TY - BOOK TI - Qu’est-ce que rechercher de l’information? AU - Boubée, Nicole AU - Tricot, André T2 - Papiers AB - Rechercher de l’information dans les bases de données, dans le Web ou même à l’intérieur d’un document, est devenu une activité extrêmement commune dans la « société de l’information ». Autrefois mise en œuvre par des spécialistes, par des professionnels ayant suivi une formation (les documentalistes, les bibliothécaires), elle est aujourd’hui à la portée de tous : de la jeune élève, de l’adolescent, de l’étudiante, de l’adulte ou de la personne âgée, que ce soit dans le cadre académique, professionnel, culturel ou de loisir. Comment font-ils ? Quelles sont leurs démarches, leurs difficultés ? Pourquoi procèdent-ils de la sorte ? L’objectif de cet ouvrage est de répondre à ces questions en offrant pour la première fois en langue française un panorama de la recherche internationale sur ces thèmes. Le livre est destiné aux étudiants et aux chercheurs, particulièrement celles et ceux en sciences de l’information et de la communication et en psychologie, qui y trouveront l’ensemble des thématiques, des plus traditionnelles aux plus récentes, les concepts clés, les principales modélisations et la gamme des outils méthodologiques utilisés dans le domaine. CY - France, Paris DA - 2010/// PY - 2010 SP - 286 LA - Français PB - Presses de l'enssib SN - 978-2-910227-83-8 ER - TY - JOUR TI - Valoriser les patrimoines avec la vidéo AU - Descamps, Florence AU - Fouquet, Julie AU - Roussel, Nils AU - Lazard, Jean-Marc AU - Domeyne, Peggy AU - Crozat, Stéphane AU - Gaillard, Ludovic AU - Puig, Vincent T2 - Documentaliste-Sciences de l'Information AB - Pour fermer ce dossier sur les vidéos en ligne, un troisième pôle est centré sur la mise en valeur du caractère patrimonial de l’image. Florence Descamps se penche d’abord sur les initiatives récentes de constitution de corpus d’entretiens jusqu’à présent essentiellement oraux. Julie Fouquet présente la valorisation des corpus mémoriels collectés par le Grand Projet de Ville de Rouen et Nils Roussel le projet de studio audio-vidéo mobile destiné aux collectes patrimoniales et locales porté par la médiathèque du Grand-Lemps en Isère. Des aspects plus techniques sont ensuite abordés par Peggy Domeyne, à propos du portail et des services d’éditorialisation de conférences du CERIMES, et par Jean Marc Lazard, à propos du portail Voxalead de retranscription automatique et d’indexation de bandes sons d’actualités TV et radio. Et, dans une approche plus prospective, la dimension collaborative est explorée par Ludovic Gaillard et Stéphane Crozat qui exposent le projet de (ré)éditorialisation de contenus multimédia C2I et par Vincent Puig qui présente le vidéo-livre de l’IRI. DA - 2010/// PY - 2010 DO - 10.3917/docsi.474.0054 VL - 47 IS - 4 SP - 54 EP - 67 J2 - Documentaliste-Sciences de l'Information LA - FR UR - https://www.cairn.info/revue-documentaliste-sciences-de-l-information-2010-4-page-54.htm DB - Cairn.info ER - TY - JOUR TI - Pratiques documentaires de chercheurs à l'ère numérique : le cas des mathématiciens et informaticiens en France AU - Wojciechowska, Anna T2 - Documentaliste-Sciences de l'Information AB - S’appuyant sur trois enquêtes (2005, 2007 et 2010) visant à explorer les pratiques, en matière documentaire et d’archivage des articles, de la communauté mathématique et informatique en France liée aux bibliothèques du Réseau national des bibliothèques en mathématiques (RNBM), Anna Wojciechowska dresse ici une analyse comparative des résultats qui met en lumière les évolutions des comportements informationnels des chercheurs. DA - 2011/// PY - 2011 DO - 10.3917/docsi.483.0062 VL - 48 IS - 3 SP - 62 EP - 68 J2 - Documentaliste-Sciences de l'Information LA - FR UR - https://www.cairn.info/revue-documentaliste-sciences-de-l-information-2011-3-page-62.htm DB - Cairn.info ER - TY - JOUR TI - L'accès aux archives d'entreprises en Suisse. Conserver et communiquer un patrimoine entre secret et transparence AU - Christeller, Laurent T2 - Sciences de l'information: théorie, méthode et pratique AB - Célébrant cette année leur centenaire, les Archives économiques suisses (Schweizerisches Wirtschaftsarchiv), institution pionnière en Europe, ont pour mission de collecter et de mettre à disposition des chercheurs les informations et les fonds d'archives liés à l'histoire de l'industrie helvétique. Cependant, en Suisse, plusieurs facteurs font que l'accès aux archives historiques d'entreprises demeure particulièrement difficile pour les chercheurs, historiens ou autres. Premièrement, les archives historiques d'entreprises sont considérées par la loi comme un bien privé. Leur conservation et/ou leur dépôt dans un but de communication dépend donc entièrement des convictions internes des décideurs. Deuxièmement, de par sa démarche commerciale tournée vers le profit et l'innovation, l'entreprise considère en général la conservation historique et la communication de ses archives comme un coût non nécessaire. Troisièmement, le monde de l'entreprise est marqué par une culture de la discrétion pour des raisons liées à la concurrence, à la production industrielle ou encore au secret professionnel. Les démarches d'ouverture ou de transparence vis-a-vis de ses archives sont la plupart du temps perçues comme des menaces pour les intérêts de l'entreprise. Dans ce travail, nous avons déterminé les possibilités et les limites en matière de communicabilité des documents d'archives historiques d'entreprises, tout d'abord en définissant le rôle essentiel que joue l'entreprise dans la région, et par conséquent l'importance patrimoniale de ses archives. Puis nous avons défini et présenté les intérêts et secrets que l'entreprise oppose à la communication de ses archives : concurrence, propriété industrielle et secrets professionnels, avant de nous pencher sur les efforts en matière de transparence dans le monde de l'entreprise qui, à l'instar des administrations publiques, connaît également un mouvement vers une communication plus ouverte de l'information, à l'interne comme à l'externe. Enfin, nous avons fait un tour d'horizon des différentes institutions chargées de la conservation et de la communication des archives industrielles : les entreprises elles-mêmes, mais également les archives publiques et autres institutions spécialisées, avant de terminer sur le rôle de la recherche historique et des historiens pour l'entreprise. En conclusion, nous avons souligné que l'écriture de l'histoire de la Suisse ne saurait se passer des archives de ses entreprises. En matière de risques pour l'entreprise, certaines confidentialités perdent leur pertinence une fois certains délais passés, alors que d'autres informations doivent être protégées dans le plus long terme. Dans le monde de l'entreprise, la logique qui fait de la conservation et de l'accès aux archives un des éléments essentiels en matière de transparence n'est pourtant pas encore assez répandue. De plus, la méconnaissance de leurs archives fait que de nombreuses entreprises considèrent qu'elles représentent plus un risque qu'une valeur ajoutée en termes d'idées, d'identité ou en tant qu'avantage stratégique. C'est pourquoi, le renforcement du dialogue de sensibilisation entre la recherche historique, les archivistes publics et les entrepreneurs est absolument essentiel. DA - 2012/// PY - 2012 DO - 10.18755/iw.2012.8 DP - bop.unibe.ch VL - 2 IS - 1 SP - 87 EP - 104 LA - de SN - 2297-9069 UR - https://bop.unibe.ch/iw/article/view/3458 Y2 - 2019/11/01/15:10:05 ER - TY - THES TI - Bibliographies scientifiques : de la recherche d'informations à la production de documents normés AU - Kembellec, Gérald AB - Dans un cycle ou chaque document scientifique, s'inspirant lui même d'autres productions, sera lu et commenté par des chercheurs qui le citeront, l'écrit sera une production tour à tour finie, réactualisée et toujours une source d'appropriation et de citation. Après une introduction à la recherche d'information, nous examinerons la typologie des documents scientifiques, les modalités de stockage et de diffusion, ainsi que les normes et protocoles associés. Nous décrivons plusieurs méthodes de recherche documentaire et différents outils d'interrogation des bases de connaissances. Nous postulons qu'aujourd'hui la recherche documentaire peut être techniquement automatisée, de la première étape d'établissement du périmètre de recherche jusqu'à l'écriture de la bibliographie. Les étapes de sélection et de gestion documentaire peuvent aussi être facilitées par des outils et normes dédiés. Nous proposons une étude centrée sur l'usager pour faire émerger des profils utilisateurs et les usages associés, puis nous soumettons une démarche conceptuelle et expérimentale d'accompagnement visuel à la recherche de documentation scientifique. Nous nous intéressons tant aux méthodologies d'évaluation et de recommandation de ce type de littérature qu'aux formats et normes documentaires. Nous synthétisons l'ensemble des procédures d'automatisation bibliographiques pour modéliser un outil de recherche alliant respect des normes, souplesse d'usage et considération des besoins cognitifs et documentaires de l'usager. Cette interface servira de support à une recherche naviguée dans les corpus documentaires avec l'intégration de services d'exposition de métadonnées. CY - France, Paris DA - 2012/// PY - 2012 LA - Français PB - Université Paris VIII ER - TY - CHAP TI - Les archives à l’ère de leur reproductibilité numérique AU - Klein, Anne AU - Lemay, Yvon T2 - La médiation numérique : renouvellement et diversification des pratiques : Actes du colloque Document numérique et société, Zagreb 2013 AB - Nous proposons ici une réflexion relative aux conditions matérielles d’existence des archives et de leur importance quant à leur reproduction (numérique). À partir des notions benjaminiennes d’image dialectique et d’aura, nous montrons que la temporalité et la matérialité du document, remises en cause par la numérisation, imposent un questionnement relatif aux dispositifs de médiatisation (la reproduction numérique) tout autant qu’aux stratégies de médiation (l’appropriation) propres, ou non, à l’environnement numérique. Selon nous la signification de l’archive surgit de la rencontre des documents et de l’utilisateur, c’est-à-dire dans une rupture de la linéarité du temps qui n’est possible que dans le contact direct avec le document en tant qu’objet (traditionnel ou numérique). Cette rencontre qui constitue le point d’origine de l’archive autorise l’expérience auratique. Les archives permettent à l’usager d’expérimenter le surgissement d’un lointain inapprochable dans le hic et nunc du document. Si la reproduction (numérique) confère de nouvelles qualités aux archives que l’original ne saurait posséder (dimensions invisibles, proximité inédite par rapport à l’utilisateur, ubiquité), l’objet créé est en revanche détaché de la constellation formée par les expériences qui entourent le document original et limite grandement l’expérience auratique de l’archive. CY - Louvain-la-Neuve, Belgique DA - 2013/// PY - 2013 DP - Cairn.info SP - 37 EP - 50 LA - fr PB - De Boeck Supérieur SN - 978-2-8041-8227-4 Y2 - 2018/01/08/21:50:35 ER - TY - JOUR TI - Les institutions culturelles en coopération avec les communautés en ligne. L’exemple du Wikipédien en résidence AU - Rey-Bellet, Guillaume T2 - Sciences de l'information: théorie, méthode et pratique AB - Le web social permet de nouvelles interactions avec les usagers des institutions culturelles dont le recours à des communautés en ligne (Flickr, Wikimedia) afin de promouvoir et enrichir leurs collections. La coopération avec ces communautés ainsi que l'engagement de certaines d'entre elles envers des institutions culturelles nous amènent à reconsidérer l'usage du terme générique "crowdsourcing" utilisé pour décrire ce phénomène. Basé sur une enquête internationale, cette étude s'intéresse au cas particulier du Wikipédien en résidence (WiR) qui officie en tant que représentant et conseiller de Wikimédia au sein de l'institution culturelle. S'ils sont expérimentés dans le monde Wikimedia, une grande majorité des WiRs ne viennent pas du milieu des institutions culturelles. Diverses, les activités qu'ils mènent sont orientées à la fois sur l'amélioration de la qualité des projets Wikimedia, sur la promotion des collections de l'institution culturelle et sur la formation des professsionnels de l'information. Ce travail s'arrête également sur les buts, les points de convergence et les obstacles à une collaboration entre les institutions culturelles et Wikimedia qui partagent l'idéal de transmettre librement et sans discrimination des informations au plus grand nombre de personnes. En outre, l'étude montre que la grande majorité des institutions culturelles ayant recruté un WiR continue à collaborer avec Wikimedia et a acquis une indépendance dans la participation à certains projets. DA - 2016/// PY - 2016 DO - 10.18755/iw.2016.21 DP - bop.unibe.ch VL - 4 IS - 1 SP - 279 EP - 302 SN - 2297-9069 UR - https://bop.unibe.ch/iw/article/view/2699 Y2 - 2019/11/01/14:50:57 ER - TY - SLIDE TI - La gestion de l’information judiciaire en vue de son indexation par les éditeurs juridiques A2 - Gaiffe, Cécile AB - Dans le cadre du cycle de conférences Jeunes chercheurs, la Chaire LexUM en information juridique accueille Cécile Gaiffe qui présentera une conférence qui s’intitule « La gestion de l’information judiciaire en vue de son indexation par les éditeurs juridiques ».   Actuellement, le Québec est la province qui diffuse le plus de jurisprudence en ligne. Les décisions de jurisprudence représentent un intérêt certain, tant pour les archivistes et les juristes que pour l’ensemble des citoyens. Les éditeurs juridiques traitent et publient toujours plus de décisions, de sorte que la diffusion de la jurisprudence ne cesse de croître. De plus, les outils de gestion des causes, tels que les plumitifs et les rôles, commencent également à être accessibles en ligne. L’ampleur de ce corpus documentaire sur internet peut rendre la recherche juridique fastidieuse. Les greffes des tribunaux et les éditeurs juridiques ont déjà adopté des pratiques de travail collaboratives afin de permettre une meilleure indexation de l’information judiciaire. Nous nous intéresserons à la gestion particulière que font les tribunaux de l’information judiciaire en vue de sa diffusion en ligne. » CY - Montréal DA - 2017/// PY - 2017 LA - Français Y2 - 2018/01/06/16:52:05 ER - TY - JOUR TI - En faire tout un spectacle ! Les nouvelles voies de valorisation et de communication des archives des arts de la scène. Réflexions autour du fonds « Serge Lifar » AU - Meier, Magdalena Czartoryjska T2 - Sciences de l'information: théorie, méthode et pratique AB - Le présent texte prend sa source dans mon travail sur le fonds Serge Lifar, déposé par la fondation créée au nom de cet artiste à la Collection suisse de la danse – "le centre national de compétences pour la conservation de l’art chorégraphique"(« Collection suisse de la danse | Accueil » 2016). Par l’intermédiaire de ce fonds prestigieux, je poserai une réflexion sur les spécificités de l’archivage des arts de la scène. Je chercherai à résoudre l’utopie de la résurrection du spectacle perdu. L’impulsion de cette quête a été donnée par mon propre cheminement vers Serge Lifar, vers la compréhension de son art et de son talent d’exception. Loin d’être aisé, ce cheminement s’est accompli tout d’abord à travers les documents iconographiques retraçant de manière fragmentaire la vie et la carrière de cette figure majeure de la danse au statut de légende. D’emblée, j’ai eu du mal à apprécier les photographies à caractère promotionnel élaborées dans des studios photographiques, posées, artificielles. De rares prises de type reportage qui montrent les scènes de ballets en vue d’ensemble sont souvent floues, parfois faites de très loin avec les lumières du jeu – beaucoup trop sombres donc pour la photographie. Par conséquent, on n’y discerne pas grand-chose. Étant liée par mon rôle d’archiviste, je me suis retrouvée dans la situation typique de la salle théâtrale où une représentation se déroule – il m’était difficile de partir en abandonnant « le spectacle » et mon intérêt pouvait être gagné avec retardement. En visionnant deux mille photographies, peu à peu, j’ai saisi. Serge Lifar s’est imposé à moi. La lecture des biographies de l’artiste et des entretiens avec ses anciens collaborateurs ont fait le reste. Or, un éventuel consultant d’archives ne visionnera pas les deux mille photographies, même numérisées et accessibles en ligne via le site du service. Le même cheminement introspectif m’a fait constater qu’il n’est de loin pas suffisant de mettre à disposition de l’usager les instruments de recherche, même les plus détaillés, et les numérisations d’archives pour faire justice au patrimoine des arts de la scène. Afin de remplir son rôle au mieux et d’éviter une réception hasardeuse des fonds, même ceux parmi les plus éminents, il est nécessaire de réfléchir à la manière de les mettre en valeur et de les communiquer au public. Aussi, en lien avec le développement des nouvelles technologies, de la culture et des supports alternatifs de lecture, avec l’explosion informationnelle et avec l’accélération du rythme de vie, on observe dans la société l’évolution des habitudes et des attentes, ainsi que la baisse du temps maximal de concentration. Le message doit donc passer rapidement. Comment rendre compte de la singularité d’un personnage, d’un style artistique, d’une création, et cela de manière efficace et rapide ? Comment communiquer l’émotion ? Il faut créer l’ultime spectacle. Une mise en scène à partir de pièces dont on dispose. DA - 2018/// PY - 2018 DO - 10.18755/iw.2018.21 DP - bop.unibe.ch VL - 5 IS - 2 SP - 111 EP - 151 LA - de SN - 2297-9069 UR - https://bop.unibe.ch/iw/article/view/4355 Y2 - 2019/11/01/14:59:11 ER -