, et des « archives historiques » (ou archives) seulement conservées en vue de la recherche. L’archivistique française ne retient cette distinction qu’au niveau des usages des archives, pas dans leur constitution même. Les dispositions législatives qui s'appliquent aux archives constituent désormais le livre II du code du patrimoine, promulgué en 2004 et modifié par la récente loi sur les archives du 15 juillet 2008. Elles reprennent également des dispositions du code général des collectivités territoriales et du code de commerce relatives à certains types d'archives. Cette loi nouvelle sur les archives modifie les délais de communicabilité des documents. Elle constitue un relatif progrès eu égard à la situation antérieure, mais la discussion du projet a bien failli entraîner au contraire une sérieuse régression. Et il n’en demeure pas moins que l’ensemble du dispositif juridique est frappé d’obsolescence. La loi du 3 janvier 1979, même modifiée par celle du 15 juillet 2008, n’est plus adaptée à la situation actuelle des archives, aux missions et rôles qui lui sont reconnus, et à la complexité des législations relatives à la société de l’information. Aucun des projets de loi développés depuis 1996 [1] n’est allé jusqu’à son aboutissement logique, en dépit de nombreuses garanties tant administratives, au niveau de la direction des Archives de France, que politiques, au niveau du Premier ministre. La France ne peut éternellement faire l’économie d’une nouvelle loi sur les archives, conformément à l’esprit de la constitution. Guy Braibant, dans son rapport remarqué sur les archives en France remis au Premier ministre en 1996, soulignait que la loi de 1979 s’était fondée sur l’article 34 de la Constitution, qui réserve à la loi le pouvoir de fixer « les droits civiques et les garanties fondamentales accordées au citoyen pour l’exercice des libertés publiques ». Les rédacteurs de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 avaient pour leur part anticipé la dimension fondamentale des archives : « la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration » (art. 15).Plus immédiate était l’ambition de coordonner toute une législation éclatée entre l’actuelle loi de 1979 et les lois des 6 janvier 1978 (« Informatique et libertés »), 17 juillet 1978 (« accès aux documents administratifs ») et 12 avril 2000 (« droits des citoyens dans leurs relations avec l’administration »). Ce devoir était également impératif pour restituer la valeur de la loi, celle des archives étant régulièrement bafouée, notamment avec les phénomènes fréquents d’aliénation ou de destruction d’archives publiques par leurs producteurs, mais aussi aux pratiques des institutions publiques elles-mêmes qui ne respectent pas la loi en ne versant pas leurs archives à l’institution chargée de les recueillir, des les classer, de les conserver et de les communiquer. Une loi ambitieuse en matière d’archives donnerait aux institutions et aux personnels chargés de conserver la mémoire nationale les moyens matériels et symboliques d’une telle tâche. Les moyens manquent aussi pour le réseau des archives publiques. Moyens administratifs d’abord, avec une réforme des Archives de France qui disparaissent en tant que direction du ministère de la Culture au profit d’un « Service interministériel des Archives de France » dépendant cette fois d’une direction des Patrimoines. Relevant toujours du ministère de la Culture et de la Communication, cette nouvelle direction a été créée par le décret du 11 novembre 2009, dans le cadre des bouleversements induits pas la « révision générale des politiques publiques » lancée en 2007. Elle est devenue effective depuis le 13 janvier 2010 et elle a pour premier titulaire Philippe Bélaval. L’expérience et les qualités de ce conseiller d’Etat et ancien directeur des Archives de France (de 1998 à 2000) constituent des garanties pour le respect des missions régaliennes autant que scientifiques des institutions publiques d’archives. Il n’en demeure pas moins, comme pour la dimension juridique, que le volet administratif reste très inférieur aux ambitions nécessaires. En dépit des discours souvent iréniques des responsables officiels, la disparition de la direction des Archives de France au profit d’un Service – qui n’est interministériel qu’en vertu du caractère interministériel du ministère de la Culture – représente une régression des moyens de l’Etat, c’est-à-dire de la collectivité, et un recul de la notion « des droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques » – dont seule une institution puissante et dotée d’indépendance peut assurer la protection. Les politiques d’archives ne questionnent pas seulement la puissance publique, le regard de l’Etat sur son passé ou la place du citoyen dans l’économie des pouvoirs. Elles conditionnent aussi la recherche en histoire et en sciences sociales de même que la satisfaction des intérêts de la société pour sa mémoire et son histoire. La question des archives doit être appréciée à l’aune des enjeux d’une politique scientifique qui fait elle-aussi défaut même si les professionnels des archives intègrent de plus en plus ces dimensions de la recherche. Celles-ci leur sont souvent un levier pour défendre leur métier, leur identité, leurs missions, mis à mal par les objectifs comptables et la réduction du périmètre de l’Etat central}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Duclert, Vincent}, editor = {Poirrier, Philippe and Lauvernier, Julie}, year = {2011}, } @incollection{dosse_michel_2011, address = {Dijon, France}, title = {Michel de {Certeau} et l'archive}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/F_Dosse.html}, abstract = {Michel de Certeau a situé l’opération historiographique dans un entre-deux qui se situe entre le langage d’hier et celui, contemporain, de l’historien. Spécialiste du XVIIe siècle, parti en quête du même en exhumant les sources originelles de la Compagnie jésuite avec la réalisation du Mémorial de Pierre Favre et la publication en 1966 de la Correspondance de Jean-Joseph Surin, Michel de Certeau se confronte à l’impossible résurrection du passé. Malgré un premier mouvement d’identification et de restitution du passé, il ne partage pas l’illusoire espérance de Jules Michelet de restituer une histoire totale au point de la faire revivre dans le présent. Au contraire, sa quête érudite et minutieuse le conduit sur des rivages qui lui donnent le sentiment de s’éloigner chaque fois davantage et de ressentir toujours plus présent l’absence et l’altérité du passé : « Il m’échappait ou plutôt je commençais à m’apercevoir qu’il m’échappait. C’est de ce moment, toujours réparti dans le temps, que date la naissance de l’historien. C’est cette absence qui constitue le discours historique. [1] »}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Dosse, François}, editor = {Poirrier, Philippe and Lauvernier, Julie}, year = {2011}, } @misc{france_culture_minorites_2021, title = {Minorités sexuelles : les archives au cœur de l’histoire qui s’écrit}, shorttitle = {Minorités sexuelles}, url = {https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-lhistoire/les-archives-sont-encore-au-coeur-de-lhistoire-qui-secrit-et-avec-elle-celle-des-minorites-sexuelles}, abstract = {Exclue des archives par les institutions traditionnelles, la communauté LGBTQI se bat pour la création d’archives publiques de l’homosexualité en France. Une mémoire sans trace nous condamne à négliger, à oublier tout un pan de notre histoire.}, language = {fr}, urldate = {2022-04-28}, journal = {France Culture}, author = {France Culture}, year = {2021}, keywords = {France, Genre, Histoire, Sexualité, Sociologie}, } @misc{artieres_nos_2020, type = {Entre-{Temps} , {Revue} numérique d'histoire actuelle}, title = {Nos archives : {Que} sont amours devenus ?}, url = {https://entre-temps.net/nos-archives-1-que-sont-amours-devenus/}, abstract = {Pour la série "Nos archives" qu'Entre-Temps propose cette année, des historiennes et des historiens exhument un fragment de leur propre fonds d’archives pour en faire brièvement le récit. Ainsi se dessinera une série d’auto-portraits et puis, au fur et à mesure des contributions, se constituera un fonds d’archives collectif, celui de l'écriture d'une autre histoire : celle des historiennes et des historiens, celle qu’elles et ils ont vécu et avec laquelle, consciemment ou inconsciemment, ils écrivent celle des femmes et des hommes qui les ont précédé.e.s. Entre-Temps est une revue d’histoire actuelle, collective et entièrement gratuite, attachée à la chaire de Patrick Boucheron, au Collège de France.}, language = {fr-FR}, urldate = {2022-04-14}, journal = {Entre-Temps}, author = {Artières, Philippe}, year = {2020}, keywords = {Archives privées}, } @incollection{nerard_quelles_2011, address = {Dijon, France}, title = {Quelles archives soviétiques? {Réflexion} sur la constitution des archives du pouvoir stalinien}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/FX_Nerard.html}, abstract = {Au début des années 1990, les « archives soviétiques » ont pour un temps semblé constituer un certain eldorado de l’historien. On y a cherché les pierres philosophales qui auraient pu servir à comprendre non seulement tous les mystères de l’histoire de ce vaste pays désormais disparu, mais également les secrets du mouvement communiste international ou les modalités de l’influence soviétique dans le monde (les sources de « l’argent de Moscou » par exemple !). Pendant longtemps, on a ainsi pensé que « tout » était dans ces archives oubliant ou négligeant des années de réflexion sur ce qu’est l’archive dans la pratique de l’historien. Cet engouement pour les archives était, il est vrai, largement la conséquence de la pénurie quasi totale qui avait été, pendant des années, le lot des historiens de l’Union soviétique — occidentaux assurément, mais dans une large mesure soviétiques également. La question des archives soviétiques s’est ainsi dans un premier temps posée en terme d’accès. L’histoire de l’Union soviétique s’était en effet écrite pendant de longues années quasiment sans archives. En Occident où l’on cherchait après la Seconde Guerre mondiale à mieux connaître le nouvel ennemi de la guerre froide, la presse officielle, les témoignages d’émigrés (et en particulier le célèbre Harvard Project on the Soviet Social System [1] ) constituèrent l’essentiel des sources mobilisées. Les archives du comité du parti de la région de Smolensk [2] sont les seules « archives » à proprement parler à disposition des chercheurs à l’ouest du rideau de fer. Confisquées par l’ERR [3] nazie pendant l’occupation de la ville soviétique, puis récupérées par les Américains, et déposées aux Archives nationales à Washington, elles constituent une source intéressante, mais limitée à l’échelon régional [4] . En Union soviétique, l’accès a toujours été des plus limités ; il n’est partiellement facilité que pendant la courte période du dégel khrouchtchévien [5] , brutalement close en 1965 par la nomination de Sergej Pavlovitch Trapeznikov au département des sciences et de l’éducation du comité central du PCUS. Cette absence quasi totale de sources d’archives a favorisé une lecture et une écriture de l’histoire que l’on pourrait facilement qualifier de policière. À la manière des meilleurs auteurs de romans policiers, les historiens essayaient d’imaginer, d’expliquer ce qu’ils n’avaient aucun moyen de vérifier. C’est ainsi que sont apparues un certain nombre de questions qui ne cessaient d’agiter le monde des études soviétiques au moment où les archives commencent à s’ouvrir. C’est en particulier le cas du mystère autour du commanditaire du meurtre de Kirov le 1er décembre 1934 ou de la réalité du suicide de Grigori Ordjonikidze en 1937… On cherchait également à distinguer des courants dans la direction du parti et de l’État soviétique en relevant des indices bien minces dans les sources disponibles}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Nérard, François-Xavier}, editor = {Poirrier, Philippe and Lauvernier, Julie}, year = {2011}, } @article{pratte_remedier_2020, title = {Remédier aux silences : le cas des {Archives} nationales de la {Mongolie}}, volume = {37}, issn = {0712-2330}, doi = {10.7202/1073064ar}, abstract = {Cet article se penche sur l’apport de nouvelles archives au travail des historiens de la Chine, et plus spécifiquement, sur le cas des Archives nationales de la Mongolie Khalkha, qui fit partie de l’empire des Qing de 1690 à 1911. Nous examinerons le lien entre la matérialité documentaire et les prémices épistémologiques du domaine de l’histoire de la Chine et de ses frontières.}, language = {FR}, number = {2}, urldate = {2021-04-16}, journal = {Cahiers d'histoire}, author = {Pratte, Anne-Sophie}, year = {2020}, note = {Publisher: Cahiers d'histoire}, pages = {25--40}, } @incollection{parsis-barube_remuements_2011, address = {Dijon, France}, title = {Remuements de chartes et passage à l’histoire : {La} fatalité du déficit de récit dans les programmes centralisés de collecte de sources (1750-1850)}, url = {http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC/publications/historiographie/O_Parsis-Barube.html}, abstract = {Le XVIIIe siècle a été marqué par deux grandes entreprises de collecte de sources : la première est celle qui a sous-tendu le programme mauriste d’histoire des provinces, dont la période de plein développement peut être située entre 1710 et 1760 [1] ; la seconde, celle qui, sous l’égide de Jacob-Nicolas Moreau, avocat au Parlement de Paris et fervent défenseur de l’absolutisme, a, entre 1764 et 1789, accompagné la constitution et l’enrichissement progressif du Cabinet des Chartes [2]. L’une et l’autre ont généré une abondante littérature méthodologique, révélatrice de la manière dont ce vaste mouvement d’exploration des chartriers provinciaux avait éprouvé et adapté les principes de diplomatique mis au point, au siècle précédent, par dom Mabillon et dom Luc d’Achery. L’Ancien Régime devait toutefois s’achever sans qu’une geste historique nationale ait pu véritablement émerger, c’est-à-dire sans que ces grands remuements de chartes, irrigués par les principes de l’érudition bénédictine, aient pu aboutir à la production d’un récit susceptible de donner une mémoire au royaume. Cette carence narrative, dans laquelle Chantal Grell et Marc Fumaroli voient l’une des raisons de la violence et de la soudaineté de l’arrachement à l’ordre politique, social et religieux auquel les Français se sont livrés en 1789[3], renvoie très directement à la question des rapports complexes qui se sont précocement établis entre ecdotique et historiographie.}, booktitle = {Historiographie \& archivistique : écriture et méthodes de l'histoire à l'aune de la mise en archives}, publisher = {Territoires contemporains}, author = {Parsis-Barubé, Odile}, editor = {Poirrier, Philippe and Lauvernier, Julie}, year = {2011}, } @article{anheim_science_2019, title = {Science des archives, science de l’histoire}, volume = {74e année}, issn = {978271322800}, url = {https://www.cairn.info/revue-annales-2019-3-4-page-505.htm}, doi = {10.1017/ahss.2020.56}, abstract = {« Mais qu’est-ce donc que l’histoire ? Je vais vous le dire… Vous recueillez les faits. Pour cela vous allez dans les Archives. Ces greniers à faits. » Lorsque Lucien Febvre veut attaquer les historiens traditionnels dont il critique le positivisme, il choisit les archives – l’institution autant que les séries –, qui deviennent caractéristiques du déni de l’opération historiographique et de la naturalisation des données historiques. L’histoire qui intéresse Febvre, et avec lui les Annales, est différente : « L’histoire est choix. Arbitraire, non. Préconçu, oui. » De cette position découle une exigence : faire de l’histoire-problème consiste peut-être avant tout à réfléchir au processus continu qui va de la production de documents écrits à leur transformation en archives, puis en « sources » pour la recherche historique. Si, dès les années 1930, l’histoire sociale a tenté, avec plus ou moins de succès, de s’affranchir de l’illusoire transparence des archives en utilisant une grille de lecture sociologique ou des outils quantitatifs et sériels, il a fallu attendre le tournant des années 1970 pour que l’évidence des archives soit globalement remise en cause au sein de la discipline historique. Les propositions de Michel Foucault, de Hayden White et de Michel de Certeau, ainsi que la réflexion sur les protocoles d’enquête en anthropologie et en sociologie, ont alors suscité de nouvelles approches.}, language = {FR}, number = {3-4}, journal = {Annales. Histoire, Sciences Sociales}, author = {Anheim, Étienne}, year = {2019}, note = {Place: Paris Publisher: Éditions de l'EHESS}, pages = {505--520}, } @book{cohen-solal_etranger_2021, address = {Paris}, title = {Un étranger nommé {Picasso}: dossier de police n° 74.664}, isbn = {978-2-213-71144-7}, shorttitle = {Un étranger nommé {Picasso}}, abstract = {Pourquoi le 18 juin 1901 Picasso est-il "signalé comme anarchiste" à la Préfecture de police, quinze jours avant sa première exposition parisienne? Pourquoi le 1er décembre 1914 près de sept cents peintures, dessins et autres œuvres de sa période cubiste sont-ils séquestrés par le gouvernement français pour une période qui dure près de dix ans? D'où vient l'absence presque totale de ses tableaux dans les collections publiques du pays jusqu'en 1947? Comment expliquer, enfin, que Picasso ne soit jamais devenu citoyen français? Si l'œuvre de l'artiste a suscité expositions, ouvrages et commentaires en progression exponentielle à la hauteur de son immense talent, la situation de Picasso "étranger" en France a paradoxalement été négligée. C'est cet angle inédit qui constitue l'objet de ce livre. Pour l'éclairer, il faut exhumer des strates de documents ensevelis, retrouver des fonds d'archives inexploités, en rouvrir, un à un, tous les cartons, déplier chacune des enveloppes, déchiffrer les différentes écritures manuscrites. Alors tout s'organise autrement et le statut de l'artiste se révèle beaucoup plus complexe qu'on ne l'imaginait. Un étranger nommé Picasso nous entraîne dans une enquête stupéfiante sur les pas de l'artiste surdoué, naviguant en grand stratège dans une France travaillée par ses propres tensions. On le voit imposer au monde son œuvre magistrale, construire ses propres réseaux et devenir un puissant vecteur de modernisation du pays. Un modèle à contempler et peut-être à suivre.}, language = {Français}, publisher = {Fayard}, author = {Cohen-Solal, Annie}, year = {2021}, note = {Section: 728 pages, 12 pages de planches non numérotées : illustrations (certaines en couleur), fac-similés, portraits ; 24 cm}, keywords = {20e siècle, Archives privées, Archives publiques, Art, Fonds, France, Recherche}, }