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Ce mémoire concerne les archives des mouvements féministes et la façon dont elles sont aujourd’hui traitées par divers types de services d’archives. La première partie de cette étude cherche à retracer leur histoire et à mettre en lumière les enjeux qui entourent les archives féministes, qu’ils soient d’ordre mémoriel ou archivistiques. Le but de cette étude est aussi de comprendre quelles pratiques de collecte et quels réseaux se mettent en place autour de ces archives qui ont encore aujourd’hui une place à part dans le paysage archivistique français, et qui sont dispersées dans différents types de structures. Il s’agit ici de questionner d’une part l’aspect communautaire, et d’autre part, d’interroger le rapport particulier qui continue de se construire en France entre le monde universitaire et les archives féministes. Pour étudier ces points de manière plus approfondie, ce travail comprend une étude de cas sur l’association Archives du Féminisme, créée à Angers en 2000, et qui oeuvre pour la préservation et la valorisation des sources de l’histoire du féminisme. Cette étude de cas cherche à déterminer quels réseaux se construisent autour des archives féministes, et comment s’organisent les pratiques pour les collecter.

Sous la direction de Bénédicte Grailles