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L'archivistique, objet de recherche ? Explorations en France et à l'international. La Gazette des archives n° 257
- Rédaction de la Gazette des archives (Auteur)
RÉSUMÉS DES ARTICLES
Avant-propos, par Hélène CHAMBEFORT et Dominique NAUD
La recherche en archivistique : état des lieux et perspectives
En France
Peut-on faire de l’archivistique sans en avoir l’air ? Les archives dans les thèses et projets doctoraux en France, par Damien HAMARD
Le portail theses.fr qui enregistre les thèses soutenues et en cours en France signale 12 154 résultats à la recherche sur le terme « archives » et 244 à l’interrogation sur « archiviste ». Ces signalements témoignent en partie du développement de la recherche en archivistique en France, sans que cette discipline soit nécessairement revendiquée. L’article analyse les thèses ainsi identifiées, les disciplines associées et les doctorants pour définir le paysage de la recherche archivistique en France. Il est également l’occasion de s’interroger sur l’alignement des positionnements archiviste/chercheur.
« Plis et déplis » : de l’art et des méthodes de la recherche en archivistique, par Bénédicte GRAILLES
Les méthodes mobilisées par les chercheurs en archivistique – c’est-à-dire les démarches suivies pour objectiver des éléments utiles – doivent répondre à des critères précis partagés par la communauté scientifique et sont une garantie de la scientificité de la démarche. L’archivistique réutilise et adapte des approches historiques. Elle partage également avec l’histoire le recours à la critique des documents mais elle mobilise très largement tous les modes de recueil des données des sciences sociales, recourant à de nombreux emprunts méthodologiques, signe de son autonomisation : analyse de la littérature et des pratiques, enquêtes par voie de questionnaire ou d’entretien, études de cas, recherche-action, observation participante ou non, analyse de contenu, de systèmes (étudiés ici à travers cent soixante-quatorze projets de recherche de master). Pour autant, il existe des originalités. Le chercheur en archivistique est souvent aussi archiviste, ce qui pose la question du désintéressement. Il doit interroger des savoirs construits par le terrain. Il est aussi confronté à des difficultés particulières : l’accès aux archives des archives est difficile, parfois impossible, comme en témoigne la cartographie des mises en ligne. Il faut alors élaborer des stratégies de contournement. Les méthodes sont un garde-fou qui encourage la mise en doute, la critique et le débat indispensable à la recherche.
Les bourses départementales de recherche en archives dans le Jura : une politique adaptée à l’économie de la recherche ?, par Patricia GUYARD
Pour revivifier le lectorat de chercheurs et la vie scientifique locale, les Archives départementales du Jura ont obtenu en 2009 du département l’instauration de bourses départementales de recherche de 1 000 et 1 500 euros par an à des étudiants en master et en doctorat dont le sujet de recherche nécessite la consultation de sources originales principalement conservées dans leurs fonds. Dix ans plus tard, un premier bilan est esquissé autour de deux enjeux principaux. Les bourses sont-elles été un levier pour attirer de jeunes chercheurs dans un centre d’archives éloigné de toute université ? Le dispositif promeut-il une collaboration ou du moins une rencontre efficace entre les chercheurs, les Archives et le public des Archives ?
Le doctorat par le projet en études patrimoniales : une voie nouvelle pour la recherche en archivistique ?, par Christian HOTTIN, Françoise JANIN et Christelle VENTURA
En 2018 a été créé au sein de l’École universitaire de recherche humanités, création, patrimoine (PSGS-HCH) un doctorat par le projet qui comporte notamment un domaine en études patrimoniales. Partant d’une mise en perspective de l’histoire de l’archivistique en France, notamment dans ses rapports à la science historique, et après avoir exposé le dispositif du doctorat par le projet, nous nous proposons d’envisager ici les possibles applications de cette nouvelle forme de recherche à la pratique archivistique. Le doctorat par le projet est tout à la fois ancré dans la pratique – professionnelle, en l’occurrence – et centré sur une approche réflexive de cette pratique. Il vise à produire des connaissances grâce à un aller-retour constant entre pratique et réflexion. Depuis 2018, neuf thèses en études patrimoniales ou conservation-restauration du patrimoine ont été engagées, notamment dans les domaines des musées ou de l’archéologie. À partir de différents exemples sont ici explorées les possibilités d’application de cette méthode dans le contexte du métier d’archiviste.
À l’étranger
La recherche en archivistique : une indispensable diversité, par Patrice MARCILLOUX
Fondée sur une méta-analyse des études disponibles décrivant les différents champs de la recherche archivistique internationale et sur des dépouillements effectués dans plusieurs grandes revues d’archivistique représentatives de plusieurs aires linguistiques, la présente contribution, après avoir souligné la grande diversité de ces courants de recherche, s’efforce d’en proposer une tentative d’explication. Elle met en lumière quelques principes d’organisation de cette diversité et propose de la mettre en relation avec la diversité des systèmes archivistiques eux-mêmes.
La recherche en archivistique dans un pays multiculturel et plurilingue : l’originalité professionnelle de la Suisse, par Gilbert COUTAZ
Conçue dans une approche globale, la contribution mentionne l’ensemble des facteurs qui conditionnent la recherche en archivistique en Suisse : fédéralisme, plurilinguisme et multiculturalité, absence de chaire universitaire d’archivistique, apparition tardive du Fond national de la recherche scientifique et des filières de formation. Le fait que l’AAS soit fondée, en 1922, au sein de la Société générale suisse d’histoire (SGSH), profile le discours sur les archives, réduit durant des décennies à la publication de documents d’archives et d’inventaires. Les problématiques de la formation et de l’informatique vont trouver des échos dans la revue arbido, créée en commun, en 1986, avec les Associations Bibliothèques et bibliothécaires suisses et Documentalistes suisses, et qui continue à paraître aujourd’hui. Elles ont débouché sur des formations certifiées et communes des sciences de l’information, en automne 1998. Les thèmes de la recherche en archivistique deviennent professionnels et se formulent dans les écoles de formation. On assiste à une fracture entre les lectures fonctionnaliste et scientifique du métier, la première devenant majoritaire. Le risque est grand que les archivistes perdent toute conscience historienne dans leurs pratiques et abandonnent la recherche. Il en va de leur survie.
La recherche en archivistique au Québec : esquisse d’une histoire à écrire, par Anne KLEIN
L’article propose l’esquisse de ce que pourrait être une histoire de la recherche en archivistique au Québec. Partant du constat que l’archivistique et la recherche y sont indéfectiblement liées, le texte identifie ce que l’auteure pense être les moments forts de la structuration de la discipline. Le premier de ces moments est la mise en place de la formation au sein de l’université dans les années 1980 accompagnée de la publication des deux premiers manuels. Le deuxième temps correspond à la publication d’un texte programmatique par les membres fondateurs du GIRA en 1988 suivi de peu par la tenue d’un colloque durant lequel les positions divergentes quant à l’objet et aux finalités de la discipline sont exprimées. Un troisième moment est celui du développement, au travers de thématiques communes et d’une forme de spécialisation de chacun, de la recherche proprement dite depuis les années 1990. Le texte se termine sur la présentation d’un nouveau champ, ouvert il y a une dizaine d’années : l’exploitation et l’archivistique critique.
L’état de la recherche archivistique dans les masters et doctorats brésiliens (1972-2018), par Angelica ALVES DA CUNHA MARQUES
Cet article propose une analyse de la situation de la recherche sur les archives et l’archivistique au Brésil, en identifiant les lieux de la production scientifique et ses thèmes de recherche entre 1972 et 2018. À partir de la consultation dans une base de données brésilienne, sont trouvées six cent soixante-et-une thèses, mémoires et TCCs, qui ont été produits dans soixante-douze institutions et en quatre-vingt-six programmes de troisième cycle (masters et doctorats). La plupart de ces recherches ont été produites dans les institutions du centre sud, en programmes de science de l’information, en augmentation progressive depuis les années 2000. Leurs thèmes se sont concentrés sur les questions liées aux moyens professionnels des archives, à la gestion des services et des institutions archivistiques et à la perception sociale des archives, de l’archivistique et des archivistes. La diversité des conditions et des possibilités de recherche donnent des perspectives plurielles d’investigation sur la discipline et son objet d’étude dans le scénario brésilien, en dialogue avec l’international.
Les archives comme ciment de l’unité nationale : repères historiques et vitrine de l’administration camerounaise, par Jacques Albert MONTY
Depuis plus de trois ans, le Cameroun traverse une crise sociopolitique profonde et sans précédent. C’est par des revendications corporatistes qu’elle a vu le jour en 2016. Puis, quelque temps plus tard, elle s’est muée en crise politique avec des revendications allant jusqu’à toucher la forme de l’État. Elle porte dorénavant l’appellation de crise anglophone ou crise du nord-ouest et du sud-ouest, pour désigner les deux régions anglophones du Cameroun. Comprendre cette crise, c’est aussi faire un retour sur une partie de l’histoire politique et sociale mais parfois coloniale du Cameroun. Ce retour aux sources (documentaires) est aussi synonyme de l’ouverture, de la consultation et de l’exploitation des archives. La consultation et l’exploitation de ces archives pourraient ainsi nous permettre d’apprécier et d’appréhender la crise sus évoquée. À côté de cette crise, l’administration publique camerounaise apparaît elle-même comme un lieu idéal d’expression et d’analyse des documents d’archives. Cet article vise à appréhender une partie de l’histoire politique et sociale du Cameroun de l’indépendance à nos jours à travers les archives mais aussi les documents administratifs. Ce parcours nous sert d’alibi pour apprécier la gestion des documents dans l’administration publique camerounaise aujourd’hui, mais surtout d’analyser lesdits documents à l’épreuve de leur mission dans une institution particulière. Sur cette base, nous pensons que, faire une analyse documentaire de certaines archives historiques et documents administratifs peut donner lieu à une pluralité d’analyse.
Pour faire avancer la recherche : pistes explorées (et à explorer)
Revisiter l’archivistique
La macro-évaluation des documents et des données d’archives : luxe et nécessité !, par Vincent DOOM
La littérature sur la macro-évaluation est abondante mais presque exclusivement en anglais. Elle m’a permis avec l’aide des archivistes du Canada de réfléchir à la macro-évaluation et d’en expliquer la nature. Pour ce faire, il m’a fallu déconstruire notre système d’évaluation que j’ai intitulé : micro-évaluation contextuelle et proposer un nouveau principe : celui de fonctionnalité dont le contenu a été défini par le comité international sur l’évaluation des archives auquel j’ai participé. Ce principe lié au principe de provenance vient compléter la description archivistique et contextualiser les documents et les données d’archives qui deviennent de ce fait accessibles à tous. Mon propos a pour objectif de comprendre comment la macro-évaluation peut se substituer à la micro-évaluation de type diplomatique afin de ne conserver que ce qui rend compte de la société dans laquelle nous évoluons et non celle qui répond à la demande des chercheurs. La collecte est intimement liée à la macro-évaluation. Elle permet de documenter le silence de certaines sources. La publicité et la transparence des décisions prises sont fondamentales pour répondre le plus scientifiquement possible aux besoins des chercheurs, citoyens, clients, usagers.
Dépouiller les archives : pratiques documentaires en épidémiologie, par Magalie MOYSAN
Il existe en épidémiologie des projets de recherche dans lesquels l’utilisation d’archives occupe une place importante. Dans ces projets, le dépouillement des archives apparaît comme une activité centrale. Mené par des personnels essentiellement formés sur le terrain, il requiert de multiples compétences, comme l’identification des sources d’archives, la compréhension du contexte de production des documents et du fonctionnement des institutions productrices ou encore l’évaluation de la fiabilité des documents. Invisibles, ces compétences n’en demeurent pas moins exceptionnelles dans un champ scientifique, la recherche biomédicale, qui n’est pas connu pour son utilisation d’archives. Proches des usages historiens, ces pratiques se rapprochent également du métier de l’archiviste, bien que les contacts entre les deux métiers soient encore très minoritaires en 2006.
L’évolution des pratiques de description des archives documentaires de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) à l’ère du numérique, par Claire Marie DRIBAULT DUJARDIN, Dominique FACKLER et Jeannette PICHON
Depuis plus de quarante ans, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) œuvre à la préservation, à la conservation et à la valorisation du patrimoine audiovisuel. Il a, très tôt, grâce à une politique de numérisation de ses fonds, proposé des produits innovants permettant de valoriser ses collections et de répondre à de nouveaux besoins. L’INA a choisi de refondre son système d’information documentaire pour répondre aux changements liés à l’accroissement et à la diversification de ses fonds et à la prise en compte de nouvelles technologies. Cette refonte répond aux évolutions des modes de recherche et se base sur deux principes : fédérer les descriptions dans une base unique, et concevoir un modèle générique pour toutes les natures de documents. L’INA a assuré la cohérence de ses bases au fil du temps. À l’arrivée du nouveau système d’information et l’implémentation d’outils liés au numérique, il convient d’assurer la gouvernance de la donnée.
Deux expériences miroir du Collège de France autour des archives et de leur nom, par Christophe LABAUNE
La pratique des archives voit parfois s’opposer des logiques différentes, entre les archivistes d’un côté et les chercheurs de l’autre. Ces deux mondes, pourtant, n’ont pas vocation à être en confrontation. Tout d’abord pour des raisons sociologiques, notamment dans le milieu de la recherche scientifique : si la plupart des archivistes ont suivi un cursus universitaire les amenant à faire de la recherche, nombre de chercheurs (en particulier dans les sciences humaines) ont une pratique régulière des archives. Les coopérations entre les deux milieux offrent de nombreux bénéfices, de part et d’autre, et influent sur les pratiques et usages des archives. Nous voulons analyser ici les influences croisées autour de la question du nommage des documents, comment on les baptise et comment le nom qu’ils portent peut avoir une incidence sur la recherche, grâce à deux expériences parallèles : dans l’une, les chercheurs nomment les archives, dans l’autre, ils les trouvent déjà nommées.
Ouverture et interdisciplinarité
Construire à la marge pour renouveler les points de vue : prises de risque, renonciations et productions dans les partenariats archiviste/chercheur, par Yolaine COUTENTIN et Aurelle LEVASSEUR
En 2019, les Archives municipales de Saint-Brieuc et l’université Paris 13 ont noué un partenariat pour produire une édition numérique de la correspondance de Jean-Louis Bagot, médecin, maire de Saint-Brieuc et député à l’Assemblée législative (1791-1792). La transcription numérique des documents, collaborative, a été réalisée par crowdsourcing – un processus qui consiste à inviter des inconnus non experts à participer à une recherche scientifique. Cette option, technique, philosophique et politique, interroge le positionnement des professionnels de la recherche et de l’archive qui y ont recours. Quelle est leur légitimité à promouvoir et à encadrer un tel projet, au regard des normes académiques et des politiques européennes et nationales ? Le crowdsourcing heurte en effet à la fois les usages académiques de l’édition savante et ses standards de qualité. Il implique de repenser la place traditionnelle du professionnel de la recherche ou de l’archive, qui est marginalisé non seulement en tant qu’expert mais aussi en tant qu’unique décisionnaire des programmes à mener
Les archives de musées : diversités d’approches et qualité du dialogue, par Véronique SASSETTI-AGUILERA
L’expérience du Metropolitan Museum en matière d’archives, même privées, est riche d’enseignements : la distinction entre archives et documentation est remarquablement posée, l’accès aux documents est encadré et sécurisé, la communication assurée par des archivistes pour les documents identifiés comme « sensibles », et la gestion purement administrative des dossiers d’acquisition permet une uniformisation des pratiques. Peut-on à partir de cet exemple réfléchir à l’élaboration de procédures spécifiques en matière d’archives publiques de musées en France ? C’est ce que nous souhaitons proposer dans cet article.
Archivistes et bibliothécaires, vers une fusion des compétences ?, par Tomy LEMOINE
La transition vers le numérique entraîne un bouleversement profond dans le milieu documentaire. Partageant des logiques de médiation communes, l’archiviste est, avec son homologue bibliothécaire, actuellement confronté à des préoccupations communes. Partant du principe que ce contexte entraîne un rapprochement plus poussé entre les deux professions, visible à travers l’accroissement des collaborations et des mutualisations entre elles, cet article s’interroge sur la possibilité d’une convergence forte, remettant en cause leur séparation traditionnelle. Souhaitant apporter un regard nouveau, il s’appuie sur les résultats d’un questionnaire d’enquête diffusée en 2017, s’adressant directement aux professionnels.
Ce numéro a été coordonné par Hélène Chambefort et Dominique Naud, respectivement première vice-présidente de l’Association des archivistes français aux compétences et aux métiers et vice-présidente de l’Association des archivistes français à la communication et aux médias.
SOMMAIRE
Avant-propos, par Hélène CHAMBEFORT et Dominique NAUD
La recherche en archivistique : état des lieux et perspectives
En France
Peut-on faire de l’archivistique sans en avoir l’air ? Les archives dans les thèses et projets doctoraux en France, par Damien HAMARD
« Plis et déplis » : de l’art et des méthodes de la recherche en archivistique, par Bénédicte GRAILLES
Les bourses départementales de recherche en archives dans le Jura : une politique adaptée à l’économie de la recherche ?, par Patricia GUYARD
Le doctorat par le projet en études patrimoniales : une voie nouvelle pour la recherche en archivistique ?, par Christian HOTTIN, Françoise JANIN et Christelle VENTURA
À l’étranger
La recherche en archivistique : une indispensable diversité, par Patrice MARCILLOUX
La recherche en archivistique dans un pays multiculturel et plurilingue : l’originalité professionnelle de la Suisse, par Gilbert COUTAZ
La recherche en archivistique au Québec : esquisse d’une histoire à écrire, par Anne KLEIN
L’état de la recherche archivistique dans les masters et doctorats brésiliens (1972-2018), par Angelica ALVES DA CUNHA MARQUES
Les archives comme ciment de l’unité nationale : repères historiques et vitrine de l’administration camerounaise, par Jacques Albert MONTY
Pour faire avancer la recherche : pistes explorées (et à explorer)
Revisiter l’archivistique
La macro-évaluation des documents et des données d’archives : luxe et nécessité !, par Vincent DOOM
Dépouiller les archives : pratiques documentaires en épidémiologie, par Magalie MOYSAN
L’évolution des pratiques de description des archives documentaires de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) à l’ère du numérique, par Claire Marie DRIBAULT DUJARDIN, Dominique FACKLER et Jeannette PICHON
Deux expériences miroir du Collège de France autour des archives et de leur nom, par Christophe LABAUNE
Ouverture et interdisciplinarité
Construire à la marge pour renouveler les points de vue : prises de risque, renonciations et productions dans les partenariats archiviste/chercheur, par Yolaine COUTENTIN et Aurelle LEVASSEUR
Les archives de musées : diversités d’approches et qualité du dialogue, par Véronique SASSETTI-AGUILERA
Archivistes et bibliothécaires, vers une fusion des compétences ?, par Tomy LEMOINE