TY - BOOK TI - L'archive - O arquivo T2 - Sigila AB - Numéro consacré aux secrets de « l'archive », selon le concept derridien, des archives et de l'archiviste, à travers des contributions de spécialistes dans des domaines variés. Ce numéro pose les questions du lieu du secret, de ce que les archives nous livrent des secrets des écrivains, de la création littéraire. CY - Paris, France DA - 2015/// PY - 2015 SP - 218 PB - Gris-France SN - 978-2-912940-35-3 ER - TY - BOOK TI - Les archives c'est simple ! Guide d'archivage à l'usage des administrations dans les départements AU - Association des archivistes suisses (AAS) DA - 1999/// PY - 1999 ER - TY - CONF TI - Conservation participative et distribuée des outils numériques dans les arts de la performance AU - Boutard, Guillaume T2 - 45e congrès de l’Association des archivistes du Québec : Consommer l’information – De la gestion à la médiation documentaire C1 - Québec (Québec) DA - 2016/// PY - 2016 ER - TY - RPRT TI - Principes relatifs à l’accès aux archives AU - Conseil international des archives (ICA) AU - Comité des bonnes pratiques et des normes AU - Groupe de travail sur l’accès AB - L’accès est le processus qui rend possible la consultation des archives parce qu’il existe d’une part une autorisation légale, d’autre part des instruments de recherche. Depuis 1994, le Conseil international des archives (ICA) a publié quatre normes de description archivistique: ISAD(G) en 1994, ISAAR(CPF) en 1996, ISDF et ISDIAH en 2008. Ces normes s’appliquent aux instruments de recherche, un des deux éléments essentiels permettant l’accès aux archives; elles ont transformé les pratiques de description. Le texte des Principes porte sur l’autre élément concernant l’accès : l’autorité légale permettant de consulter les archives. Le Conseil international des archives s’est longtemps préoccupé de la question de l’accès aux archives. A la suite des changements politiques en Europe au début des années 1990, les archivistes européens ont développé un «Plan pour une politique européenne normalisée en matière d’accès aux archives» que l’ICA a adopté comme position lors de son assemblée générale à Edimbourg en 1997. Cependant, ce plan porte presque entièrement sur l’accès aux archives des administrations publiques, et ne se prononce qu’à une reprise sur l’accès aux archives non-gouvernementales: «Il est recommandé, chaque fois que cela est possible, de faire en sorte que soient mises en place des dispositions pour l’accès aux archives privées en accord avec celles existant pour les archives publiques.» DA - 2012/// PY - 2012 UR - http://www.ica.org/sites/default/files/ICA_Access-principles_FR.pdf ER - TY - JOUR TI - La notion de facettes appliquée aux archives: un outil pour faciliter l’organisation et la diffusion AU - Côté-Lapointe, Simon AU - Mas, Sabine T2 - Arbido AB - La notion de facettes permet de représenter de façon multidimensionnelle un sujet ou un objet. Celle-ci peut être utilisée afin de faciliter l’organisation et la diffusion des documents d’activité et d’archives historiques. La théorie des facettes se décline en trois modalités: l’analyse par facettes, la structure par facettes et le dispositif à facettes, chacune correspondant à autant de pistes de solution pour améliorer l’accès aux archives ainsi qu’à leurs données et métadonnées. DA - 2017/// PY - 2017 VL - 2017 IS - 3 SP - [en EP - ligne] UR - http://arbido.ch/fr/edition-article/2017/metadonnées-données-de-qualité/la-notion-de-facettes-appliquée-aux-archives-un-outil-pour-faciliter-lorganisation-et-la-diffusion ER - TY - THES TI - Archive(s) : approche dialectique et exploitation artistique AU - Klein, Anne AB - Les archives sont aujourd’hui utilisées et envisagées hors de leur lieu traditionnel qu’est le service d’archives et souvent même hors de l’action des archivistes. Cette thèse de doctorat propose un renversement dialectique benjaminien dans la conception de l’archivistique dont le point central devient l’utilisation des archives définitives plutôt que la production des documents. Les premiers chapitres retracent les différentes compréhensions des archives depuis la création des institutions nationales au 19e siècle jusqu’au renouvellement opéré par certains archivistes se réclamant de la postmodernité à la fin du 20e siècle. Cette histoire des archives et de l’archivistique montre que les archives définitives sont caractérisées au regard du rapport au passé qu’elles permettent et que les archivistes pensent leur objet depuis la question historiographique de l’écriture de l’histoire. Ainsi, deux conceptions générales des archives coexistent aujourd’hui et apparaissent comme essentiellement contradictoires en ce que l’une (traditionnelle) est centrée sur le créateur des documents et le passé compris comme l’ensemble des actes posés par le créateur, tandis que l’autre (postmoderne) se fonde sur les fonctions sociales des archives et sur le rôle de l’archiviste. L’élément commun à ces deux visions est l’absence de prise en charge théorique des utilisateurs et de l’exploitation des documents. Or, en suivant les traces et la pensée de Walter Benjamin, nous proposons de penser la double nature des archives comme documents et comme témoignage tout en articulant cette pensée à l’archive comme modalité d’inscription de soi dans le temps. Il en ressort que les archives peuvent être considérées comme une objectivation du passé relevant d’une temporalité chronologique au cœur de laquelle réside, à l’état latent, l’archive potentiellement libératrice. L’exploitation artistique des archives, telle qu’elle est présentée dans le cinquième chapitre, montre comment la notion d’archives explose. En outre, l’observation de ce type particulier d’exploitation permet de mettre au jour le fait que les archives sont toujours inscrites dans des conditions d’utilisation (contexte, matérialité, dispositif, rapport au public) qui sont autant de conditions d’existence de l’archive. Parmi les questions abordées par les artistes celles de la mémoire, de l’authenticité, des archives comme moyen d’appropriation du monde et comme objet poétique sont alors autant de points d’entrée possibles pour revisiter l’archivistique. Le dernier chapitre synthétise l’ensemble des renouvellements proposés au fil de la thèse de manière implicite ou explicite. Nous y envisageons une temporalité non chronologique où les archives sont un objet du passé qui, saisi par un présent dialectique singulier, sont tournées à la fois vers le passé et vers l’avenir. De nouvelles perspectives sont ouvertes pour l’archivistique à partir des caractéristiques assignées aux archives par les artistes. Finalement, c’est le cycle de vie des archives qui peut être revu en y incluant l’exploitation comme dimension essentielle. CY - Montréal, Canada DA - 2015/// PY - 2015 M3 - Thèse de doctorat (Ph.D.) PB - Université de Montréal, École de bibliothéconomie et des sciences de l'information (EBSI) UR - http://hdl.handle.net/1866/11648 ER - TY - JOUR TI - L'archivistique au service des chercheurs : le respect des fonds et l'accès à l'information dans les services d'archives AU - Lambert, James H. T2 - Archivaria DA - 1998/// PY - 1998 SP - 112 EP - 117 ER - TY - JOUR TI - Les archives définitives : un début de parcours. Revisiter le cycle de vie et le Records continuum AU - Lemay, Yvon AU - Klein, Anne T2 - Archivaria AB - Postulant que pour être pleinement archives, les documents doivent être envisagés depuis leur exploitation par des utilisateurs, le but de cet article est de chercher à intégrer cette dimension à la réflexion sur le cycle de vie et de voir comment elle permet de renouveler la vision de leur temporalité. Loin d’être une étape finale, les archives définitives apparaissent plutôt comme le début d’un parcours forcément ouvert et en devenir. Cette hypothèse de travail est d’abord explorée au prisme de cinq éléments qui, selon nous, caractérisent les archives définitives dans une vision classique. Puis, le rappel des principaux aspects de la théorie des trois âges et de ses critiques par les archivistes s’inscrivant dans la pensée postmoderne nous conduit à présenter le modèle du Records continuum et ses limites, dont la principale est son silence quant à l’exploitation des archives. Ensuite, nous montrons, à la lumière de l’utilisation d’archives à des fins de création, qu’une nouvelle dimension du continuum des archives apparaît qui est caractérisée par quatre éléments : le cadre de référence, l’émotion, les conditions d’utilisation et la vision dialectique des archives. Finalement, l’esquisse d’une conception différente de leur temporalité est possible qui montre que les moments de la création et de la conservation sont nécessairement accompagnés d’un moment d’exploitation caractérisé par la diversité des types d’utilisation des documents. Nous concluons donc avec la possibilité d’élargissement du modèle de Records continuum à une cinquième dimension, celle de l’exploitation. DA - 2014/// PY - 2014 DP - archivaria.ca IS - 77 SP - 73 EP - 102 LA - fr-CA SN - 1923-6409 ST - Les archives définitives ER - TY - JOUR TI - Mémoire, archives et art contemporain AU - Lemay, Yvon AU - Klein, Anne T2 - Archivaria AB - Les archives sont intimement reliées à la mémoire. D’ailleurs, la métaphore des archives comme mémoire est fréquemment utilisée à cet effet. Le but de cet article est d’identifier les mécanismes qui sont en cause dans la relation entre les archives et la mémoire. Dans un premier temps, nous nous intéressons aux travaux de plusieurs archivistes qui, dans une optique postmoderne, ont examiné la question de la mémoire. Dans un deuxième temps, à la lumière de leurs réflexions, nous verrons que la mémoire est un phénomène complexe et que, dans la mesure où celle-ci tient principalement du processus, les archives sont davantage des « manufactures de la mémoire », qu’elles servent d’abord et avant tout de « véhicules de la mémoire ». Troisièmement, nous cherchons à dégager les aspects qui caractérisent la mémoire comme processus et à en mesurer les impacts sur la relation qui est établie avec les archives. Pour ce faire, nous ferons appel à l’utilisation des documents d’archives par les artistes contemporains, un phénomène qui, malgré le peu d’intérêt que lui ont porté les archivistes, occupe une place importante sur la scène artistique depuis le milieu des années 1980. Les oeuvres produites par des artistes tels que Angela Grauerholz, Raymonde April, Emmanuelle Léonard, Michel Campeau, Dominique Blain, Jeff Thomas, Christian Boltanski et Patrick Altman nous aideront à mieux comprendre comment la mémoire vient à l’archive ainsi qu’à nous rendre compte de la nature ouverte, en devenir, qui caractérise cette dernière. DA - 2012/// PY - 2012 DP - archivaria.ca SP - 105 EP - 134 SN - 1923-6409 ER - TY - THES TI - Étude sur la définition et la mesure des qualités des archives définitives issues d’une évaluation AU - Makhlouf Shabou, Basma AB - Depuis quelques décennies, l'intérêt pour l’étude de la fonction d’évaluation s’est diversifié pour approfondir les principes théoriques (Jenkinson, 1922; Schellenberg, 1956; Samuels, 1992; Cook, 1992b; Eastwood, 1992b; Duranti, 1994; Couture, 1999), les stratégies (Booms, 1972; Samuels, 1986; Cook, 1992b; Eastwood, 1992b; Couture, 1999) et les dispositifs de leur processus d’application (Ham, 1984; Boles & Young, 1991; Cook, 2001a, 2001b). Mais, toutes ces contributions n'ont pas encore étudié la nature des résultats de l'évaluation que sont les archives définitives. Du point de vue patrimonial, l’absence d’études sur la définition et la mesure des qualités des archives définitives ne permet pas de vérifier si ces archives constituent un patrimoine documentaire significatif. Sur le plan administratif, l’état actuel de la pratique de l'évaluation n'a pas encore investi dans l'examen méticuleux de la nature de ses résultats. Au plan économique, le manque de méthodes et d'outils pour la mesure des qualités des archives ne permet pas de juger si ces archives valent l’investissement matériel, technique, financier et humain que leur conservation implique. Du point de vue professionnel, l’absence de méthodes et d’instruments d’évaluation des qualités des archives ne permet pas aux professionnels d’appuyer leur décision en matière d’évaluation des archives. Afin de remédier à cette situation, notre recherche vise à définir et à mesurer les qualités des archives définitives issues de l’évaluation. Pour ce faire, nous privilégions une méthodologie quantitative de nature descriptive, appropriée lorsqu’il s’agit d’étudier un sujet peu abordé (Fortin, 2006) tel que l'opérationnalisation des qualités des archives définitives. La stratégie de la recherche a comporté deux phases. La phase conceptuelle a permis d’identifier et de définir quatre qualités soit l’« Unicité », la « Preuve crédible », l’« Exploitabilité » et la « Représentativité ». La phase empirique consistait à vérifier la mesurabilité, à titre d’exemple, des variables découlant de deux des quatre dimensions de qualité dans le contexte des archives définitives, soit la « Preuve crédible » et l’« Exploitabilité ». Le mode de collecte des données réside dans l’application d’une grille de mesure conçue spécialement aux fins de cette étude. La réalisation de la collecte de données qui s’est déroulée à Bibliothèque et Archives nationales du Québec a permis l’opérationnalisation de 10 indicateurs spécifiques sur 13 appartenant à deux dimensions de qualité : la « Preuve crédible » et l’« Exploitabilité » des archives définitives. Ainsi, trois indicateurs spécifiques sur l’ensemble de 13 sont restés sans mesures à cause d’une certaine faiblesse liée à leur mesure que nous avons pu identifier et vérifier lors des pré-tests de la recherche. Ces trois indicateurs spécifiques sont le « Créateur » dans le cadre de la dimension de la « Preuve crédible », ainsi que la « Compréhensibilité » et la « Repérabilité » dans le cadre de la dimension de l’« Exploitabilité ». Les mesures obtenues pour les 10 indicateurs ont mené à l’identification des avantages et des points à améliorer concernant différentes variables liées au créateur, au service de conservation ou encore à l’état et à la nature du support. Cibler l’amélioration d’un produit ou d’un service représente, comme démontré dans la revue de la littérature, le but ultime d’une étude sur les dimensions de qualité. Trois types de contributions découlent de cette recherche. Au plan théorique, cette recherche offre un cadre conceptuel qui permet de définir le concept de qualité des archives définitives dans une perspective d’évaluation archivistique. Au plan méthodologique, elle propose une méthode de mesure des qualités applicables aux archives définitives ainsi que les instruments et le guide qui expliquent sa réalisation. Au plan professionnel, d'une part, elle permet d’évaluer les résultats de l’exercice de l’évaluation archivistique; d'autre part, elle offre aux professionnels non seulement une grille de mesure des qualités des archives définitives déjà testée, mais aussi le guide de son application. CY - Montréal, Canada DA - 2011/// PY - 2011 PB - Université de Montréal UR - http://hdl.handle.net/1866/4955 ER - TY - JOUR TI - ‪Des œuvres au dossier ? Une contribution des a/Archives au geste de l’art‪ AU - Roullier, Clothilde AU - Potin, Yann T2 - Marges AB - Le point de vue proposé ici est celui de deux archivistes concernant les renversements et appropriations opérés par les artistes, philosophes et historiens de l’art à propos de l’archive (le « reste ») et des archives (système de traces organisé et réglementé juridiquement). Il s’agit par exemple de savoir qui, de l’artiste ou de l’administration archiveuse, produit des installations artistiques, et de se demander quelle part de l’œuvre d’art publique vit toujours dans son dossier de commande. DA - 2017/// PY - 2017 DP - Cairn.info VL - 25 IS - 2 SP - 18 EP - 34 LA - Fr SN - 1767-7114 UR - https://www.cairn.info/revue-marges-2017-2-page-18.htm ER - TY - JOUR TI - ‪Des œuvres au dossier ? Une contribution des a/Archives au geste de l’art‪ AU - Roullier, Clothilde AU - Potin, Yann T2 - Marges AB - Le point de vue proposé ici est celui de deux archivistes concernant les renversements et appropriations opérés par les artistes, philosophes et historiens de l’art à propos de l’archive (le « reste ») et des archives (système de traces organisé et réglementé juridiquement). Il s’agit par exemple de savoir qui, de l’artiste ou de l’administration archiveuse, produit des installations artistiques, et de se demander quelle part de l’œuvre d’art publique vit toujours dans son dossier de commande. DA - 2017/// PY - 2017 VL - 25 IS - 2 SP - 18 EP - 34 J2 - Marges LA - FR UR - https://www.cairn.info/revue-marges-2017-2-page-18.htm DB - Cairn.info ER - TY - BOOK TI - L'erreur archivistique - De la compréhension de l'erreur à la perception et à la gestion des incertitudes A3 - Schoukens, Cathy A3 - Servais, Paul AB - L’erreur est inhérente à toute activité humaine et a donné lieu à de nombreuses prises de position, du droit à l’erreur revendiqué à la stigmatisation de l’erreur comme déviance. L’archivistique, comme science de la gestion des archives, ne fait pas exception à cette règle, d’autant plus peut-être que les bouleversements de toutes natures y ont été particulièrement importants au cours des deux derniers siècles. A y regarder de plus près cependant, il apparaît rapidement d’une part que la notion même d’erreur est fluctuante suivant les lieux et les époques, vérifiant le vieil adage « vérité par-delà, erreur par-deçà », et d’autre part, que ce terme générique recouvre des réalités très différentes, qu’il s’agisse de dysfonctionnements, de pratiques inadéquates, voire de fautes ou … simplement de différences d’appréciation. Pour les archivistes confrontés aux défis conceptuels, technologiques, juridiques, démocratiques et scientifiques de la société de l’information, identifier les erreurs et leurs sources comme les enseignements à en retirer est donc crucial, que ceux-ci touchent aux principes mêmes de la discipline ou aux différentes fonctions archivistiques. Sur la base de l’analyse de cas concrets, touchant soit aux grands principes de la discipline, soit aux grandes fonctions généralement identifiées, soit aux différents niveaux de prise de décisions, l’objectif de ces deux journées d’étude était de définir l’erreur archivistique en tant que telle, d’en dresser une typologie, d’en identifier les causes, les conséquences et les enseignements. CY - Louvain-la-neuve, Belgique DA - 2009/// PY - 2009 PB - Academia - Publications des archives de l'Université catholique de Louvain ER - TY - JOUR TI - Archives historiques et organisation : une difficile rencontre AU - Senécal, Sylvain T2 - Archives AB - Sylvain Senécal tente de cerner les causes qui expliqueraient pourquoi les entreprises ont de la difficulté à assurer une exploitation efficace de leurs archives. Ce phénomène s’explique principalement selon lui par la conception que la discipline archivistique se fait d’elle-même, laquelle ne serait pas en phase avec la réalité actuelle des entreprises. Dans un monde profondément transformé par les technologies de l’information, il apparait en effet nécessaire, selon l’auteur, de repenser les notions traditionnelles de l’archivistique, à commencer par la notion même de fonds d’archives. En raison des possibilités offertes par les nouvelles technologies, ce sont les concepts de sujet historique et de personne morale, sous-jacentes à celle de fonds d’archives, qui doivent être remis en question. Une exploitation efficace des archives des organisations passerait ainsi par une prise en compte de la réalité éclatée et décentrée du monde d‘aujourd’hui. Une autre cause de l’exploitation inefficace des archives des organisations vient selon l’auteur de la tendance de ces dernières à vivre dans l’action continue, c’est-à-dire dans un perpétuel présent sans avenir et sans mémoire. Or, Sylvain Senécal indique que la solution à cette tendance problématique n’est pas de tout conserver comme le voudrait la conception technologiste, car une certaine forme de sélection et d’oubli est nécessaire à la mémoire. C’est ici que l’archiviste intervient, lequel est appelé à opérer une sélection et à choisir la façon dont les archives d’une organisation pourront être efficacement exploitées, dans une perspective historique et patrimoniale, au nom d’un souci de l’autre et de l’avenir. DA - 2013///2014 PY - 2013 VL - 45 IS - 1 SP - 201 EP - 214 ER - TY - BOOK TI - Éducation aux archives théorie, pratique et valorisation AU - Toppe, Gilbert T2 - Études africaines A3 - Gouro, Venance Bahi CY - Paris, France DA - 2015/// PY - 2015 SP - 1 vol. (150 p.) PB - L'Harmattan SN - 978-2-343-06094-1 ER - TY - BOOK TI - L'avenir du passé art contemporain et politiques de l'archive T2 - Arts contemporains A3 - Zapperi, Giovanna AB - Ce livre explore la possibilité de penser l’art comme une manière d’expérimenter avec le savoir historique, en se situant dans un registre qui ne relève pas seulement de l’information ou de la consommation, mais qui renvoie à l’actualisation et au processus consistant à faire émerger ce qui demeure inconnu, marginalisé ou refoulé. Les questions relatives à l’archive comme fiction historique, aux rapports de force issus de la colonisation et à la réactivation des traces des sujets subalternes surgissent dans leur imbrication avec les contradictions de notre présent postcolonial. CY - Rennes Bourges DA - 2016/// PY - 2016 SP - 1 vol. (174 p.-XVII p.) PB - Presses universitaires de Rennes École nationale supérieure d'art de Bourges SN - 978-2-7535-4900-5 ER -