@article{louis_etres_2020, title = {Êtres et objets éphémères : frontières des archives}, volume = {879-880}, issn = {9782707346483}, doi = {10.3917/criti.879.0756}, abstract = {Est-il possible de concilier, dans le cadre de la recherche en littérature, un ensemble d’objets provenant des archives et un choix d’autres objets procédant de fictions ? Un tel geste nous met, en tout cas, face à de nouveaux enjeux théoriques et analytiques. Il faudrait partir de ce que les archives ne contiennent pas, de ce que nous ne savons pas sur la foule de « personnages » dont il ne reste souvent qu’un fragment écrit ; ces êtres qui peuplent les archives peuvent donner lieu à des fictions (comme dans le cas, bien connu, du Martin Guerre de Nathalie Zemon Davis), ou devenir objet d’étude des sciences humaines et sociales – et donc être cités, racontés, ou répertoriés de diverses façons. Arlette Farge et Philippe Artières se sont, eux aussi, penchés sur cette question et ils ont signalé que notre imagination scientifique se projette à la fois sur le contenu des archives et sur tout ce qu’elles n’ont pas conservé – les rebuts, les restes, les « poubelles ». La complétude illusoire des archives s’opposerait ainsi à l’incomplétude de chaque objet conservé et à son manque de contextualisation. Or on peut se demander, s’agissant de tels fragments sans suite ni continuité, ce qu’il y a dans ces « voix écrites » qui nous incite, nous chercheurs, à les conserver, à les citer, même lorsque ce n’est pas nécessaire, dans l’économie de nos travaux. Les chercheurs qui se sont intéressés aux archives de Heinrich Schliemann, l’archéologue autodidacte qui est censé avoir découvert le site de l’ancienne ville de Troie, né en 1822 à Neubukow et mort à Naples en 1890, ont essentiellement travaillé sur les lettres échangées avec des personnages célèbres : Ernest Renan, Charles-Ernest Beulé, John Lubbok et d’autres…}, language = {FR}, number = {8-9}, journal = {Critique}, author = {Louis, Annick}, year = {2020}, note = {Place: Paris Publisher: Éditions de Minuit}, keywords = {Archives, Littérature, Recherche}, pages = {756--767}, } @book{guilbert_archives_2020, address = {Paris}, title = {Archives détective. {Enquête} dans le mystère des archives}, isbn = {978-2-35290-266-9}, abstract = {Le 21 janvier 2021, la maison d’éditions Courtes et Longues a publié, en coédition avec les Archives départementales de la Haute-Savoie, un album illustré destiné aux enfants à partir de 6 ans dont l’histoire et l’action se déroulent au sein d’un service d’archives : Archives détective. Enquête dans le mystère des archives. Cet album, par une invitation à suivre le rêve d’un jeune enfant, fait découvrir aux lecteurs la richesse et la variété des archives en s’appuyant sur des exemples de fonds et collections conservés aux Archives de la Haute-Savoie. Pour réaliser cet album, l’auteur Nancy Guilbert (https://revedeplume.blogspot.com/) et l’illustratrice Anna Griot (http://annagriot.com/) se sont associées. Toutes les deux, après avoir découvert le monde des archives, ont réalisé un travail formidable pour rendre accessible aux plus jeunes ce patrimoine écrit, les différents métiers exercés ou encore les missions d’un service d’archives, en laissant la part belle au rêve et à l’imagination. En avant-goût, je vous invite à découvrir la présentation de l’ouvrage publiée par Nancy Guilbert sur son blog à l’adresse suivante : https://revedeplume.blogspot.com/2021/01/sortie-en-librairie-darchives-detective.html}, language = {fr-FR}, publisher = {Éditions Courtes et Longues}, author = {Guilbert, Nancy and Griot, Anna}, year = {2020}, } @article{didi-huberman_deplacer_2020, title = {Déplacer voir. ({Le} document, l’archive, l’atlas)}, volume = {879-880}, issn = {9782707346483}, shorttitle = {Déplacer voir}, doi = {10.3917/criti.879.0610}, abstract = {Collecter, prélever, monter des fragments documentaires pour élaborer une œuvre plastique, cinématographique ou littéraire n’est pas une démarche sans précédent : elle a, bien au contraire, toute une histoire, dont plusieurs moments clés, de Reznikoff à Perec, sont rappelés dans ce numéro. Mais cette pratique, dans le monde littéraire et artistique d’aujourd’hui, a pris une ampleur et un sens nouveaux. Il y a dans la création contemporaine ce qu’on a pu appeler une « révolution documentale ». Les fragments rassemblés peuvent être issus d’archives institutionnalisées ou personnelles. Ils peuvent avoir été glanés dans l’histoire ou dans la rue. Le terme « montage » est le plus fréquemment employé, avec « bricolage », pour désigner l’opération qui congédie la notion d’inspiration au profit d’une conception de la création artistique comme « production », « témoignage », « reportage », « enregistrement », et qui signale un déplacement de la figure de l’auteur vers celle du « collecteur ». C’est cette effervescence très actuelle autour de l’archive et du document que décrivent, commentent et analysent les écrivains, philosophes, critiques, essayistes et traducteurs, historiens et historiens de l’art, réunis ici par Muriel Pic.}, language = {FR}, number = {8-9}, journal = {Critique}, author = {Didi-Huberman, Georges}, year = {2020}, note = {Place: Paris Publisher: Éditions de Minuit}, pages = {610--624}, } @article{devevey_vrai_2020, title = {Vrai, faux et usages de faux}, volume = {879-880}, issn = {9782707346483}, doi = {10.3917/criti.879.0670}, abstract = {Collecter, prélever, monter des fragments documentaires pour élaborer une œuvre plastique, cinématographique ou littéraire n’est pas une démarche sans précédent : elle a, bien au contraire, toute une histoire, dont plusieurs moments clés, de Reznikoff à Perec, sont rappelés dans ce numéro. Mais cette pratique, dans le monde littéraire et artistique d’aujourd’hui, a pris une ampleur et un sens nouveaux. Il y a dans la création contemporaine ce qu’on a pu appeler une « révolution documentale ». Les fragments rassemblés peuvent être issus d’archives institutionnalisées ou personnelles. Ils peuvent avoir été glanés dans l’histoire ou dans la rue. Le terme « montage » est le plus fréquemment employé, avec « bricolage », pour désigner l’opération qui congédie la notion d’inspiration au profit d’une conception de la création artistique comme « production », « témoignage », « reportage », « enregistrement », et qui signale un déplacement de la figure de l’auteur vers celle du « collecteur ». C’est cette effervescence très actuelle autour de l’archive et du document que décrivent, commentent et analysent les écrivains, philosophes, critiques, essayistes et traducteurs, historiens et historiens de l’art, réunis ici par Muriel Pic.}, language = {FR}, number = {8-9}, journal = {Critique}, author = {Devevey, Éléonore}, year = {2020}, note = {Number: 8-9 Place: Paris Publisher: Éditions de Minuit}, pages = {670--682}, } @article{demanze__2020, title = {« {L}’œil est une plaque photographique ». {Résistance} mélancolique de l’archive chez {Hélène} {Gaudy}}, volume = {879-880}, issn = {9782707346483}, shorttitle = {« {L}’œil est une plaque photographique »}, doi = {10.3917/criti.879.0706}, abstract = {Collecter, prélever, monter des fragments documentaires pour élaborer une œuvre plastique, cinématographique ou littéraire n’est pas une démarche sans précédent : elle a, bien au contraire, toute une histoire, dont plusieurs moments clés, de Reznikoff à Perec, sont rappelés dans ce numéro. Mais cette pratique, dans le monde littéraire et artistique d’aujourd’hui, a pris une ampleur et un sens nouveaux. Il y a dans la création contemporaine ce qu’on a pu appeler une « révolution documentale ». Les fragments rassemblés peuvent être issus d’archives institutionnalisées ou personnelles. Ils peuvent avoir été glanés dans l’histoire ou dans la rue. Le terme « montage » est le plus fréquemment employé, avec « bricolage », pour désigner l’opération qui congédie la notion d’inspiration au profit d’une conception de la création artistique comme « production », « témoignage », « reportage », « enregistrement », et qui signale un déplacement de la figure de l’auteur vers celle du « collecteur ». C’est cette effervescence très actuelle autour de l’archive et du document que décrivent, commentent et analysent les écrivains, philosophes, critiques, essayistes et traducteurs, historiens et historiens de l’art, réunis ici par Muriel Pic.}, language = {FR}, number = {8-9}, journal = {Critique}, author = {Demanze, Laurent}, year = {2020}, note = {Number: 8-9 Place: Paris Publisher: Éditions de Minuit}, pages = {706--717}, }