@phdthesis{gendron_papier_2017, address = {Montréal (Québec)}, type = {Thèse de doctorat ({Ph}.{D}.)}, title = {Le papier voyageur : provenance, circulation et utilisation en {Nouvelle}-{France} au {XVIIe} siècle}, url = {http://hdl.handle.net/1866/20436}, abstract = {Sous l’Ancien Régime, l’administration coloniale, l’Église et le commerce ont produit une masse considérable de documents de toutes sortes : la Nouvelle-France n’a pas fait exception. Il n’y a qu’à prendre connaissance de l’abondance des actes de tous ordres que l’on retrouve dans les principales collections d’archives au Québec pour se rendre compte qu’en dépit de sa faible population, on a beaucoup écrit en Nouvelle-France même au XVIIe siècle. Quant au support nécessaire à ces écritures, le papier, la Nouvelle-France n’avait aucune industrie papetière, aucun moulin qui pouvait alimenter le marché : il a donc fallu l’importer puisqu’on ne le fabriquait pas sur place. Ces aspects n’ont jamais été étudiés jusqu’à présent. En dépit de l’absence de production papetière en Nouvelle-France à cette époque, plusieurs sources révèlent le nombre important de documents produits sur place. Notre recherche doctorale a mis en évidence la provenance du papier d’écriture utilisé au XVIIe siècle comme venant principalement des provinces françaises de l’Angoumois et de l’Auvergne. Notre corpus représente un échantillon de feuillets d’écriture originaux du XVIIe siècle provenant des centres d’archives publics, Bibliothèque et Archives du Canada (BAC) et Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) à ses centres de Québec et de Montréal. Nous nous intéressons également aux centres d’archives des communautés religieuses fondatrices, soit les Ursulines et les Augustines à Québec, les Archives de la Congrégation de Notre-Dame, les Archives des Jésuites du Canada et les archives des Sulpiciens à Montréal ainsi que les archives du Séminaire de Québec et de la collection Baby de l’Université de Montréal qui nous sert de corpus témoin. Notre recherche met l’accent sur le papier d’écriture exclusivement. Nous avons examiné et analysé les types de manuscrits suivants : des documents seigneuriaux, des lettres au sujet de la colonisation, des obligations, des contrats d’engagement, des minutes notariales, des transactions financières et commerciales, des documents judiciaires ainsi que des documents civils et militaires.Nous avons également examiné des dictionnaires, des vocabulaires, des journaux de voyageurs et des cartes. La méthodologie utilisée procède d’une approche interdisciplinaire, méthode qui emprunte au modèle historique (comparaison et discussion des sources), au modèle archivistique (typologie des documents) ainsi que des éléments de la méthode utilisée en sciences de l’information (critères de validité et de fiabilité et méthode de triangulation). Nous positionnons les mouvements de circulation du papier entre la France et la Nouvelle-France et nous nous interrogeons sur les circuits d’approvisionnement qui ont facilité son arrivée dans la vallée du Saint-Laurent. Notre recherche a aussi mis en évidence trois aspects interreliés au papier d’écriture, à savoir les usages auxquels il est destiné, les usagers qui le consomment ainsi que les diverses catégories de documents qui naissent de son utilisation. Notre étude se termine par une réflexion sur la matérialité du support papier comme document d’archive au même titre que le contenu du document.}, school = {Université de Montréal}, author = {Gendron, Céline}, year = {2017}, } @book{poncet_juger_2012, address = {Paris, France}, series = {Études et rencontres de l'École des chartes}, title = {Juger le faux ({Moyen} Âge - {Temps} modernes)}, isbn = {978-2-35723-021-7}, url = {http://www.chartes.psl.eu/fr/publication/juger-faux}, abstract = {Le discrimen veri ac falsi appartient depuis les Temps modernes à l’art de l’historien. Récemment le couple vrai/faux est entré uni dans le langage de l’historien qui a cherché ce que le faux lui apprenait de vrai sur la société qui l’avait vu naître, prospérer et souvent demeurer indétecté.}, language = {fr}, number = {35}, urldate = {2019-11-25}, publisher = {École nationale des chartes}, editor = {Poncet, Olivier}, year = {2012}, } @book{poncet_diplomatique_2015, address = {Paris, France}, series = {Études et rencontres de l'École des chartes}, title = {Diplomatique et diplomatie : les traités ({Moyen} Âge – début du {XIXᵉ} siècle)}, shorttitle = {Diplomatique et diplomatie}, url = {http://www.chartes.psl.eu/fr/publication/diplomatique-diplomatie-traites}, abstract = {Les traités, composante essentielle de la négociation diplomatique, sont une manifestation singulière de l'État moderne. Leur analyse permet d’explorer la formation, l’évolution et l’originalité de la culture européenne de l’écrit. De la diplomatique à la diplomatie, il n'y a que deux lettres. La proximité entre les deux termes n'est pas qu'un phénomène d'allitération : la diplomatique, et la diplomatique des traités en particulier, est après tout un reflet du rapport de force et de la culture des sociétés dans lesquelles elle se développe. Par l’analyse qu’elle fait de la rédaction et de la validation des traités, elle permet d’explorer la formation et l’évolution d’une culture européenne de l’écrit, du Moyen Âge au xixe siècle. Les divers états du texte qu’elle met au jour invitent ainsi à revisiter une composante essentielle de la négociation diplomatique: la recherche du meilleur accord possible, dans des termes acceptés et partagés par tous. Par nature fruit d’une collaboration, d’une relecture partagée, d’une application normalement consentie, les traités sont nécessairement le résultat d’un dialogue, d’un compromis. Ils font l’objet d’attentions particulières, d’abord dans l’acheminement progressif vers la décision de les conclure, ensuite dans leur rédaction, de leur genèse jusqu’à leur ultime validation, enfin dans leur réception et leur diffusion. Les études de ce recueil tentent de répondre à quelques-unes des questions posées par cette documentation singulière avec les armes du questionnaire de la diplomatique. Elles apportent des éléments tangibles à l’appréciation de l’émergence de l’État moderne, dont les traités sont aussi la manifestation: de la convergence des modèles à la dissolution des modalités pratiques d’écriture sur la longue période allant du Moyen Âge au début de l’époque contemporaine, les voies empruntées témoignent de l’originalité du processus européen de civilisation.}, language = {fr}, number = {45}, urldate = {2019-11-25}, publisher = {École nationale des chartes}, editor = {Poncet, Olivier}, year = {2015}, }