@article{pequignot_collectif_2020, title = {Collectif, {Les} documents du commerce et des marchands entre {Moyen} Âge et époque moderne ({XIIe}-{XVIIe} siècle)}, volume = {252}, issn = {9782490783076}, doi = {10.4000/ccm.5383}, abstract = {En 2015, à l’occasion du cinquantenaire de sa création et de son xive congrès, la Commission internationale de diplomatique a poursuivi l’ouverture de la discipline au-delà de ses domaines de prédilection originels. L’arc chronologique a été tendu de façon à adjoindre la première modernité à l’indispensable Moyen Âge, le choix des documents du commerce et des marchands mettant en lumière une typologie que Giovanna Nicolaj compare, dans une introduction enlevée et non dénuée de mélancolie (p. 9-11 notamment), à « une cendrillon [égarée] dans les palais de la diplomatique traditionnelle » (una cenerentola nei palazzi della diplomatica tradizionale). Le pari est triple : rompre avec des cloisonnements jugés obsolètes, éprouver la méthode diplomatique sur des documents jusqu’alors rarement passés à son crible rigoureux, se déprendre chemin faisant d’une vision de l’instrumentation notariée comme unique garante de la validité des transactions. Conformément à la pratique en usage dans les congrès internationaux de diplomatique, l’exploration est plurilingue, avec six articles en français, quatre en italien comme en espagnol, trois en allemand et deux en anglais. Les actes du congrès sont répartis en trois grands domaines dont les délimitations tant géographiques que chronologiques renvoient à des pratiques de l’écrit tendanciellement distinctes : « la Méditerranée médiévale (xiie-xve siècle) » (p. 15-114), « De la Manche à l’Oural (xiie-xviie siècle) » (p. 117-297), puis « les temps modernes et l’Atlantique (xvie-xviie siècle) » (p. 301-393), qui seront ici, compte tenu des centres d’intérêt principaux des Cahiers de civilisation médiévale, évoqués brièvement en guise de contrepoint.}, language = {FR}, number = {4}, journal = {Cahiers de civilisation médiévale}, author = {Péquignot, Stéphane}, year = {2020}, note = {Publisher: Centre d’études supérieures de civilisation médiévale}, pages = {278--280}, } @book{dewez_administrer_2019, address = {Paris}, series = {Histoire ancienne et médiévale, 161. {Série} du {LAMOP}}, title = {Administrer par l'écrit au {Moyen} Âge ({XIIe}-{XVe} siècle)}, isbn = {979-10-351-0299-9}, abstract = {Avant-propos / Étienne Anheim, Pierre Chastang, Laurent Feller -- Introduction / Harmony Dewez -- L'écrit au service de la gestion d'un territoire -- Administrer par l'écrit dans une grande abbaye de femmes anglo-normande. La Sainte-Trinité de Caen (XIIe-XIIIe siècles) -- S'emparer du territoire dans la Terra Sancti Benedicti. Le castrum Cervarii sous les abbés Bernard et Thomas (fin du XIIIe siècle) -- Patrimoine foncier et pratiques documentaires des chanoines de la chapelle de Saint-Piat de Chartres aux XIVe et XVe siècles -- Outils et acteurs de l'administration par l'écrit -- La transformation des pratiques administratives dans le Midi toulousain (années 1230-1250) -- Administrer et gérer l'écrit et par l'écrit. Les pratiques scripturales de Jean Teisseire, petit entrepreneur du XIVe siècle -- Histoire d'un outil de gestion. Enquête codicologique sur le registre 9H2 de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise (1328-1603) -- L'administration de l'écrit -- Des archives aux cartulaires. L'administration de l'écrit au chapitre de Notre-Dame de Paris (XIIe-XIIIe siècles) -- La force de l'écrit. Méthodes et objectifs de l'administration par l'écrit à la Sainte-Chapelle de Paris à la fin du Moyen Âge -- Conclusion / Lucie Tryoen., "Cet ouvrage propose une série d'études fondées sur des travaux de jeunes chercheurs éclairant la façon dont l'essor de l'écrit documentaire au cours d'un long XIIIe siècle a transformé en profondeur les pratiques administratives des sociétés médiévales occidentales. De la Sainte-Trinité de Caen au Mont-Cassin, de Paris au Midi toulousain, ces textes interrogent la façon dont l'écrit administratif est produit, utilisé, archivé. Écrire, est d'abord une façon d'appréhender le territoire, par l'inventaire des ressources d'une institution, par l'enquête, par l'enregistrement d'actes, renvoyant aux préoccupations propres au contrôle d'un espace éclaté, ou dans l'affirmation d'une personnalité institutionnelle. Les formes prises par ces documents administratifs et leur place dans les processus de gouvernement dépendent des hommes qui en gouvernent la genèse, de leur conception à leur rédaction, que ces dynamiques soient collectives, comme dans l'administration du comte de Toulouse, ou individuelles, comme dans la pratique toute personnelle de l'artisan Jean Teisseire. L'objet-document ainsi produit résulte d'une stratification de pratiques évoluant dans le temps, que seule une étude codicologique minutieuse et rigoureuse peut restituer, comme dans le cas du livre-outil de Saint-Martin de Pontoise. Enfin, la dimension archivistique de l'écrit apporte un recul sur la constitution de mémoires documentaires indissociables de certaines transformations sociales de la fin du Moyen Âge. L'étude des cartulaires de Notre-Dame de Paris et des regards croisés sur la documentation de la Sainte-Chapelle, par exemple, viennent ainsi compléter notre compréhension des mécanismes d'archivage et de la fonction des archives au sein des institutions."--Page 4 de la couverture.}, language = {fre}, number = {6}, publisher = {Éditions de la Sorbonne}, editor = {Dewez, Harmony and Tryoen, Lucie}, year = {2019}, } @book{poncet_diplomatique_2015, address = {Paris, France}, series = {Études et rencontres de l'École des chartes}, title = {Diplomatique et diplomatie : les traités ({Moyen} Âge – début du {XIXᵉ} siècle)}, shorttitle = {Diplomatique et diplomatie}, url = {http://www.chartes.psl.eu/fr/publication/diplomatique-diplomatie-traites}, abstract = {Les traités, composante essentielle de la négociation diplomatique, sont une manifestation singulière de l'État moderne. Leur analyse permet d’explorer la formation, l’évolution et l’originalité de la culture européenne de l’écrit. De la diplomatique à la diplomatie, il n'y a que deux lettres. La proximité entre les deux termes n'est pas qu'un phénomène d'allitération : la diplomatique, et la diplomatique des traités en particulier, est après tout un reflet du rapport de force et de la culture des sociétés dans lesquelles elle se développe. Par l’analyse qu’elle fait de la rédaction et de la validation des traités, elle permet d’explorer la formation et l’évolution d’une culture européenne de l’écrit, du Moyen Âge au xixe siècle. Les divers états du texte qu’elle met au jour invitent ainsi à revisiter une composante essentielle de la négociation diplomatique: la recherche du meilleur accord possible, dans des termes acceptés et partagés par tous. Par nature fruit d’une collaboration, d’une relecture partagée, d’une application normalement consentie, les traités sont nécessairement le résultat d’un dialogue, d’un compromis. Ils font l’objet d’attentions particulières, d’abord dans l’acheminement progressif vers la décision de les conclure, ensuite dans leur rédaction, de leur genèse jusqu’à leur ultime validation, enfin dans leur réception et leur diffusion. Les études de ce recueil tentent de répondre à quelques-unes des questions posées par cette documentation singulière avec les armes du questionnaire de la diplomatique. Elles apportent des éléments tangibles à l’appréciation de l’émergence de l’État moderne, dont les traités sont aussi la manifestation: de la convergence des modèles à la dissolution des modalités pratiques d’écriture sur la longue période allant du Moyen Âge au début de l’époque contemporaine, les voies empruntées témoignent de l’originalité du processus européen de civilisation.}, language = {fr}, number = {45}, urldate = {2019-11-25}, publisher = {École nationale des chartes}, editor = {Poncet, Olivier}, year = {2015}, } @article{guyotjeannin__2014, title = {« {L}’imagination doit être reine » : les archives médiévales aujourd’hui. {Entretien} avec {Olivier} {Guyotjeannin}. {Par} {Catherine} {Croizy}-{Naquet}, {Claude} {Millet} et {Yann} {Potin}}, copyright = {Tous droits réservés}, issn = {1967-7499}, shorttitle = {« {L}’imagination doit être reine »}, url = {http://journals.openedition.org/elh/460}, doi = {10.4000/elh.460}, abstract = {Après s’être livré à l’exercice d’une définition historicisée des archives, matériau premier de son travail de diplomatiste et de professeur à l’École des chartes, Olivier Guyotjeannin délimite les contours de ce qui, dans un long Moyen Âge, serait une autre définition, circonscrite par les pratiques et usages de ceux qui ne se nomment pas alors archivistes, avant de cerner le domaine des archives médiévales pour le chercheur d’aujourd’hui. Où il est question du statut archivistique de textes « littéraires », puis du renouvellement en cours du regard porté sur ces documents par leurs éditeurs et par les historiens.}, language = {fr}, number = {13-14}, urldate = {2019-10-30}, journal = {Écrire l'histoire. Histoire, Littérature, Esthétique}, author = {Guyotjeannin, Olivier and Croizy-Naquet, Catherine and Millet, Claude and Potin, Yann}, month = oct, year = {2014}, pages = {25--34}, } @book{poncet_juger_2012, address = {Paris, France}, series = {Études et rencontres de l'École des chartes}, title = {Juger le faux ({Moyen} Âge - {Temps} modernes)}, isbn = {978-2-35723-021-7}, url = {http://www.chartes.psl.eu/fr/publication/juger-faux}, abstract = {Le discrimen veri ac falsi appartient depuis les Temps modernes à l’art de l’historien. Récemment le couple vrai/faux est entré uni dans le langage de l’historien qui a cherché ce que le faux lui apprenait de vrai sur la société qui l’avait vu naître, prospérer et souvent demeurer indétecté.}, language = {fr}, number = {35}, urldate = {2019-11-25}, publisher = {École nationale des chartes}, editor = {Poncet, Olivier}, year = {2012}, } @book{beck_archeologie_2006, address = {Paris, France}, series = {Études et rencontres de l'École des chartes}, title = {Archéologie d’un document d’archives : {Approche} codicologique et diplomatique des cherches des feux bourguignonnes (1285-1543)}, isbn = {978-2-900791-83-7}, url = {http://www.chartes.psl.eu/fr/publication/archeologie-document-archives}, abstract = {Les dénombrements des feux réalisés au cours des XIVᵉ et XVᵉ siècles par les états de Bourgogne sont bien connus : depuis la fin du XVIIIᵉ siècle, les archivistes en ont réalisé de bons catalogues et les historiens les ont largement exploités en matière de démographie et d’anthroponymie, d’histoire du peuplement et des institutions. Il restait à les étudier en soi, à analyser les conditions tant matérielles qu’intellectuelles de leur élaboration : quelles matières ont été mises en œuvre (papier, parchemin, reliure), par qui et selon quel processus les enquêtes ont été effectuées (commis, itinéraires, nomenclatures), comment est organisée l’information (directives et applications, réglure et mise en page), comment est-elle traitée (feux réels et feux fiscaux, mise d’assiette, collecte) ? L’étude, à la fois codicologique, diplomatique et quantométrique, de la centaine de registres conservés ouvre bien des perspectives sur les techniques administratives et comptables en usage en Bourgogne à la fin du Moyen Âge et au début des Temps modernes ; elle livre ainsi de précieuses informations sur les concepts et les pratiques gouver­nementales, la politique du prince, la stratégie des représentants aux états, les réactions des populations.}, language = {fr}, number = {20}, urldate = {2019-11-25}, publisher = {École nationale des chartes}, author = {Beck, Patrice}, year = {2006}, }