TY - ELEC TI - La SHC fait part de sa préoccupation concernant les problèmes constants d'accès aux informations historiques produites par le Service canadien du renseignement de sécurité AU - Bryden, Penny AB - Madame la Commissaire Maynard, Je vous écris au nom de la Société historique du Canada pour vous faire part de notre préoccupation concernant les problèmes constants d'accès aux informations historiques produites par le Service canadien du renseignement de sécurité. Nous comprenons que ces documents sont plus sensibles que la plupart des autres, mais nous reconnaissons également que le public a le droit et l'obligation de surveiller nos services secrets afin de préserver la démocratie à son niveau le plus fondamental. Présentement, les politiques du Canada en matière d'examen des documents historiques liés aux services de sécurité sont plus restrictives que celles de nos alliés les plus proches, elles entravent les enquêtes historiques importantes et, au final, sapent notre capacité à fonctionner en tant que démocratie. Cette question nous préoccupe depuis longtemps et nous avons déjà écrit au SCRS et à Bibliothèque et Archives Canada à plusieurs reprises. La politique actuelle comporte cinq défauts fondamentaux. DA - 2021/// PY - 2021 LA - fr UR - https://cha-shc.ca/fr/interventions-publiques Y2 - 2022/04/21/14:42:12 KW - Accès aux archives KW - Canada KW - Droit KW - Sécurité ER - TY - JOUR TI - Faire disparaître une deuxième fois les « disparus ». Archives de la dictature et travail de l’historien en Argentine AU - Ranalletti, Mario T2 - Écrire l'histoire. Histoire, Littérature, Esthétique AB - Ce travail se propose de présenter la découverte récente d’une documentation produite par les bourreaux de la dictature en Argentine, en mettant l’accent sur les moyens utilisés pour faire « apparaître » ces dossiers et ces photos. Suivre la chronologie de ces découvertes permet de s’interroger sur l’évolution du régime d’historicité en Argentine. Dans un deuxième temps, l’analyse porte sur les défis et conflits suscités par la récupération de cette documentation, notamment en ce qui concerne sa conservation et sa communication. En guise de conclusion, on abordera quelques questions liées au travail de l’historien avec la documentation et les archives des régimes dictatoriaux. Nous partons de l’hypothèse que les forces répressives – en tant qu’éléments d’institutions hiérarchiquement structurées – ont disposé d’un appareil bureaucratique clandestin de grande envergure, qui a produit une documentation diverse et abondante. Celle-ci reste encore en grande majorité « égarée » ou entre les mains des bourreaux et de leurs proches. L’envergure du crime et la bureaucratisation du massacre permettent de penser qu’il faut continuer à rechercher les documents, qui, contrairement à ce que prétendent les bourreaux et leurs alliés civils, n’ont pas tous disparu mais ont été mis au secret plutôt que détruits. Ces découvertes partielles interpellent le métier et le rôle de l’historien, notamment quand celui-ci est intéressé par l’histoire du temps présent. DA - 2014/10/10/ PY - 2014 DO - 10.4000/elh.489 DP - journals.openedition.org IS - 13-14 SP - 137 EP - 148 LA - fr SN - 1967-7499 UR - http://journals.openedition.org/elh/489 Y2 - 2019/10/30/18:54:52 ER -