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Dans cet article, Diane Baillargeon présente l’analyse produite en amont de la décision d’investir le Web 2.0 par la Division de la gestion de documents et des archives de l’Université de Montréal (DGDA). L’auteure souligne que le Web 2.0 exerce un pouvoir à la fois attractif et intimidant; attractif par la profusion des possibilités de diffusion, intimidant pour les services d’archives habitués à des méthodes de diffusion plus traditionnelles, où l’on contrôle totalement les contenus rendus disponibles. D’où, selon elle, la nécessité d’user d’une certaine circonspection dans les choix qui seront faits. Ainsi, le choix des plateformes à privilégier, les ressources à consentir pour les alimenter, la politique éditoriale des interventions sur ces réseaux sont des aspects qui requièrent une réflexion approfondie. L’article présente les processus qui ont conduit la DGDA à faire son entrée sur le Web collaboratif et dresse un premier bilan de cette expérience nouvelle dans le monde des services d’archives universitaires québécois