@phdthesis{kane_diffusion_2018, address = {Villeneuve d'Ascq, France}, title = {La diffusion des archives coloniales : du parcours identitaire, mémoriel aux perceptions émotionelles chez les descendants de colonisés en {AOF}}, url = {http://www.theses.fr/2018LIL3H047}, abstract = {Depuis plusieurs années, les structures du patrimoine sont entrées de plein pied dans l’ère du numérique. Elles rejoignent de plus en plus les perspectives des humanités numériques orientées vers la démocratisation du savoir et le renouveau des recherches en Sciences Humaines et Sociales (SHS). Les principes de la démocratisation visant un rapprochement du patrimoine écrit au numérique semblent faire émerger de nouveaux points de réflexions tels que les conséquences de la diffusion des sources pour les besoins de la recherche. Si ces aspects ne sont pas à l’origine d’oppositions dans le domaine des bibliothèques, dans le cas des Archives,ils suscitent un tout autre rapport notamment du point de vue des droits de l’homme et des principes d’accès aux sources, notamment la diffusion. Les multiples avantages du numérique,naguère connus, vantés et recommandés par les politiques actuelles ont élagué des questions centrales à la sensibilité humaine et aux perceptions sociales. Certes, l’honorabilité des pratiques de globalisation associée au principe « d’accès universel au savoir » tel que pensé par Paul Otlet ont des enjeux mémoriels. Toutefois les polémiques liées aux discours sur la colonisation ont laissé place à des critiques sur les idéaux de la « culture pour tous » tout en suggérant une reconfiguration anthropologique de ce qui fonde l’ipséité des sources. Ce faisant,l’archive coloniale devient un réservoir de polémiques et de manifestations d’émotions, enrichie par des expériences personnelles et des situations sociales problématiques. Ces difficultés sont circonstanciées par la dimension émotive du document très peu considérée par les institutions patrimoniales, et les techniques de spectacularisations proposées par les professionnels de l'information. La caractéristique émotive attachée au document est suggérée par le fait que les émotions sont « des qualités d’une expérience complexe qui progresse et évolue, et sont liées à un drame »(Dewey, 2005). L’émotion patrimoniale, en considérant la typologie des documents de la période coloniale, dont il est ici question, répond à une « configuration émotionnelle ».Elle est caractérisée par des émotions collectives où se mêlent imaginaire et vécu. Dès lors,cette thèse tente de démontrer comment le contenu informationnel du document d’archive peut influer sur les perceptions émotionnelles des descendants de colonisé en AOF (AfriqueOccidentale Française) ? Comment se noue, à travers ce contenu, des imaginaires collectifs attachés à l’histoire coloniale ? Et comment se conjuguent principes des droits de l’homme et mise à disposition des sources (droit à l’information) la mise à disposition des sources quand celle-ci réveille réminiscences et souffrances.}, school = {Lille 3}, author = {Kane, Aminata}, year = {2018}, } @article{auzel_mise_2013, title = {La mise en ligne du {Guide} des sources sur la traite négrière (2008-2011)}, copyright = {In Situ Revues des patrimoines est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International.}, issn = {1630-7305}, url = {http://journals.openedition.org/insitu/10263}, doi = {10.4000/insitu.10263}, abstract = {Le Guide des sources étant paru en 2007 sur papier, le ministère de la Culture et de la Communication a réfléchi aussitôt à le mettre sous forme numérique : dès janvier 2008. Cette éventualité est aussitôt adoptée par les Archives de France qui confient le projet à Pauline Moirez, conservatrice au département des publics. Pour cette opération, le ministère assurait un financement à hauteur de 10 000 €. Ce qui fut décidé en 2008, ce fut non pas de faire un site de plus au sein du ministère, m...}, language = {fr}, number = {20}, urldate = {2019-10-30}, journal = {In Situ. Revue des patrimoines}, author = {Auzel, Jean-Baptiste}, month = feb, year = {2013}, } @article{angoustures_cas_2019, title = {Le cas de l’{Ofpra} : les défis de l’ouver­ture d’archi­ves pro­té­gées}, url = {https://www.archivistes.org/Archives-et-transparence-une-ambition-citoyenne}, abstract = {L’Office fran­çais de pro­tec­tion des réfu­giés et apa­tri­des (Ofpra), établissement public chargé de la pro­tec­tion des réfu­giés en France, a été créé par la loi du 25 juillet 1952 qui dis­pose que ses archi­ves sont « invio­la­bles ». L’Ofpra a dès lors long­temps refusé leur consul­ta­tion, sus­ci­tant des cri­ti­ques sur ces archi­ves « inter­di­tes » (Sonia Combe, 1994) tandis que l’obli­ga­tion de confi­den­tia­lité se voyait ren­for­cée par de nou­veaux textes juri­di­ques. La déci­sion d’ouvrir ses archi­ves n’a été rendue pos­si­ble que par la conjonc­tion d’excep­tions révé­lant la richesse des fonds et ren­dant néces­saire une équité entre cher­cheurs, la recher­che de solu­tions de sto­ckage et une poli­ti­que volon­ta­riste. Enfin, la conju­gai­son dif­fi­cile mais néces­saire entre trans­pa­rence et pro­tec­tion conduit les archi­vis­tes à des com­pro­mis, à un tra­vail d’inter­face ainsi qu’à devoir faire œuvre de péda­go­gie tant vis-à-vis des lec­teurs qu’en interne. Reste la ques­tion de la lisi­bi­lité des archi­ves dans un domaine admi­nis­tré au fil du temps par de nom­breu­ses ins­ti­tu­tions, y com­pris inter­na­tio­na­les et dont les minis­tè­res et ser­vi­ces de tutelle ont varié.}, number = {255}, journal = {La Gazette des archives}, author = {Angoustures, Aline and Choisnet, Adélaïde}, year = {2019}, note = {Number: 255}, } @article{mallet_les_2019, title = {Les déro­ga­tions géné­ra­les : mesu­res à étendre ou mesu­res excep­tion­nel­les ?}, url = {https://www.archivistes.org/Archives-et-transparence-une-ambition-citoyenne}, abstract = {Les déro­ga­tions géné­ra­les sont un outil de trans­pa­rence démo­cra­ti­que. Mises en avant par les poli­ti­ques, les his­to­riens et les dif­fé­rents rap­ports sur la com­mu­ni­ca­tion des archi­ves, elles sont pré­sen­tées comme un levier indis­pen­sa­ble, qu’il est néces­saire de déve­lop­per. Pourtant, elles sont très peu uti­li­sées ; seuls vingt arrê­tés ont été pro­mul­gués entre 1979 et 2018 (date de rédac­tion de l’arti­cle). Parmi ces quel­ques textes, les deux tiers envi­ron ouvrent des fonds rela­tifs à la Seconde Guerre mon­diale. Il est en effet dif­fi­cile d’iden­ti­fier de grands ensem­bles de docu­ments dont l’ouver­ture ne serait pas sus­cep­ti­ble de porter une atteinte exces­sive aux inté­rêts pro­té­gés par la loi, condi­tion indis­pen­sa­ble du Code du patri­moine à toute ouver­ture par déro­ga­tion, qu’elle soit géné­rale ou indi­vi­duelle. Au final, elles sont pro­ba­ble­ment appe­lées à rester excep­tion­nel­les, ce qui est loin d’être néga­tif. En effet, cela signi­fie que seuls quel­ques fonds sont suf­fi­sam­ment deman­dés pour faire l’objet d’une telle pro­cé­dure, et que le besoin de cette pro­cé­dure excep­tion­nelle reste limité. Cela ne signi­fie pas pour autant qu’aucune piste ne soit envi­sa­gée actuel­le­ment pour l’ouver­ture de nou­veaux fonds : ainsi, le pré­si­dent de la République a annoncé l’ouver­ture par déro­ga­tion géné­rale des archi­ves rela­ti­ves aux dis­pa­rus de la guerre d’Algérie.}, number = {255}, journal = {La Gazette des archives}, author = {Mallet, Jeanne}, year = {2019}, } @article{gasly_oublies_2018, title = {Oubliés de l’{Histoire} ? {Quand} des lycéens font revi­vre la mémoire d’un camp d’inter­ne­ment}, url = {https://www.archivistes.org/L-archiviste-cameleon-mediateur-du-quotidien}, number = {251}, journal = {La Gazette des archives}, author = {Gasly, Vanina}, year = {2018}, } @phdthesis{bellot_visage_2019, address = {École de bibliothéconomie et des sciences de l'information}, type = {Travail universitaire}, title = {Un visage, un nom ou l’art de la rencontre entre les archives et le public}, url = {https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/23102}, abstract = {Le projet Un visage, un nom vise à faire participer les communautés autochtones à la description des vastes collections photographiques hébergées à BAC portant sur les Inuits, les Premières Nations et la Nation métisse. Il a rencontré un succès important, tant auprès des communautés autochtones que des milieux archivistiques. En faisant participer les communautés autochtones à la description de ses collections, BAC trouve un excellent moyen de parfaire le traitement documentaire de ses fonds d’archives et ouvre la voie à un renouvellement profond des pratiques archivistiques. Rapidement, le projet dépasse les attentes du cercle des professionnels de l’archivistique et prend une dimension nouvelle en comblant les attentes exprimées par les communautés autochtones. L’intérêt de l’étude est de mettre en lumière la place centrale occupée par l’archiviste dans ce processus. En adoptant une attitude proactive, en supervisant l'intervention des usagers dans des domaines qui lui étaient jusque-là réservés, il contribue au renouvellement de sa profession et ouvre de nouvelles perspectives. En étant l'artisan volontaire d'une rencontre entre le document et le public, l'archiviste devient le maître d’œuvre de l'exploitation des archives.}, language = {fr}, urldate = {2021-04-16}, school = {Université de Montréal}, author = {Bellot, Henri}, collaborator = {Lemay, Yvon}, year = {2019}, note = {Ce travail a été réalisé à l’EBSI, Université de Montréal, dans le cadre du cours SCI6111 – Politique de gestion des archives donné au trimestre d’automne 2019 par Yvon Lemay}, } @article{laloux_communaute_2019, title = {Une com­mu­nauté d’ego-consul­tants à la recher­che de leurs dos­siers d’enfant placé}, url = {https://www.archivistes.org/Archives-et-transparence-une-ambition-citoyenne}, abstract = {Cette réflexion s’ins­crit au sein d’un tra­vail de doc­to­rat en cours qui étudie les dos­siers indi­vi­duels en pro­tec­tion de l’enfance, sur l’ensem­ble de leur cycle de vie et dans plu­sieurs domai­nes de pro­duc­tion, que ce soit dans la sphère judi­ciaire, admi­nis­tra­tive ou asso­cia­tive, de la fin des années 1970 à nos jours. Dans ce cadre, nous iden­ti­fions une com­mu­nauté d’ego-consul­tants, concept qui replace la consul­ta­tion des dos­siers d’enfants dans une dimen­sion sociale. Cette notion permet d’étudier un sys­tème au sein duquel les per­son­nes, ensem­ble, cons­trui­sent ou recons­trui­sent leur iden­tité per­son­nelle à tra­vers leur expé­rience d’accès aux dos­siers. Partageant un vécu simi­laire qui a engen­dré la créa­tion d’archi­ves les concer­nant pen­dant leur jeu­nesse, les indi­vi­dus sont liés par une fra­gi­lité com­mune qui les amène à échanger au sein d’un groupe. Ce der­nier permet d’obser­ver les dif­fi­cultés et les décep­tions ren­contrées par les per­son­nes et de com­pren­dre les solu­tions mises en place pour pal­lier une pro­cé­dure de consul­ta­tion qu’elles consi­dè­rent sou­vent comme défaillante. C’est le témoi­gnage d’un régime de consul­ta­tion spé­ci­fi­que qui s’affirme et qui met en évidence des consé­quen­ces et des enjeux liés au trai­te­ment archi­vis­ti­que.}, number = {255}, journal = {La Gazette des archives}, author = {Laloux, Adélaïde}, year = {2019}, note = {Number: 255}, pages = {246}, }