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Les archives audiovisuelles sont un type de document spécifique qui a trouvé un regain d’intérêt d’un point de vue archivistique depuis la loi de 1979 sur les archives. Issus de procédés techniques et industriels jusque dans leur diffusion, ces documents sont étroitement liés à leur support fragile et leur caractère banal dans une société où les images sont omniprésentes. Pourtant, ce sont des sources qu’il convient de conserver et de communiquer comme le reflet de pratiques et comme le témoignage d’une époque récente. Menées à être nativement dématérialisées, les images animées sont susceptibles de faire l’objet de stratégies diverses pour être rediffusées ou réutilisées dans des nouveaux contextes autres que l’exploitation éphémère ou inscrite dans l’instantanéité comme c’est le cas du cinéma ou de la télévision. Le mémoire se concentre à définir les politiques patrimoniales et commerciales mises en œuvre pour offrir à ces images animées une seconde vie en dehors des stocks et à étudier l’apport du numérique dans la fonction de valorisation. Une analyse globale des politiques de valorisation à l’échelle de la France précède l’étude d’une région, la Bretagne, à travers deux organismes de conservation spécialisés dans l’audiovisuel : l’Ina Atlantique et la Cinémathèque de Bretagne. La mise en évidence de ces deux approches géographiques, nationale puis régionale, permet d’esquisser des tendances générales et des pratiques plus spécifiques en lien avec les fonds audiovisuels conservés en Bretagne.

Sous la direction de Patrice Marcilloux